Tiré d’une réalité relativement récente, Dumb Money de Craig Gillespie est un film aussi feel good que le précédent de son réalisateur, I, Tonya. Ce film prend parti des sans-grades dans leur tentative de déboulonner Wall Street, pour avoir eux aussi leur part du gâteau. Hilarant, mais édifiant !
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Le ciné, ma passion. L’écriture, mon Graal.
Je tente de combiner les 2 sous la forme d’un avis, d’un éloge, d’un commentaire, d’une critique en somme.
Ce n’est pas mon métier et ne le sera jamais, mais c’est ce que je fais de plus plaisant et de plus personnel par les temps qui courent.
Ces derniers mois, j’ai craqué pour : Carlos Reygadas, Roni Elkabetz, Hiam Abbass, Steve McQueen, Lynne Ramsay, James Franco, David Gordon Green, Jia ZangKhe, Wang Bing, Kim Ki Duk, Hirokazu Kore Eda, Kiyoshi Kurosawa, Pablo Berger, Lars von Trier, Panos H. Koutras, Félix van Groeningen, Miguel Gomes, Çağla Zencirci, Nuri Bilge Ceylan, Emir Baigazin, François Ozon, Philippe Garrel, Alain Guiraudie, Thomas Cailley, Abdellatif Kéchiche. Pour leur film en fait, plutôt.
Le Syndrome des amours passées, de Ann Sirot & Raphaël Balboni : Après un premier film très prometteur, le couple belge de réalisateurs poursuit dans la veine drôle et fantaisiste d’une comédie légère sans être insignifiante
N’attendez pas trop de la fin du monde, de Radu Jude : Comme son titre à rallonge, ce film n’a pas peur d’étirer sur plus de 160 minutes le récit de la vie éreintante de ses deux Angela, au service des riches et des puissants, mais qui ne s’en laissent pas compter pour autant. Le fond autant que la forme sont jubilatoires et intelligents et montrent une fois de plus que le cinéaste roumain est au-dessus du lot
Le Ciel rouge, de Christian Petzold est peut-être le deuxième film d’une nouvelle trilogie, sur les éléments cette fois, à la suite d’autres trilogies émaillant son œuvre. Après l’eau de Ondine, le feu couve ici, puis explose dans la nature et dans le cœur des hommes, avec le regard toujours acéré du cinéaste.
Deep end de Jerzy Skolimowski est un tournant essentiel de la carrière du cinéaste polonais. Sur fond d’analyse d’une société en pleine mutation, il fait le récit des débuts chaotiques, puisque obsessionnels, d’un jeune homme dans la vie adulte sexuelle.
Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan réunit les marqueurs de ses derniers films : une beauté spectaculaire, une durée sans concession, des dialogues très étirés, mais un propos intelligent. Un ADN assez austère qui plaît autant qu’il peut rebuter…
Welfare, du grand Frederick Wiseman, observe sans jamais juger le fonctionnement de la plus importante institution américaine d’assistance sociale qui marche parfois sur la tête, le plus souvent malgré elle, face à des usagers très vulnérables.
Il Boemo est un biopic aussi loin d’un biopic qu’il peut l’être ; c’est un film intelligent, beau et sobre qui a la musique au centre pour réhabiliter Josef Myslivecek un compositeur injustement oublié, que Mozart admirait...
L’Amour et les Forêts de Valérie Donzelli est une démonstration impeccable de l’horreur de l’emprise masculine et de la violence conjugale. Impeccable, mais un peu trop linéaire et didactique.
Burning Days d'Emin Alper gratte le pouvoir turc là où ça fait mal, dans le cadre d’un beau film intelligemment mis en scène, qui se déroule dans une Anatolie toujours aussi majestueuse.
The Quiet Girl de Colm Bairéad est un superbe premier film irlandais qui laisse à sa jeune protagoniste, sans aucune brusquerie, toute la place et tout le temps pour se révéler aux autres et surtout à elle-même ...
Le Bleu du Caftan de Maryam Touzani est un très beau film marocain qui parle avec délicatesse de sujets durs, en utilisant la douceur dans la forme, avec une cinématographie lumineuse et feutrée, et des personnages tout en intériorité …