Anti-Squat est une société à but lucratif. Son activité consiste à engager des personnes pour occuper des locaux vides plutôt que de risquer qu'ils se fassent squatter. A la recherche d’un emploi dans l’immobilier, Inès postule par Internet
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« Ce matin, une petite fille s’est mise à danser devant une toile de Degas. Elle imitait les ballerines. Sa maman l’a regardée faire un moment, et puis, elle a posé son sac… et s’est mise à danser avec sa fille. »
« Chaque tapis est tissé par les mains de mes tantes et cousines écrivant notre héritage sur la laine teinte, tels l’encre et le papier. Nous parlons des vies que nous avons vécues des gens que nous aimons… »
« Le conducteur arrête l’essuie-glace. Les phares découpent un halo dans les ténèbres et les lampes, placées à intervalles réguliers au plafond du tunnel, se mettent à filer au-dessus de sa tête, telles des balles de tennis brillantes. Le train fonce toujours à toute allure. Il est huit heures 31 minutes et 40 secondes… »
« GRRR ! MALÉDICTION ! Tu as pris la mauvaise décision ! Malédiction sur toi au nom de tous les habitants de la planète CHEUM ! Et tu seras punie Léonie ! Il fallait nous écouter !! »
« - Pourquoi tu veux faire une histoire comme ça, Oleg ? C’est quoi l’idée ? Traiter de la colère grandissante de l’homme occidental ? Du sentiment d’humiliation ? Prouver que tu peux parler du monde présent ?... Reconnecter vaguement avec les origines russes de ton père ?
- Tu veux savoir ce que j’en pense ?
- Comme toujours.
- C’est bidon… Ça ne te ressemble pas… »
Pour nous parler de cinéma, Michel Gondry fait de Marc (Pierre Niney) son double en train de tenter de finir un film en tant que réalisateur. Une comédie réussie, fraiche et réjouissante
Un homme désigné par la lettre B arrive par le train à Bruxelles. A l’hôtel Métropole (5 étoiles), il demande après A qui devrait l’attendre. Il s’agit d’une jeune femme qui arrive peu après et le cherche à son tour
Eric : « Je n’avais jamais songé un seul instant à quitter ma mère. Pour aller où ?... J’étais aussi dépendant d’elle matériellement, qu’elle l’était de moi affectivement. C’était juste du chantage pour obtenir plus. »
L’oncle Maurici « Après les Pères Fondateurs viennent Maur I Gensana et Josefina Portabella ; Margarida Bordagi, mariée avec le fils des précédents, Antoni II Gensana i Portabella. La silencieuse et fanée Pilar Prim i Prat, patiente épouse de l’insigne poète don Maur II Gensana i Bardagi, rival sur le terrain félibréen de tout poète dont il pouvait avoir connaissance. Presque Maître en Gai Savoir (Fleur naturelle en 1891, Églantine en 1896) et frère de la mystérieuse, bellissime et tragique Carlota Sans Terre Gensana, ma mère biologique, Miquel, la mère dont je ne peux me souvenir qu’en rêve ou grâce à ce daguerréotype. (Miquel se rappelait que lorsque sa maison était sa maison, le daguerréotype de la tante Carlota était dans la galerie, au-dessus de ce kentia qui n’arrêtait pas de pousser, en hommage.) Et après, maman Amèlia, qui vécut le moment de splendeur économique du textile avec son mari, Anton III le Fabricant, mon père adoptif abhorré. Et l’arbre prenait fin avec les enfants de maman Amèlia, Père I le Fugitif er les deux tantes que tu n’as pas connues, Elionor et Elvira. »
Bien qu’en anglais, le titre est très parlant. Ce que nous annonce Fukada, c’est sa foi en la vie et l’amour, même si Love life nous montre que la vie n’est pas qu’une succession de bons moments à côtoyer celles et ceux qu’on aime.
« C’est étrange, nous sommes au beau milieu d’une guerre qui semble sur le point de se conclure. Nous sommes submergés par les intrigues politiques, les luttes de pouvoir, les espions, les personnes qui font semblant d’être aux côtés de la révolution mais qui veulent juste se remplir les poches aux dépens de la patrie… et moi, je préfère parler de la femme que j’aimais avec un morveux. »