« J’ai compris que la forme suprême de l’art, ce sont les affaires. Une affaire qui roule est le meilleur des arts. On pourrait même appeler ça le « business art » : les affaires qui marchent, c’est chouette. Gagner de l’argent est satisfaisant. C’est de l’art. »
Inscrit23 juin 2019
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« Son tableau, Nichols Canyon, achevé à la fin de 1980, est dessiné de mémoire. Il veut transmettre – à travers les lignes ondulantes et séduisantes – la liberté de rouler à toute allure dans les collines, de naviguer dans les virages, d’affronter les montées et les descentes du voyage. »
« Malgré la plaisanterie, il sentit la tension monter entre eux. C’était illégal pour un homme et une femme d’être dans la même chambre sans un certificat de mariage. Le service de sécurité de l’hôtel avait le droit d’entrer à tout moment. « Contrôle de routine ! » Certaines chambres cachaient même des caméras vidéo. »
« Tu sais, parfois, notre dessin nous parait plat et sans relief juste parce qu’on a réussi à être simple. D’autres fois, c’est parce qu’en effet, on a foiré. Mais on ne règle pas le problème en se mettant une plume dans le derrière. On le règle avec de la rigueur. »
« - Tu ne vois pas ce que j’essaye de faire ? C’est pour nous deux que…
- Je sais. Je sais que tu penses faire ça pour nous, mais… Hélène, c’est la maison de mon père… ça faisait partie des règles.
- Attends, tu es sérieux ? Ces règles, on ne les a jamais suivies. Ni toi, ni moi. Jamais. »
« - Avenue Matignon, j’achète !!!
- 22 000 Frs !
- J’ai les trois rouges. Je vais construire…
- 15 000 la maison !
- Moi j’arrête !
- … Moi aussi ! Définitivement ! Car en acceptant des humains ce jeu stupide, nous commençons à altérer notre position d’intransigeance… Ce Jean-Ferdinand Choublanc cherche à nous corrompre !
- Je partage l’avis de Toth, vénérable Anubis ! ce jeu crée des besoins typiquement humains, indignes de notre communauté…
- Qu’en dis-tu, Bast ?
- Je crois qu’en effet nous renions notre condition en nous abaissant à un comportement humain… »
« J’ai un terrible problème avec la vérité. Je ne peux pas imaginer ce qui risque d’arriver une fois qu’on l’a énoncée. Ce que je vois, c’est que tout s’arrête et que la vérité une fois dite, comme une avalanche, bloque toutes les routes, en avant comme en arrière. »
« Ça, dit-elle, c’est le venin du serpent qui a tué mon père. On a attrapé le serpent qui l’a mordu et on lui a retiré son venin. Après la mort de mon père, on a donné le venin à ma mère afin qu’elle ait toujours devant les yeux cet emblème du triomphe de l’homme sur le serpent. C’est ce que je possède de plus précieux. »
« La vraie question n’est pas de savoir comment on peut aller dans l’espace… mais pourquoi y aller. »
« La vie a des ratés comme une jouvencelle a ses humeurs. »
« - Vous venez de la grande ville, hein ? C’est pour vous qu’ils veulent la construire, cette autoroute… J’espère que vous êtes contente !?
- Je ne suis pas contente du tout ! Ça risque de perturber l’équilibre de toute la région ! »
« - Monsieur [Diderot], sachez que je suis sage-femme jurée au Châtelet et donc habilitée par le tribunal dans certaines affaires ! Je suis également maîtresse et mes apprenties sont formées selon les règles de l’art !
- Ainsi vous êtes sage-femme ? Mais qui, aujourd’hui, fait encore appel à une sage-femme quand on peut appeler un accoucheur ? C’est ça la modernité, le progrès ! Je crains même, madame, que vous ne soyez déjà une espèce en voie de disparition, si j’en crois l’article publié dans notre encyclopédie par M. Tarin… »