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Quelle nous laisse sans voix, quelle nous laisse en larmes, quelle nous déçoive ou nous mette en colère, quelle nous plonge dans le désarroi ou que l'on ait besoin de la regarder une deuxième fois pour la comprendre, pour l'accepter ou pour l'admirer, la fin d'un film est souvent un grand moment de cinéma et d’émotion. La rédaction du MagduCiné vous confie la suite de sa sélection, forcément subjective et servie avec spoilers, de ces dernières minutes de cinéma qui ont chaudement marqué leur sensibilité et leurs esprits.
Les langues sont autant un facteur de diversité et de richesse à l’échelle du monde qu’elles peuvent aussi causer bien des problématiques. Et le septième art ne déroge pas à la règle dans certains pays voire certaines régions du monde. Le cas du Québec, province canadienne francophone, en est le parfait exemple, entourée d’un public anglophone de toutes parts (des États-Unis aux autres provinces canadiennes).
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Terrain de jeu de prédilection de la philosophie et de la littérature, la dystopie a rapidement gagné le grand écran. De nombreux cinéastes se sont projetés dans un futur, pas si lointain pour certains, et dans le cas de Ridley Scott, on peut dire que son Blade Runner résonne avec notre actualité. La technologie a permis de créer des liens d’empathie, que ce soit avec un simple écran numérique ou bien avec la complexité d’une intelligence artificielle. En gommant les frontières avec ces entités, des humanoïdes finissent par voir le jour. A partir de là, il est bon de se demander ce qui les distingue d’une autre machine. Comment définir sa propre identité, que l’on soit fait de chair ou d’un alliage artificiel ? Et finalement, l’humain est-il réplicable ?
Dans son dernier film, Le Garçon et le héron, Hayao Miyazaki met en scène un jeune garçon dont la mère vient de mourir... qui part à l'aventure et à sa rencontre. Une quête d'identité à peine masquée dans un dédale de couleurs et de souvenirs, de feu aussi. Cette rencontre entre un personnage enfant et sa mère, elle aussi encore enfant, constitue un paroxysme dans la représentation de la quête d'identité au cinéma. Céline Sciamma l'a elle aussi mis en scène dans Petite maman.  Dans les films qu'elle réalise ou pour lesquels elle est scénariste, la construction de l'identité est au cœur des réflexions. Analyse en quelques films.
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Juillet 1942. Robert Klein est un marchand d’art parisien qui profite de l’Occupation pour s’enrichir sur le dos de Juifs contraints de revendre les œuvres d’art qu’ils possèdent à bas prix. Un jour, il reçoit un exemplaire à son nom d’Information Juive. Et s'il était en fait juif ? S'enclenche le récit d'une obsession qui mènera à la mort, celle de l'autre au cœur de soi.
Vous ne désirez que moi, soit la relation de Yann Andréa avec Marguerite Duras qui  "ne lui laisse plus aucune liberté, il doit mettre les mots sur ce qui l’enchante et le torture". Ce motif d'un amour qui consume mais qui s'avère trop essentiel à celui qui le vit pour être totalement détruit, est aussi un motif présent dans toute l'œuvre de l'écrivaine. L'obsession pour la fin, la mort est récurrente dans ses écrits comme dans ses œuvres de cinéma.  Le récit de Yann Andréa filmé par Claire Simon est donc l'occasion idéale de parler de l'obsession durasienne dans le cadre de notre cycle sur les obsessions au cinéma.