Sorti en plein cœur des années 90, Ça tourne à Manhattan navigue entre fiction, rêve et réalité et expose les coulisses chaotiques du tournage d’un film indépendant. Soit du cinéma conscient de lui-même, qui ne manque pas de faire preuve d’autodérision, le tout étant ponctué de situations comiques particulièrement irrésistibles. Une réussite qui traite de la dualité et la complémentarité d’Hollywood et des films à petit budget.
Films Classiques
Films classiques : Qui a dit que les œuvres cultes étaient intouchables ? Un point de vue différent, une nouvelle contextualisation… On a toujours quelque chose à dire sur les films classiques.
En 1989, Carpenter sortait son treizième long-métrage, qui passe souvent pour le plus politique de sa filmographie. En réalité, le simplisme domine, mâtiné de virilité mal pensée et d’une érotisation de la violence dont l’époque n’a nul besoin…
Parfois, le cinéma français tente des projets peu ordinaires. Dans les années 1980, il y a eu cette fresque historique et aventureuse mêlée de romance et de drame social, réalisée par un cinéaste alors largement cantonné au film policier.
Qui de mieux qu’un témoin direct des évènements (en l’occurrence un ancien réalisateur des armées) pouvait retranscrire de la manière la plus saisissante la Guerre d’Indochine ? Pierre Schoendoerffer aura livré, avec La 317e section, une des visions les plus réalistes et les plus personnelles de ce conflit encore largement méconnu.
The General : un film où péripéties, burlesque, cascades et amour sont les ingrédients d'un western. Keaton y donne le meilleur de lui-même dans ce chef-d’œuvre que lui-même considérait comme l’un de ses deux meilleurs films avec The Navigator. Un des grands classiques, incontournable, du cinéma muet.
La fin des années 80 n’a pas été épanouissante pour tout le monde, notamment en Finlande, territoire finalement peu connu du grand écran, ainsi que des cartes postales. Aki Kaurismäki souhaite alors prolonger son étude du prolétariat, initiée avec Ombres au paradis et Ariel. Toujours plongé dans un milieu industriel, La Fille aux allumettes établit le terrifiant portrait d’une société qui muselle ses citoyens, condamnés à fantasmer leurs désirs, jusqu’à ce que le cœur l’emporte sur la raison.
En 1997, Ethan Hawke, Uma Thurman et Jude Law se retrouvent à...
Jean-Luc Godard présente les méandres de la jeunesse et l'importance de la pensée dans Vivre sa Vie : retour sur un grand classique de sa filmographie.
À l'occasion des 100 ans de la Warner, des films mythiques du studio californien sont projetés dans nos salles. La Fureur de vivre (Rebel Without A Cause), œuvre culte qui a notamment consacré James Dean, est à l'honneur cette semaine. Ce film, à l'origine destiné à être une production de série B, met en scène les tourments d'un groupe d'adolescents dans l'Amérique d'après-guerre, et ne doit pas sa postérité qu'à la performance de ses acteurs.
Dans l’histoire du cinéma, les œuvres pour enfants ne sont pas à négliger. Rendons hommage à la réalisation de la cinéaste russe, Olga Khodataïeva, et à son film, Le Petit Renne courageux (1957), ancêtre de Bambi.
Une pierre, deux coups. Ce serait sans doute l’adage approprié pour Punch-Drunk Love, une cerise sur un gâteau sucré que l’on a immédiatement envie de dévorer. Audacieux dans sa forme, ingénieux dans son insolence, c’est bien Paul Thomas Anderson aux commandes d’une œuvre aussi réjouissante que radieuse, à l’image de ses personnages candides. Vaut-il encore la peine de courir après cette comédie romantique âgée de 20 ans ?
Duo aux antipodes, cadre exotique, humour de caractère, avec un être un peu lunaire et lourdaud, confidences authentiquement touchantes, rapprochement inévitable, les ingrédients de La Chèvre sont aujourd’hui connus du cinéma français et d’ailleurs. Malgré certains aspects ancrés dans leur époque, le film séduit toujours en mélangeant aventure rocambolesque et situations comiques souvent irrésistibles.