- Vous étiez indécise, donc !
- Plus que cela, j’étais rebelle ! A la fin de ma journée impartie, j’avais décidé d’opter pour la chanson de geste.
- La chanson de geste ?
- La chanson de Roland, cela t’évoque quelque chose ?
- Non. Vraiment
Max ne connaissait pas plus l’œuvre que le genre.
- C’est un récit en vers relatant des exploits guerriers. La chanson de Roland, qui date du Moyen-Age, est la plus connue en France… un genre encore plus désuet que la farce.
…
Madame Schmidt avait dû percevoir son embarras.
- C’est un genre littéraire pour les professeurs de français dépressives, si tu préfères, lui dit-elle en repositionnant ses cheveux derrière l’oreille.
Inscrit23 juin 2019
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N°1 de la collection "25 images"en hommage à Frans Masereel, "La forêt" du dessinateur Suisse Thomas Ott mérite une exploration attentive.
« Voici la situation : J’ai été nommé juge de cette colonie pénitentiaire et j’ai un seul principe : la culpabilité ne fait jamais de doute. »
« On ne doit jamais fuir son devoir, dit-elle en fixant Sota d’un regard dépourvu de la moindre parcelle d’hésitation. »
« Et voici vos nouveaux documents, sir. Votre père avait en son temps fait la même demande, M. Winczlav. Cependant, pour une raison administrative que j’ignore, elle n’avait pas abouti. Mais aujourd’hui, c’est réglé. Dorénavant, vous vous appelez officiellement Thomas Vanko Nerio Winch. »
« Je crois que je suis enceinte des viols de ce porc d’aubergiste. Si c’était le cas, je voudrais que tu me débarrasses de ce monstre. »
« Ça a l’air d’un tel ennui. La famille, les enfants, le sport, un prêt, les réunions parents-profs, l’entrainement de hockey, une terrasse en bois traité, tailler la haie… »
Le Fendeur : « Boris disait toujours qu’on ne choisit pas ses amis, que c’est la vie qui les choisit pour nous. »
« C’est moi qui dois te remercier, Tate, répondit-elle, puis elle pensa : C’est toi qui as tout fait, Tate, ça a toujours été toi. Une partie de son cœur allait vers lui, l’autre se protégeait. Il attendit une minute et, voyant qu’elle ne disait rien de plus, il s’apprêta à partir. Mais au moment où il montait sur son bateau, il ajouta : « Kya, quand tu me vois dans les marais, s’il te plait, ne te cache pas dans les hautes herbes comme un petit faon. Si tu m’appelles, on pourrait partir en exploration ensemble. Tu veux bien ? » »
« Tu verras, Maryvonne, un jour je viendrai te chercher au volant de ma nouvelle Mercedes. »
« - Bon, écoute, papa est mort il y a un mois. Ça vaut bien une petite discussion.
- Je suis désolée.
- C’est tout ?
- Il faut que j’avance. »
« Le gros problème, dit Schmolde de sa voix apathique, c’est le problème des cadavres. Nous n’aurons bientôt plus de place pour les fosses. C’est pourquoi nous sommes obligés de creuser des fosses très profondes, et d’attendre qu’elles soient pleines pour les fermer. Mais même ainsi, je n’aurai bientôt plus de terrain. »