Avec la sortie d'Aquaman et le Royaume Perdu, le DC Extended Universe a pris fin après 10 ans de mauvais et déloyaux services. Annoncé à la va-vite, préparé et écrit à la va-vite, l'univers DC n'a jamais su égaler le miracle Marvel et son MCU. Désormais, c'est vers un reboot total chapeauté par James Gunn que nous nous dirigeons. Sera-t-il mieux ? En tout cas, il peut difficilement être pire... Malgré tout, quelques films valent le coup d'œil. Lesquels ?
Rétrospectives
A l’image de Marty McFly et Doc, on prend la Dolorean et on revient sur la filmographie d’un réalisateur, l’intégralité d’une franchise ou les films d’un studio.
En 2007, Nadine Labaki nous faisait découvrir Caramel. Tourné en un mois et demi, le long-métrage nous emmène dans le monde des femmes du Beyrouth des années 2000. Un univers à la fois sensuel et écrasé par le poids des traditions d'un Liban à deux vitesses. Il nous est montré par le biais d'un salon de beauté : coiffure, maquillage et, bien sûr, épilation au caramel nous servent de prétextes à découvrir le quotidien de ces femmes d'Orient.
En 1974, le sulfureux Portier de nuit marque, bien malgré lui, la naissance d’un des sous-genres les plus nauséabonds du cinéma bis italien. Cette histoire d’un ex-officier SS et d’une ancienne déportée renouant le fil d’une relation sadomasochiste née au sein d’un camp de concentration, ne manqua évidemment pas d’attiser le scandale. Elle est l’œuvre d’une femme engagée, Liliana Cavani. Retour sur une œuvre devenue culte.
L’univers du film est ancré dans un monde à l’esthétique cyberpunk, c’est-à-dire qu’il est situé dans un cadre spatio-temporel proche. En l’occurrence, le film commence en Mars 1999, soit la date de sortie du film, et s’achève le 18 Septembre 1999, soit la date de l’arrêt du box-office, dans notre propre réalité.
Pour son deuxième long métrage en tant que réalisatrice, Nicole Garcia signe, avec Le Fils préféré, le très beau portrait d’une fratrie déchirée qui va s’unir dans la quête d’un père disparu. Un film tout en nuance et en subtilité, porté par une interprétation d’un très grand niveau.
Naissance des pieuvres marque en 2007 les premiers pas de Céline Sciamma en tant que réalisatrice. Après un court métrage, elle propose ce film d'adolescentes, de désir et de construction de soi. Un film tout simple mais plein d'enjeux qui dessinent le destin d'une réalisatrice passionnée et engagée à travers des fictions qui font grandir. Analyse dans le cadre de notre rétrospective consacré aux réalisatrices du monde entier !
Les Diaboliques de Henri-Georges Clouzot, dont la réputation ombrageuse n’est plus à faire, aura été une souffrance pour Simone Signoret qui a dû subir la médiocrité de Véra Clouzot, sa partenaire et amie à qui elle n’adresse plus la parole, et ses conséquences sur le tournage. Et pourtant, son interprétation n’en souffre pas, et elle contribue grandement au succès du film, un très bon thriller psychologique.
Avec Casque d’or (1951), Thérèse Raquin occupe une place particulière dans la carrière de Simone Signoret comme l’un des grands films du cinéma français des années 50 qui lui permit de prendre son envol. Elle y incarne une femme forte derrière une apparence quelconque, qui prend des risques et assume ses actes pour changer d’existence et vivre sa passion.