blue-giant-tachikawa-yuzuru-critique-film
Le film est un "nekketsu". Ce terme désigne les mangas généralement pour garçons dont le but est l'initiation du héros à quelque chose. Blue Giant n'est pas l'initiation de Minamoto au Jazz, mais son ascension comme musicien. Si le film de deux heures nous a épargné l'initiation du personnage et ses premières notes au saxophone, il nous le montre de manière différente : pendant les solos musicaux du personnage, sous l'aspect de magnifiques plans peints, ou sous forme d'interviews d'individus l'ayant côtoyé.
Diogene - Leonardo Barbuy La Torre - Critique
Le premier long-métrage de Leonardo Barbuy La Torre, Diógenes, opte pour le noir et blanc. Contrairement à d'autres exemples discutables, cette décision semble être une partie intégrante de la vision artistique du réalisateur. Par le biais de cette esthétique monochromatique, Barbuy La Torre explore des thématiques complexes telles que la transmission, la responsabilité et la mortalité de manière visuellement frappante.
Madame de Sévigné est le second long-métrage de fiction d'Isabelle Brocard. Elle y explore un lien mère-fille très connue, tout en abordant avec délicatesse et force la naissance d'une écrivaine à l'écran. Habité de nature, le film est à la fois ancré dans son époque et d'une modernité souvent pertinente. Karin Viard et Ana Girardot y sont époustouflantes de justesse et de folie.
la-salle-des-profs-ilker-çatak-critique-film
L’école est comme une deuxième maison, aussi bien pour les élèves que les enseignants. Tous sont colocataires et forment une famille d’une certaine manière, mais cet art de vivre possède des limites lorsque la communauté de "la salle des profs" est amenée à douter de sa cohésion. La sérénité n’est plus et une épidémie névrotique se propage dans les enceintes d’un établissement scolaire que l’on ne quitte jamais. Une étude sociale d’une intensité dramatique redoutable !
L-Empire-film-avis
Le réalisateur français s'approprie le genre de la science fiction, pour le replacer dans un contexte bien spécifique : la Côte d'Opale et la campagne. Entre deux sessions de pêche au homard, Jony du peuple des « 0 », se défend contre la colonisation menée par les « 1 ». Protecteur du Prince, il prévient ainsi de son anéantissement par les « 1 ». Pourquoi ? Eh bien, nous ne le savons pas vraiment, et en définitive, cela n'a pas grande importance. Le cadre de science-fiction n'est qu'un prétexte pour capturer ce que Dumont affectionne.