En 2007, Nadine Labaki nous faisait découvrir Caramel. Tourné en un mois et demi, le long-métrage nous emmène dans le monde des femmes du Beyrouth des années 2000. Un univers à la fois sensuel et écrasé par le poids des traditions d'un Liban à deux vitesses. Il nous est montré par le biais d'un salon de beauté : coiffure, maquillage et, bien sûr, épilation au caramel nous servent de prétextes à découvrir le quotidien de ces femmes d'Orient.
Rétrospectives
A l’image de Marty McFly et Doc, on prend la Dolorean et on revient sur la filmographie d’un réalisateur, l’intégralité d’une franchise ou les films d’un studio.
Cannes 2011. Jodie Foster présente en hors compétition son troisième long métrage : l'histoire d'un businessman et père de famille totalement dépressif, qui trouve refuge auprès d'une marionnette ventriloque. D'abord présentée comme thérapeutique, cette mascarade parfois fumante va vite se transformer en un véritable état de détresse schizophrénique.
L’univers du film est ancré dans un monde à l’esthétique cyberpunk, c’est-à-dire qu’il est situé dans un cadre spatio-temporel proche. En l’occurrence, le film commence en Mars 1999, soit la date de sortie du film, et s’achève le 18 Septembre 1999, soit la date de l’arrêt du box-office, dans notre propre réalité.
Si l'action de Dans les champs de bataille de Danielle Arbid se déroule pendant la guerre civile libanaise, l'histoire prend une tournure beaucoup plus intime en racontant le délitement progressif d'une famille de Beyrouth dont le personnage principal, une petite fille de douze ans, est en perdition.
Naissance des pieuvres marque en 2007 les premiers pas de Céline Sciamma en tant que réalisatrice. Après un court métrage, elle propose ce film d'adolescentes, de désir et de construction de soi. Un film tout simple mais plein d'enjeux qui dessinent le destin d'une réalisatrice passionnée et engagée à travers des fictions qui font grandir. Analyse dans le cadre de notre rétrospective consacré aux réalisatrices du monde entier !
Même si Dédée d’Anvers n’est pas le premier rôle de Simone Signoret, le film d’Yves Allégret est peut-être le véritable début de la carrière de la grande actrice. Trois ans avant la noirceur absolue de Manèges, Yves Allégret, Simone Signoret et Bernard Blier construisent un drame fort et humain.
Avec Casque d’or (1951), Thérèse Raquin occupe une place particulière dans la carrière de Simone Signoret comme l’un des grands films du cinéma français des années 50 qui lui permit de prendre son envol. Elle y incarne une femme forte derrière une apparence quelconque, qui prend des risques et assume ses actes pour changer d’existence et vivre sa passion.
Réalisé par Jack Clayton, Les Chemins de la haute ville reste dans les mémoires cinématographiques en France comme étant le film pour lequel une actrice française décrocha pour la première fois un Oscar. Il faut dire que le jeu extraordinaire de Simone Signoret donne au film une forte intensité dramatique.