Frankenstein-Au-nom-du-pere-avis
Dans le cadre de sa série "Les classiques de l'horreur", la maison d'édition Glénat poursuit son exploration des grands mythes gothiques, avec "Frankenstein - Au nom du père". Après une relecture audacieuse du Dracula de Bram Stoker, les auteurs Marco Cannavo et Corrado Roi s'attaquent cette fois au chef-d'œuvre de Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne, un texte ô combien séminal de la littérature anglaise. Librement inspiré de l’œuvre originelle, cet album renouvelle le mythe tout en respectant les grandes lignes du récit.
White-Only-avis
Alors que la ségrégation raciale avait encore cours dans les États sudistes, Althea Gibson est devenue la première championne américaine de tennis noire, s’érigeant de ce fait en symbole de résilience et de lutte. "White Only" (éditions Glénat), de Julien Frey et Sylvain Dorange, permet de redécouvrir cette figure incontournable du sport et de la lutte pour les droits civiques. 
Calle-Malaga-histoire-complete-avis
Avec "Calle Malaga", Mark Eacersall et James Blondel livrent un récit introspectif et taciturne, aux teintes mélancoliques, qui explore les méandres psychologiques d'une cavale, sur fond d'atmosphère méditerranéenne. L'intrigue, sobre et taiseuse, se déploie autour d'un homme solitaire, Saïd, réfugié dans une résidence presque déserte sise dans une station balnéaire espagnole. Armure dressée contre un passé menaçant, cet isolement est bousculé par l'apparition d'un voisin dont l'enthousiasme chaleureux contraste nettement avec l’attitude froide et distante du protagoniste.
Chere-Maman-avis
Dans "Chère maman", Sophie Adriansen et Mlle Caroline s’attaquent à un sujet délicat et douloureusement universel : l'emprise toxique d'une mère sur sa fille. Ce roman graphique, publié aux éditions Glénat, décortique les mécanismes insidieux d'une relation empoisonnée, et les conséquences psychologiques durables qu’elle entraîne.
« - Mais qu’est-ce qui se passe ? Le petit est malade ? - Non non, penses-tu… Je passais… Comme ça… - Tu ne devais pas venir en ville, pourtant. - Ils m’ont téléphoné du crédit hôtelier. - Le crédit hôtelier ? Ce n’est pas par ici… Où est la voiture ? - Euh, place Jeanne d’Arc. - A la station des cars ? Ce n’est pas possible. Tu me suis ? - Ah, parce que j’aurais des raisons de te suivre ? - Non, mais si tu continues, je pourrais bien t’en donner ! Tu commences à m’embêter, tu sais ! »
L-age-de-deraison-avis
Avec son titre à la fois ironique et évocateur, "L’Âge de déraison", de Dounia Georgeon au scénario et Pascal M. au dessin, interroge avec subtilité et sensibilité le regard que nous portons sur le vieillissement, la liberté retrouvée et la réinvention de soi à l’aube du grand âge. Parue chez Steinkis, cette bande dessinée s'inscrit parfaitement dans une époque où l’âge ne doit plus être synonyme de renoncement mais au contraire, de renaissance.
Regards-avis
Avec "Regards", publié aux éditions Glénat, J. Personne échafaude une œuvre singulière, d'une grande audace graphique, et qui, à travers le destin de Luc, jeune aspirant réalisateur, brutalement plongé dans l’obscurité après un accident de voiture, propose une réflexion autour de la cécité. Ce roman graphique interroge la résilience humaine, les limites de nos ambitions et notre rapport à la société lorsqu'elle se détourne ou s'apitoie.
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"#Les Mémés : Punks à chien", cinquième opus des aventures désopilantes signées Sylvain Frécon, paraît chez Fluide Glacial. L'album marque un retour aussi jubilatoire que décapant des désormais incontournables Lucette, Huguette et Paulette. Véritables punkettes octogénaires, ces anti-héroïnes à la dérision corrosive et au verbe acéré n'ont rien perdu de leur mordant, bien au contraire.