« Que ce soient des frères sur la rivière du Bois Brûlé ou des généraux sur une île du Pacifique, les garçons cherchent toujours un endroit où s’affronter. »
Inscrit23 juin 2019
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« Change d’objectif, réfléchis à celui que tu étais, celui que tu es et celui que tu aimerais devenir. Mais avant ça, tu vas être obligé de composer avec les gens qui viennent ici au lieu de les prendre de haut. Certains spécimens sont certes de la racaille, mais ils n’en restent pas moins des êtres humains. »
« - Peu importe si l’enfant se trompe. Cette phrase ignoble que disent les ennemis de l’art : « Mon gosse de huit ans peut le faire. » Il faut la retourner. Si un enfant a le sentiment qu’il peut le faire, c’est que l’œuvre lui a ouvert une porte qui ne se refermera jamais. L’envie de participer. D’imiter : mes gribouillis enfantins se fracassaient face à la perfection d’Astérix. Devant Astérix, la porte de l’art me restait fermée. Quelques années après, elle s’est ouverte grâce à Chagall.
- Donc une pizza, ça ne dure pas, puisqu’on la digère. Tandis que Chagall, c’est pour toujours ? »
« Je m’en souviens… Il y a deux voies : celle de la science, celle de l’imagination… Il faut les arpenter tour à tour… passer de l’une à l’autre… trouver de nouveaux repères… »
« - Où suis-je ?
- Nulle part, t’es juste foncedé
- Je ne comprends pas
- C’est le principe. Dis-toi juste qu’il n’y a plus d’espace et plus de temps. T’es nulle part et partout toujours et jamais. »
« Les paroles acquièrent de la force quand elles viennent du fond de l’âme, dit Rinto. Elles doivent couler comme l’eau d’un ruisseau, libres comme l’air qu’on respire. »
« - Tout le monde pense que tu es devenu sot, Tosarot mon maître. Qu’en est-il vraiment ?
- C’est en partie vrai. J’ai vieilli, je suis fatigué et ma belle Rambhai me trompe avec un amant à quatre pattes… Mais tu m’as enseigné toi-même que si un homme se fait passer pour plus sot qu’il n’est, il continue à être astucieux. »
« On se lasse très vite des objets… Ça fait deux mois que je la conduis et au final, c’est juste une voiture… une jolie voiture, mais c’est juste une voiture. Crois-moi… Vis cette aventure à fond, va jusqu’au bout ! L’argent, c’est secondaire. Ça… ça te passe au travers. »
« Les messages porte-bonheurs. Ils ne doivent pas être trop originaux, ni trop évidents. »
« Pour moi, le jeu d’échecs se résume à un immense chantier de démolition. Si vous voulez faire tomber une tour… servez-vous des pions. C’est la pièce la plus faible… mais ensemble, ils sont redoutables. »
« Je suis ton mari. »
Tsû s’inclina, les mains posées sur le sol.
« Oui, je suis votre femme. »
Elle restait inclinée avec affectation. Il se pencha vers elle et dit :
« Promets-moi de m’obéir. »
La tête toujours baissée, elle répondit :
« C’est vous qui devrez me faire obéir. »
L’officier fronça les sourcils.
« Bon. Mais au moins, dans la mesure où tu m’as pris pour mari, tu respecteras bien la fidélité conjugale ? »
La jeune femme releva la tête :
« Je me ferai une joie de la trahir. »
Le visage enflammé par la colère, l’officier s’écria :
« Que dis-tu ? »
Et il lui fit répéter ce qu’elle avait dit. »
Avec audace et sans se laisser déconcerter, Tsû répéta :
« Vous avez bien entendu. Je… je ne ressens nullement l’obligation de vous être fidèle, et si l’occasion se présente, je vous tromperai ! »
« Hé, je sors. Tu restes en dehors de ma "fucking" chambre, Stevie. »