Accattone est le premier film de Pier Paolo Pasolini. Il présente les thèmes de prédilection du cinéaste, à savoir la violence, la religion et la lutte des classes.
Films Classiques
Films classiques : Qui a dit que les œuvres cultes étaient intouchables ? Un point de vue différent, une nouvelle contextualisation… On a toujours quelque chose à dire sur les films classiques.
Réalisateur singulier, Pierre Schoendoerffer s'est toujours inspiré de sa vie et de son passé d'ancien combattant dans sa filmographie. Il le confirme dans Le Crabe-Tambour qui semble être un résumé tant de son œuvre que de sa biographie.
Les faits divers ont depuis toujours inspiré le cinéma. Christian de Chalonge livre une vision de l'affaire Petiot très originale et saisissante avec la prestation singulière de Michel Serrault.
En réalisant "Paperhouse", Bernard Rose donnait un sens profond aux rêves, ces chemins intimes qui peuvent donner accès à une compréhension de soi. Entre subconscient, rêve, cauchemar, monde parallèle et réalité, une jeune fille vit un périple qui la mène jusqu’au bout d’elle-même et en ressort grandie.
En mettant en avant trois actrices majeures du 7ᵉ art, Stephen Daldry faisait plus qu’un film féministe, il rendait compte des limites du processus créatif lorsqu’on est atteint de mélancolie et nous questionnait sur la condition humaine. La trajectoire de trois femmes montre la difficulté de faire ce qui est généralement attendu par la société quand ses responsabilités, ses devoirs, ses obligations, vont à l’encontre de sa raison d’être.
Contredisant une réputation tenace, Sylvester Stallone démontre qu’un film d’action américain des années 1990 dont il est la vedette peut être non seulement très divertissant mais aussi plus profond qu’il n’y parait et même prophétique sur plusieurs aspects. Film à la genèse compliquée, Demolition man a connu une sortie mitigée mais a su gagner, au fil des ans, un statut culte, aux États-Unis comme en Europe.
La Cité de Dieu nous raconte l'histoire d'une favela Carioca. À travers sa narration bruyante et haute en couleurs, le film nous raconte une histoire d'enfance, de vie, une de rêve, ou encore une histoire de mort. Ce film édifiant nous transporte dans un monde aussi fascinant qu'effrayant, et nous donne sans crier gare, une majestueuse claque cinématographique.
Lorsqu’un cinéaste américain des plus éclectiques adaptent le roman culte de Harry Harrison avec une star du moment, cela donne l’un des plus grands films d’anticipation et l’un des plus terrifiants.
En s’attelant au remake d’Ouvre les yeux d’Alejandro Amenábar, Cameron Crowe s’était investi corps et âme avec celle qui était alors son épouse, l’artiste Nancy Wilson, pour une véritable synergie de compétences et de talents. Chaque plan, chaque séquence, est rendu iconique. La bande son impacte les images de manière impressionnante. Les répliques se font plus ciselées, parfois plus subtiles. Les enjeux plus grands encore. La structure hollywoodienne devient un atout qui dessine les contours séduisants de l’American way of life pour mieux faire état de sa désillusion.
Avec "Papillon", Franklin James Schaffner plongeait le spectateur dans l’atrocité du bagne de Cayenne et brossait le portrait éblouissant d’une grande figure héroïque, injustement condamnée à perpétuité, et obsédée par l’évasion. Ou quand une idée fixe, une détermination farouche, constitue le sens d’une vie. Une réussite majeure du septième art, qui aborde les thèmes de l’endurance, de l’abnégation et ce qui peut lier deux hommes au-delà de leurs épreuves et souffrances communes.
Pour sa seconde réalisation, la star de "L'arme fatale" et "Mad Max" exploite toutes les thématiques de l'épopée héroïque et sacrificielle qui caractériseront ses futures réalisations en assumant les nombreuses critiques
Lorsque le plus grand réalisateur polonais est invité en France pour valoriser la Révolution française, il déroute ses commanditaires tout en livrant un tableau saisissant de la Pologne contemporaine.