« Malgré la plaisanterie, il sentit la tension monter entre eux. C’était illégal pour un homme et une femme d’être dans la même chambre sans un certificat de mariage. Le service de sécurité de l’hôtel avait le droit d’entrer à tout moment. « Contrôle de routine ! » Certaines chambres cachaient même des caméras vidéo. »
Parutions anciennes
Parutions anciennes
Pour vous, on décrypte tout : des grands romans classiques à (re)découvrir, des chefs-d’oeuvre français ou étrangers, mais aussi des ouvrages plus confidentiels, voire oubliés.
« - Avenue Matignon, j’achète !!!
- 22 000 Frs !
- J’ai les trois rouges. Je vais construire…
- 15 000 la maison !
- Moi j’arrête !
- … Moi aussi ! Définitivement ! Car en acceptant des humains ce jeu stupide, nous commençons à altérer notre position d’intransigeance… Ce Jean-Ferdinand Choublanc cherche à nous corrompre !
- Je partage l’avis de Toth, vénérable Anubis ! ce jeu crée des besoins typiquement humains, indignes de notre communauté…
- Qu’en dis-tu, Bast ?
- Je crois qu’en effet nous renions notre condition en nous abaissant à un comportement humain… »
« J’ai un terrible problème avec la vérité. Je ne peux pas imaginer ce qui risque d’arriver une fois qu’on l’a énoncée. Ce que je vois, c’est que tout s’arrête et que la vérité une fois dite, comme une avalanche, bloque toutes les routes, en avant comme en arrière. »
« Ça, dit-elle, c’est le venin du serpent qui a tué mon père. On a attrapé le serpent qui l’a mordu et on lui a retiré son venin. Après la mort de mon père, on a donné le venin à ma mère afin qu’elle ait toujours devant les yeux cet emblème du triomphe de l’homme sur le serpent. C’est ce que je possède de plus précieux. »
"Le Maître Golem : Tome 1" d'Élodie Alauzet est un roman fantastique, une aventure magique qui transcende l'existence de son héros Simon.
« Je me sens brisée et piégée dans ce passé. J’ai envie que ces sensations… disparaissent. Qu’elles me laissent tranquille. »
« Des hauteurs occidentales accompagnant la lente descente des glaciers, les eaux se déversaient, les vents soufflaient ; à l’est l’océan dominait, avec ses saisons de pêche et les marées capricieuses, les plages désertes… jonchées d’ossements de baleines et de lions de mer. Où que l’on se tourne, le regard revenait sur les vagues et les quarantièmes rugissants, sans toucher un seul empan de terre. Ainsi se présentait la planète dans ces latitudes extrêmes que ses habitants se plaisaient à appeler « le monde du bout du monde », comme si c’était un motif de fierté. »
« Plus tard, nous sommes arrivés au bord de la mer, où nous avons pu voir le sommet de gratte-ciels immergés saillir des eaux. Au moment du reflux, des flots d’écume blanche se sont mis à rouler en cascade le long de leurs innombrables fenêtres… »
« En général, le mur qui ceint le monde physique est impénétrable. Mais, l’histoire recèle maintes descriptions de portails entre notre monde et des mondes voisins. Le plus souvent, ces récits parlent de zones fragiles où le tissu spatio-temporel se déchire légèrement. Même s’il n’est pas aisé de les franchir, ces régions offrent u accès direct au royaume de l’esprit. De tels portails sont rares, et indécelables pour la plupart des humains. Toutefois, on pense que certains êtres particulièrement purs et innocents ont la faculté de percevoir ces passages sacrés. »
« Que ce soient des frères sur la rivière du Bois Brûlé ou des généraux sur une île du Pacifique, les garçons cherchent toujours un endroit où s’affronter. »
« Les paroles acquièrent de la force quand elles viennent du fond de l’âme, dit Rinto. Elles doivent couler comme l’eau d’un ruisseau, libres comme l’air qu’on respire. »
« - Tout le monde pense que tu es devenu sot, Tosarot mon maître. Qu’en est-il vraiment ?
- C’est en partie vrai. J’ai vieilli, je suis fatigué et ma belle Rambhai me trompe avec un amant à quatre pattes… Mais tu m’as enseigné toi-même que si un homme se fait passer pour plus sot qu’il n’est, il continue à être astucieux. »