Black Dog : En écho peut-être à White God, le pamphlet du hongrois Kornél Mundruczó, lui-même sans doute un clin d’œil au White Dog de Samuel Fuller, Black Dog relate la relation entre un homme et un chien, les deux ostracisés comme les personnages canins et humains des films suscités. Une réussite impressionnante.
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Le ciné, ma passion. L’écriture, mon Graal.
Je tente de combiner les 2 sous la forme d’un avis, d’un éloge, d’un commentaire, d’une critique en somme.
Ce n’est pas mon métier et ne le sera jamais, mais c’est ce que je fais de plus plaisant et de plus personnel par les temps qui courent.
Ces derniers mois, j’ai craqué pour : Carlos Reygadas, Roni Elkabetz, Hiam Abbass, Steve McQueen, Lynne Ramsay, James Franco, David Gordon Green, Jia ZangKhe, Wang Bing, Kim Ki Duk, Hirokazu Kore Eda, Kiyoshi Kurosawa, Pablo Berger, Lars von Trier, Panos H. Koutras, Félix van Groeningen, Miguel Gomes, Çağla Zencirci, Nuri Bilge Ceylan, Emir Baigazin, François Ozon, Philippe Garrel, Alain Guiraudie, Thomas Cailley, Abdellatif Kéchiche. Pour leur film en fait, plutôt.
Le Jardin zen : Inconnue chez nous malgré déjà 7 longs métrages à son actif, la cinéaste Naoko Ogigami manie un langage aussi sérieux que teinté d’ humour pour dénoncer subtilement certains travers de sa société japonaise bien-aimée.
Dernier film d'Andrea Arnold, "Bird" mêle réalisme social et poésie à travers l'histoire d'une jeune fille, Bailey, en quête de liberté et de sens. Loin de la norme, ce film initiatique explore les thèmes de l'amitié, de l'amour et de la résilience au milieu de la pauvreté et du chaos. À travers une bande-son énergique et un réalisme frappant, Arnold signe une œuvre émouvante, portée par des personnages atypiques et une symbolique forte de l'oiseau, symbole de liberté et d'évasion.
"Quand vient l’Automne" : il ne faudrait pas que l’automne de François Ozon arrive, que son cinéma se dessèche telles les feuilles mortes. Ce nouveau film est assez plat et vain, et se laisse regarder sans plaisir, mais sans déplaisir non plus.
Paradise is burning : Aidé de l’acteur Alexander Öhrstrand à l’écriture, la cinéaste peint sans misérabilisme le coming of age de trois sœurs laissées à l’abandon .
Dos Madres : Ce premier film de Victor Iriarte est une heureuse découverte pleine de surprise, basée sur des faits réels dramatiques de vols massifs d’enfants en Espagne, depuis l’époque franquiste jusque dans les années 90
The Bikeriders : Quand les vrombissements des motos évoquent bien plus qu’une épopée de motards, et racontent l’histoire des individus et d’un groupe.
Et si Michel Franco n’était pas le misanthrope qu’on veut nous faire croire ? "Memory", un film délicat sur la mémoire, l’identité et l’amour, montre qu’il sait aussi être empathique, sans tomber dans la banalité.
Marcello Mio : Une fable plutôt pâlotte sur l’absence du père, doublée d’un questionnement sur l’identité des acteurs, et notamment des « népo-acteurs » lestés d’héritage.
Los Delicuentes : sous prétexte d’un cambriolage bancaire, Rodrigo Moreno nous emmène sur de nombreux et lumineux chemins de traverse , à l’instar de ses compagnons du nouveau cinéma argentin. Préparez-vous à une évasion romanesque !
Une famille, premier passage de Christine Angot derrière la caméra, est un film percutant, très personnel et pourtant essentiel à tous, sur le sujet tabou de l’inceste.
"Scandaleusement vôtre", de la britannique Thea Sharrock n’est ni fait, ni à faire. C’est un film qu’il ne fallait surtout pas faire, pas dans cette version insipide, taillée à la hache.