« Vous voyez, parfois, je me dis que la fin du monde a eu lieu. Pas comme dans les films. Discrètement. Pendant qu’on ne regardait pas. On s’est habitués à ce que tout soit détraqué. On n’y fait même plus attention. »
Inscrit23 juin 2019
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« - Chaque nœud est une lettre, elles composent une mosaïque de fleurs, de formes et de motifs qui sont ses mots, son langage. Tout cela signifie que le tapis est un…
- Un message ?... Une histoire ?
- C’est ça. Chaque tapis raconte sa propre histoire. Par exemple, j’ai dit aux clients français que ce tapis a été tissé pour un mariage heureux. On ne fait qu’effleurer les choses. »
« La folie des hommes a gâché mes plus belles années. On ne se remet jamais vraiment d’une jeunesse abîmée… »
« Luc : Je connais cette sorte de chiens. J’en ai gardé un du même genre il y a quelques années… Ils sont têtus comme des bourriques !... Arrivé au coin de la rue, j’ai jeté un coup d’œil derrière moi. J’étais sûr que j’allais devoir affronter son regard suppliant… Et puis non ! Il avait disparu… Sûrement parti rejoindre son maître quelque part… C’est là que je me suis rendu compte que j’avais oublié mon sandwich sur le banc !
Gilbert : Ah !... D’accord !... Si tu veux mon avis, c’était le but de la manœuvre… Ton sandwich n’est pas perdu pour tout le monde ! »
"Regarde ce que tu vaux aux yeux de ton paternel !"
« - La centrale va être inondée, c’est ça ? Vous n’avez qu’à la mettre à l’arrêt !
- Ce n’est pas si simple, monsieur. On n’arrête pas quatre réacteurs nucléaires comme on débranche un frigo. »
Anti-Squat est une société à but lucratif. Son activité consiste à engager des personnes pour occuper des locaux vides plutôt que de risquer qu'ils se fassent squatter. A la recherche d’un emploi dans l’immobilier, Inès postule par Internet
« Ce matin, une petite fille s’est mise à danser devant une toile de Degas. Elle imitait les ballerines. Sa maman l’a regardée faire un moment, et puis, elle a posé son sac… et s’est mise à danser avec sa fille. »
« Chaque tapis est tissé par les mains de mes tantes et cousines écrivant notre héritage sur la laine teinte, tels l’encre et le papier. Nous parlons des vies que nous avons vécues des gens que nous aimons… »
« Le conducteur arrête l’essuie-glace. Les phares découpent un halo dans les ténèbres et les lampes, placées à intervalles réguliers au plafond du tunnel, se mettent à filer au-dessus de sa tête, telles des balles de tennis brillantes. Le train fonce toujours à toute allure. Il est huit heures 31 minutes et 40 secondes… »
« GRRR ! MALÉDICTION ! Tu as pris la mauvaise décision ! Malédiction sur toi au nom de tous les habitants de la planète CHEUM ! Et tu seras punie Léonie ! Il fallait nous écouter !! »
« - Pourquoi tu veux faire une histoire comme ça, Oleg ? C’est quoi l’idée ? Traiter de la colère grandissante de l’homme occidental ? Du sentiment d’humiliation ? Prouver que tu peux parler du monde présent ?... Reconnecter vaguement avec les origines russes de ton père ?
- Tu veux savoir ce que j’en pense ?
- Comme toujours.
- C’est bidon… Ça ne te ressemble pas… »