Dans "La Classe ouvrière va au paradis", Elio Petri livre un film politique percutant, loin du dogmatisme militant, en suivant le parcours de Lulù Massa, un ouvrier modèle dont la vie, marquée par la brutalité du travail et l’aliénation, finit par se confronter à la dure réalité sociale et syndicale de l’Italie des années 70. Grâce à une mise en scène expressive, un montage nerveux et la musique envoûtante d'Ennio Morricone, Petri dresse un portrait sans concession du monde ouvrier, de ses rêves et de ses désillusions, tout en interrogeant la lutte des classes et ses limites. Un film intemporel qui résonne encore aujourd’hui.
Films Classiques
Films classiques : Qui a dit que les œuvres cultes étaient intouchables ? Un point de vue différent, une nouvelle contextualisation… On a toujours quelque chose à dire sur les films classiques.
Après presque quinze ans d'écriture et de tournage, Sergio Leone sort son dernier film en forme de fresque historico-policière, qui reflète surtout le passé et les sentiments du cinéaste.
Un film de guerre ambitieux sur un sujet méconnu. Mais aussi le portrait d'une génération d'hommes fracassés tant par la guerre que par la paix.
Jusque là classique, le film était un whodunnit (qui a fait le coup?) dans le plus pur esprit du genre mais à la faveur d'une pirouette stylistique, le personnage de Suzy Kendall se casse la cheville et doit rester alitée. Pourquoi ne pas aller tous s'enfermer dans la villa de son étrange oncle pendant son opportun séjour à Paris ? De l'énigme comme conductrice de l'intrigue, on arrive alors à un jeu du chat et de la souris entre jolies victimes et le tueur.
"I'm an oil man !" s'exclame à plusieurs reprises Daniel Plainview. Seulement, jusqu'où est-il prêt à aller dans sa soif de pétrole ? Où se cachent ses limites, sources d'angoisse pour le spectateur ?
En réalisant "Les Vestiges du jour", James Ivory offrait un rôle remarquable à Anthony Hopkins, où celui-ci excelle dans la pudeur, le désir inassouvi. Casting 4 étoiles pour une œuvre profonde, qui cherche à retranscrire ce qu'un homme peut subir malgré lui, par souci de discipline, et d'un trop grand sens de l'éducation, du raffinement.
(Re)découvrez « Le Dernier des Mohicans », un chef-d'œuvre de Michael Mann alliant aventure, histoire et réflexion sur l'identité et la liberté. À travers une interprétation magistrale de Daniel Day-Lewis et une bande-son envoûtante, le film explore la tragédie des peuples autochtones et la nature sauvage, tout en offrant une fresque émotive sur la guerre et les relations humaines. Un classique intemporel sur fond de guerre de la Conquête et un portrait saisissant de la transformation tragique du Mohican en pionnier.
En réalisant la suite du premier opus de la saga "Mad Max", George Miller consolidait ce qui deviendra une légende, avec une mémoire, un mythe, incarné par l'exceptionnel Mel Gibson, à la fois mutique, traumatisé et sauveur provisoire. Soit la présence d'un acteur comme une ombre dans le désert. Une grande réussite qui est devenue une référence, malgré le succès de l'épisode "Fury Road".
Voilà l'idée qui structure "Seconds" : ce qui apparaît dans le cadre, c'est le frisson extatique du consumérisme américain mais sans son enrobage publicitaire, le rêve américain brusquement enfoncé dans une réalité décevante et morne, qui n'est rien d'autre que la sienne. D'où l'impossibilité d'habiter sereinement un espace qui apparaît étouffant dès le premier plan du film : un œil écarquillé qu'on dirait toujours à la limite de la révulsion et qui nous observe fixement et bizarrement.
Alors que le sujet est largement passé de mode, sort au cinéma l'une des dernières grosses productions sur la Guerre du Vietnam. En y introduisant un ton apaisé et une description très précise d'un évènement fondateur.
"Léon" constitue probablement le diamant noir de la filmographie de Luc Besson. Dépressif, emprunt de mélancolie, et par la magie du cinéma, le film parvient à nous faire croire à l'improbable, c'est-à-dire un lien qui unit un tueur à gages avec une enfant. Le tout contient une certaine beauté, une certaine tendresse. Une très grande réussite sur ce que le cinéma français a su prendre de meilleur du savoir-faire américain.
La Grande Menace : un film catastrophe atypique, mêlant suspense, fantastique et une réflexion sombre sur les dérives de l’humanité. Audacieux, captivant, inoubliable.
La Grande Menace : un film catastrophe atypique, mêlant suspense, fantastique et une réflexion sombre sur les dérives de l’humanité. Audacieux, captivant, inoubliable.
La Grande Menace : un film catastrophe atypique, mêlant suspense, fantastique et une réflexion sombre sur les dérives de l’humanité. Audacieux, captivant, inoubliable.
La Grande Menace : un film catastrophe atypique, mêlant suspense, fantastique et une réflexion sombre sur les dérives de l’humanité. Audacieux, captivant, inoubliable.