« On se lasse très vite des objets… Ça fait deux mois que je la conduis et au final, c’est juste une voiture… une jolie voiture, mais c’est juste une voiture. Crois-moi… Vis cette aventure à fond, va jusqu’au bout ! L’argent, c’est secondaire. Ça… ça te passe au travers. »
Inscrit23 juin 2019
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« Les messages porte-bonheurs. Ils ne doivent pas être trop originaux, ni trop évidents. »
« Pour moi, le jeu d’échecs se résume à un immense chantier de démolition. Si vous voulez faire tomber une tour… servez-vous des pions. C’est la pièce la plus faible… mais ensemble, ils sont redoutables. »
« Je suis ton mari. »
Tsû s’inclina, les mains posées sur le sol.
« Oui, je suis votre femme. »
Elle restait inclinée avec affectation. Il se pencha vers elle et dit :
« Promets-moi de m’obéir. »
La tête toujours baissée, elle répondit :
« C’est vous qui devrez me faire obéir. »
L’officier fronça les sourcils.
« Bon. Mais au moins, dans la mesure où tu m’as pris pour mari, tu respecteras bien la fidélité conjugale ? »
La jeune femme releva la tête :
« Je me ferai une joie de la trahir. »
Le visage enflammé par la colère, l’officier s’écria :
« Que dis-tu ? »
Et il lui fit répéter ce qu’elle avait dit. »
Avec audace et sans se laisser déconcerter, Tsû répéta :
« Vous avez bien entendu. Je… je ne ressens nullement l’obligation de vous être fidèle, et si l’occasion se présente, je vous tromperai ! »
« Hé, je sors. Tu restes en dehors de ma "fucking" chambre, Stevie. »
« - Société TCS ?
- Bonsoir monsieur. Vous avez préparé vos cartons ?
- J’ai seulement deux valises.
- C’est tout ?
- Oui, juste le nécessaire… Je laisse le reste à ma femme.
- Bon… On devrait arriver à Tokyo vers dix heures.
- Parfait.
- Prêt pour le grand saut ?
- … »
« Il y a très longtemps, un ours vivait sur le mont Changbai. Il priait chaque jour les dieux de le changer en humain. A la fin, les dieux furent émus. L’ours s’était changé en une belle femme. »
« Le rez-de-chaussée de la banque était pavé de dalles d’armoise noire scellées dans du béton. Si vous aviez des talons en cuir, voire munis de fers pour en empêcher l’usure inégale, l’écho de vos pas annonçait votre présence. Mais dans l’antichambre de Connor, tout était recouvert de tapis. Si bruyant que vous ayez été jusque-là, vous pouviez maintenant vous prendre pour un chat marchant sur du velours. »
Dans la collection 25 images en hommage à Frans Maseerel (1889-1972), dessinateur belge inventeur du « roman sans parole »,...
Jour 2 « Il y a un problème, camarades. Une fuite vers l’extérieur du bâtiment a été repérée… On a trouvé des cadavres d’animaux, des rats surtout, mais le risque de transmission à l’homme est réel. On m’a déjà signalé quelques cas… On n’arrête rien mais il faut surveiller cela de très près."
« Durant les dix-sept années de ta vie, j’ai eu en vue cette heure de ton mariage. En faisant ton éducation, j’ai songé à deux personnes : la mère de ton mari et ton mari lui-même. C’est pour sa mère que je t’ai appris à préparer et présenter le thé à une personne âgée, à te tenir devant elle comme il sied, et à écouter en silence ses paroles, soit de louange soit de blâme. En tout cas, je t’ai dressée à te soumettre, de même qu’une fleur subit le soleil et la pluie.
C’est pour ton mari que je t’ai initiée à la manière d’orner ta personne, de t’adresser à lui, sans mot dire, par l’éloquence des yeux et de l’expression, et à… mais ces choses tu les comprendras quand l’heure viendra et que tu seras seule avec lui. »
« Il faut être l’enclume ou le marteau ». C’est dans les rapports entre l’homme et la femme que ce mot de Goethe prend tout son sens. Dame Vénus, dans ton rêve, te l’a dit aussi au passage. Le pouvoir de la femme repose sur la passion de l’homme, et elle sait en tirer parti s’il ne se tient pas sur ses gardes. Etre un esclave ou un tyran : l’homme n’a pas d’autre choix. S’il abandonne, il sentira sur sa tête le poids du joug et il tâtera du fouet. »