Armé de son premier long-métrage de cinéma, No nos moverán (4 décembre 2024), Pierre Saint Martin Castellanos frappe les esprits avec un film de vengeance en noir et blanc à l’héroïne paradoxale, qui manifeste hautement la belle vitalité du cinéma mexicain.
Inscrit16 mars 2023
Articles48
Réalisateur et producteur très actif, le documentariste Eric Lebel tourne sa caméra vers un lieu mythique, l’Abbaye de Clairvaux. « À l’ombre de l’Abbaye de Clairvaux » est un documentaire passionnant, qui nous permet de franchir la clôture de ce lieu très ceint…
Le réalisateur islandais Gudmundur Arnar Gudmundsson, caméra braquée sur l’âge adolescent, nous livre un deuxième long-métrage traversé de bruit et de fureur, mais aussi d’une immense tendresse cachée.
En ces temps de rigidité et de raidissement communautariste, ressort un très salutaire documentaire de Pierre Barouh, « Saravah » (1969), qui chante la possibilité d’un métissage aussi heureux que réussi.
Avec Chien blanc (2024), Anaïs Barbeau-Lavalette signe son quatrième long-métrage et adapte au cinéma l’œuvre homonyme de Romain Gary. Un questionnement essentiel sur l’acceptation de l’autre jusque dans son altérité la plus radicale.
Pour la troisième fois dans sa riche et diverse filmographie documentaire, Nicolas Philibert se penche, avec « Averroès et Rosa Parks », sur le monde de la psychiatrie. En résulte un documentaire captivant, qui s’ouvre sur un clin d’œil visuel à « Vol au-dessus d’un nid de coucou » (1975).
Premier long-métrage de la réalisatrice mongole Lkhagvadulam Purev-Ochir, Un Jeune Chaman accompagne l’itinéraire du héros à la lisière des mondes qu’il côtoie. Une réalisation sensible et fascinante.
Rares sont les feel-good movies qui traitent de l’Education Nationale et ce ne sont pas Entre les murs (2008), La Vie scolaire (2019) ou, dernièrement et outre-Rhin, La Salle des profs(2023) qui en auront offert l’exemple. Raison de plus pour ne pas bouder son plaisir devant ce bienheureux ovni, qui plane délicieusement à contre-courant, Le Monde est à eux(2023), de Jérémie Fontanieu.
Premier long-métrage d’un réalisateur jordanien prometteur, Amjad Al Rasheed, Inchallah un filsaborde frontalement la question de la place et des droits dévolus à la femme dans une société patriarcale phagocytée par la religion.
Premier long-métrage de la réalisatrice marocaine Asmae El Moudir, La Mère de tous les mensonges explore le passé douloureux du Maroc à travers une enquête familiale ouvrant sur une reconstitution minutieuse des lieux, qui deviennent alors le terreau fertile des souvenirs et de la parole. Un documentaire où l’intime et le politique se nouent de façon passionnante.
Premier long-métrage d’un jeune réalisateur polonais, Maciek Hamela, Pierre Feuille Pistolet documente de façon saisissante la guerre en Ukraine et nous embarque à bord d’un van d’évacuation sanitaire, conduit par le réalisateur lui-même…
Le nouveau long-métrage du réalisateur roumain Cristi Puiu entend se pencher sur 2020, MMXX, en chiffres romains, l’année du Covid et des confinements successifs, pour y sonder l’incommunicabilité humaine tout en prenant le pouls, plutôt malade, de sa société.