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Après "X" et "Pearl", Ti West conclut sa singulière trilogie terrifique avec "MaXXXine", sorti en salles le 31 juillet. Si le premier film n'a pas vraiment trouvé son public, avec moins de 50 000 entrées en France, et le second son distributeur, conduisant à un passage direct en VOD, le bouche-à-oreille, internet et Netflix ont consacré le succès de la triade X. Grâce à trois volets bien distincts par leurs époques et leurs approches, mais réunis par une vision unique et l'interprétation sans faille de Mia Goth, la trilogie aborde la soif de désirs inassouvis et la quête de célébrité au coeur d'une Amérique puritaine. À la fois drôles, gores, esthétiques, déroutants et bourrés de références, X, Pearl et MaXXXine composent une des partitions d'horreur les plus réussies de ces dernières années. Focus sur un univers malsain qui a peut-être encore à raconter...
Les langues sont autant un facteur de diversité et de richesse à l’échelle du monde qu’elles peuvent aussi causer bien des problématiques. Et le septième art ne déroge pas à la règle dans certains pays voire certaines régions du monde. Le cas du Québec, province canadienne francophone, en est le parfait exemple, entourée d’un public anglophone de toutes parts (des États-Unis aux autres provinces canadiennes).
On en reste coi. Le souffle court, d'où percent parfois, malgré tout, quelques paroles mal assurées à l’attention de son entourage, ou de soi-même, quand les lumières se rallument. Le film vient de se terminer et, si nous connaissons désormais la destination du voyage, le sol se dérobe malgré tout un peu sous nos pieds : pris par une fin inspirante, galvanisante, jamais vue… et qu’importent les superlatifs, puisqu’elle est tout simplement inoubliable. L’extrême pointe d’une œuvre qui cristallise son essence et la grave dans nos souvenirs de cinéphile. La rédaction du MagduCiné vous propose sa sélection, forcément subjective, de ses apothéoses de cinéma préférées. Vous êtes prévenus : les spoilers sont inévitables.
Dans son dernier film, Le Garçon et le héron, Hayao Miyazaki met en scène un jeune garçon dont la mère vient de mourir... qui part à l'aventure et à sa rencontre. Une quête d'identité à peine masquée dans un dédale de couleurs et de souvenirs, de feu aussi. Cette rencontre entre un personnage enfant et sa mère, elle aussi encore enfant, constitue un paroxysme dans la représentation de la quête d'identité au cinéma. Céline Sciamma l'a elle aussi mis en scène dans Petite maman.  Dans les films qu'elle réalise ou pour lesquels elle est scénariste, la construction de l'identité est au cœur des réflexions. Analyse en quelques films.
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Le Prestige, tour de passe-passe cinéphile, donne à voir la nature destructrice de l'obsession. Le film de Christopher Nolan voit s'affronter deux prestidigitateurs, investis corps et âme pour créer le meilleur tour de magie. Une course à l'invention, à l'innovation, en recherche effreinée du spectacle parfait, dont le coût iniminaginable dépasse ce que l'on est. Secrets, mensonges, trahisons, voilà l'amère contrepartie d'une vie de magicien, une vie vouée à la représentation qui ne doit révéler aucune part de son mystère, même dans les cercles les plus intimes.