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"La Mort n’existe pas", nouveau film d’animation de Félix Dufour-Laperrière, propose une odyssée sensorielle et politique. À travers le regard d’une jeune écoterroriste hantée par ses choix, il explore le deuil, la rédemption et l’engagement écologique, mêlant poésie visuelle, mémoire et questionnements intimes sur le sens de l’action... et de l'inaction.
Le jour de ses 29 ans, Nino apprend qu’il est atteint d’un cancer de la gorge. Ce choc intime devient le point de départ d’une errance dans Paris, où diverses rencontres le confrontent à lui-même. Pauline Loquès signe un premier long-métrage sensible qui explore cet entre-deux fragile où se mêlent peur, désir et ouverture à l'autre.
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Avec "Kontinental ’25", Radu Jude poursuit son exploration des fractures sociales à travers le prisme de la culpabilité individuelle. Entre satire discrète, mise en scène minimaliste et absurdité institutionnelle, le film dresse un portrait implacable d’une société rongée par le capitalisme et la violence silencieuse du pouvoir.
Après "Le Genou d’Ahed", Nadav Lapid revient avec "Oui", une œuvre baroque, excessive et troublante, qui interroge la complicité ordinaire dans les crimes de guerre. Entre satire grotesque et fresque musicale, le film déploie une esthétique du chaos pour mieux sonder les abîmes moraux d’une société en fête, pendant que l’horreur se joue hors-champ.
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"L’Intérêt d’Adam", drame social de Laura Wandel, explore l’obsession d’une infirmière pour un enfant sous-alimenté et sa mère en détresse. Sous forte influence Dardenne, le film enchaîne procédural oppressant, pathos appuyé et mise en scène rigide, au détriment de l’empathie qu’il prétend défendre. Un constat dur sur l’hôpital, mais sans réelle réinvention.
"Renoir" raconte l'histoire d'un deuil à venir, celui que va vivre Fuki dont le père est « en phase terminale ». Tout cela, elle l'apprend de la bouche des adultes sans que personne ne lui explique vraiment. Comme Fuki a une « imagination hors du commun », elle a déjà mis en scène sa propre mort ou celle de ses parents, à l'écrit. Et dans la vie ? Elle promène une sensibilité pétillante que la caméra de Chie Hayakawa caresse et accompagne avec douceur et fantaisie.
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Oliver Laxe livre avec "Sirāt" un film sensoriel et inclassable présenté à Cannes 2025. Entre road-trip mystique, rave en plein désert marocain et vertige visuel, cette œuvre radicale fascine autant qu’elle divise. Une expérience immersive portée par une techno envoûtante et une mise en scène hypnotique.
Miroirs No.3 est le dix-neuvième long métrage de Christian Petzlod qui s'entoure de ses fidèles actrices Paula Beer et Barbara Auer. Il raconte ici une histoire de fantômes invisibles mais palpables, de deuil, dans un univers qui confine au rêve, à l'irréel et pourtant ancré dans un quotidien très simple. Un film qui sait aussi tirer profit de sa bande originale entre piano et pop.
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"Connemara", d'Alex Lutz, est une odyssée sensorielle sur les amours perdues. Le réalisateur transpose le roman de Nicolas Mathieu en un film poignant, entre nostalgie et désenchantement, porté par Mélanie Thierry et Bastien Bouillon. Analyse des thèmes, de la mise en scène et de l'héritage cassavétien.
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"Sleeping Dogs" suit un ex-policier atteint d’Alzheimer, incarné par Russell Crowe, tentant de résoudre une affaire non élucidée. Si le film ambitionne de mêler thriller psychologique et drame mental à la manière de Memento, il s’égare dans une narration confuse, sans tension ni émotion forte, malgré une performance solide de Crowe.
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Voilà une immersion haletante dans le quotidien d’une infirmière, qui pointe du doigt des services hospitaliers manquant de moyens mais surtout de personnel. Pour son troisième long-métrage, la suissesse Pietra Biondina Volpe fait preuve d’un sens du rythme et de l’urgence qui traverse l’écran, ainsi que d’un souci du détail qui repose sur une grosse documentation en amont.