Littérature & BD

Boomers-vis
Parfois, le passé semble un continent lointain et l'avenir une énigme. Boomers, de Bartolomé Segui, se présente comme une exploration introspective et profonde de la crise existentielle qui peut parfois accompagner l'entrée dans la soixantaine. Ce roman graphique, riche en réflexions sur le temps, la mémoire et le décalage générationnel, nous invite à partager le voyage intérieur d'Ernesto, un homme vieillissant confronté à la réalité d'un monde qui semble lui échapper.
La-Vengeance-avis
Dans les contrées sauvages et impitoyables du Wyoming du XIXe siècle, un homme est déterminé à rendre justice et à venger les atrocités commises contre sa famille. Avec une plume économe mais un dessin immersif, David Wautier nous plonge dans une quête de rédemption marquée par le deuil, la culpabilité et l'instinct primal de survie.
Barcelona-ame-noire-avis
Dans un contexte historique marqué par la dictature de Franco, Barcelona, âme noire dépeint l'épopée tumultueuse de Carlos Vargas Moreno, un entrepreneur devenu mafieux. Porté par Denis Lapière, Gani Jakupi, Ruben Pellejero, Eduard Torrents et Martín Pardo, le récit nous entraîne dans les méandres d'une Barcelone en proie aux turpitudes du pouvoir et de la pègre. 

Analyse & Interview

Attendue prochainement dans "Quitter la nuit" et la série "Plaines orientale", Veerle Baetens est notamment connue pour sa voix, son glamour et sa prestation déchirante dans Alabama Monroe. Son passage derrière la caméra souligne néanmoins un fort désir de création. Sourire aux lèvres, café à la main, la réalisatrice flamande nous a honoré d’une rencontre enjouée et captivante autour de son premier long-métrage.
Il y'a plusieurs années, Adrian et Linda Bennett on quitté leur Angleterre natale pour l'Australie. Lorsque l'on demande à Adrian les raisons de ce choix audacieux, il n'a qu'un seul mot à la bouche : passion. La passion sans limite d'un cinéphile qui a consacré sa vie à son film préféré : Mad Max 2. Après plusieurs années à Adelaïde, le couple déménage à Silverton, petit village désertique de l'Outback Australien et ouvre le Musée Mad Max 2 en 2010.
avec un scénario comme celui-là, c’est que les acteurs sont choisis non pas seulement par leur talent mais leur capacité d’analyse des situations. Quand Alice a lu le scénario, elle a déjà compris toutes les situations, le conscient l’inconscient des personnages. Sur un film comme ça, ça fait vrai parce que les comédiens ont l’intelligence des situations, donc elle peut s’approprier le personnage et l’emmener dans un endroit que j’imaginais même pas.
They live détruit pour libérer. Certes, la libération n’est pas effective mais ces drôles de héros sont fondés à les détruire puisque l’oligarchie est de toute façon coupable. C’est le paradoxe final du film – là où pouvait s’attendre à une totalité idéologique si fermée qu’elle devienne impossible à neutraliser ou qu’il soit impossible d’en sortir ( à la Matrix : Reloaded), il y a en réalité une échappatoire dans la destruction comme le soulignent les plans finaux où les aliens intégrés font tâche dans une réalité qui semble retrouvée.