Joker, en voilà un excellente surprise. Salué par la critique et le public, plébiscité par son écriture, son acting, sa réalisation et la pertinence de ses propos, le film de 2019 a su créer la surprise là ou personne ne l'attendait. Les choses auraient pu s'arrêter là. Malheureusement, l'appel de l'argent reste maitre du crime à Gotham et nous voici avec une suite qui risque de faire beaucoup de mal. Oui, malgré de superbes idées sur le papier, Joker : Folie à deux est une énorme déception.
Inscrit16 août 2022
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Un jeune moldu désespéré à l’idée de ne jamais aller à Poudlard et qui évacue sa frustration sur les mauvais films. Passionné de cinéma, séries et jeux vidéo, accompagné d’une plume aiguisée, je suis prêt à faire trembler les éditeurs et producteurs véreux comme aucun mage noir ne l’a fait avant moi! Mais sinon, je suis sympa!
La saga Alien, on ne la présente plus. Initiée par Ridley Scott en 1979, l'œuvre de science fiction portée par Sigourney Weaver a su marquer durablement les esprits. Histoire fascinante aux thèmes multiples, génie de mise en scène, approche de la menace qui n'est pas sans rappeler celle d'un certain Jaws, introduction de mythes, un nouveau monstre de cinéma était né. Mieux encore, "Aliens : Le retour" réalisé par James Cameron est aujourd'hui encore considéré comme l'une des meilleures suites de l'histoire du cinéma. Si les films ne se valent pas tous, l'aura du Xénomorphe reste particulièrement forte dans l'univers cinématographique. Alors, sept ans après un "Alien : Covenant" particulièrement décrié par les fans, que vaut cette nouvelle virée cauchemardesque ?
Dire que le Marvel Cinematic Universe traverse une phase compliquée tient de l'euphémisme. Films et séries à la qualité de plus en plus médiocres, immenses problèmes de production en interne, reports, absence flagrante de ligne directrice, rien ne va. En revanche, Disney et Kevin Feige ont bien compris que faire de bons films n'était plus une priorité. Pourquoi s'embêter à faire de bonnes choses quand il suffit d'aligner quelques caméos qui feraient passer un projet catastrophique pour le meilleur film de super héros de la décennie ? Malheureusement, pour son arrivée dans un univers au plus bas, Deadpool & Wolverine n'est pas épargné et souffre des pires maux qui rongent celui-ci depuis 2018. Et, pourtant, le troisième volet des aventures du mutant le plus irrévérencieux se révèle fort sympathique, sauvé par le cœur mis dans le projet.
À peine sortie de l’adaptation correcte des Trois Mousquetaires que l’ombre de Dumas plane de nouveau sur nos écrans. Dire que nous craignions ce nouveauté projet tient de l’oeuphemisme. Comment adapter efficacement en un seul film un titre aussi passionnant et complexe que le livre éponyme de 1844 ? Finalement et sans échapper à quelques défauts, Le Comte de Monte Cristo réussit son pari : celui d’etre, à ce jour, la meilleure adaptation des aventures d’Edmond Dantès.
De retour après près de dix-sept ans d'absence, l'un des duos de flics les plus iconiques des années 2000 en avaient surpris plus d'un avec "Bad Boys for Life". Délaissés par Michael Bay, Mike Lowrey et Marcus Burnett avaient soigneusement atterri entre les mains du duo Adil El Arbi et Bilall Fallah. Déjanté, drôle, touchant, complètement débile mais jamais trop, le troisième opus des superflics constituait l'une des excellentes surprises de l'année 2020. Nous voici quatre ans plus tard, et ni Will Smith ni Martin Lawrence ne semblent s'épuiser. Oui, "Bad Boys : Ride or Die" est dans la même veine que son prédécesseur. Pour le meilleur et pour le pire.
Avec ses multiples Oscars, sa renommée de plus en plus puissante au fil des années, sa générosité visuelle et créative encore quasiment inégalée aujourd'hui, difficile de surpasser le monstre. Et, sachez une chose, c'est qu'avec "Furiosa", Miller ne veut pas faire mieux, ni même aussi bien. Cette jeune femme, c'est quelqu'un d'autre, quelque chose d'autre. Il en sera de même pour son film. Alors, dites au revoir à Charlize Theron, accueillez Anya Taylor-Joy et replongez dans cette nouvelle traversée désertique.
The Walking Dead. Il fut un temps ou le show d’AMC trônait fièrement au rang de l’une des meilleures séries disponibles. Puis, au fur et à mesure des saisons, la qualité de l’œuvre s’est nettement dégradée, jusqu’à devenir aussi molle qu’un zombi. Quelques bonnes choses ici et là se sont bien évidemment glissées le temps de certains épisodes, au fil des dernières saisons, mais rien ne sauve le tout d'une véritable descente aux enfers. Un événement en particulier semble avoir achevé la série : le départ de Rick Grimes. Heureusement, c’est bel et bien de lui dont il est question ici. Que lui est-il arrivé après sa disparition ? C’est ce que The Walking Dead: The Ones Who Live raconte.
Il fut un temps, pas si lointain, ou une malédiction planait sur les adaptations de jeux-vidéo au cinéma (et inversement). Pourtant, depuis quelques années et au fur et à mesure que ce média obtient enfin la reconnaissance qu’il mérite, les chosent s’améliorent. Difficile de ne pas prendre pour exemple la série The Last of Us, jamais à la hauteur du jeu dont elle s’inspire mais ô combien récompensée et saluée. On parle du show HBO comme la meilleure adaptation jamais réalisée. Et, pourtant, Fallout pourrait changer la donne..
On avait apprécié le dernier opus de la saga, sorti en 2021. Véritable blockbuster nostalgique aux allures de reboot fort sympathique, l’héritage offrait suffisamment de neuf pour poser les bases d’une nouvelle saga. Dommage, S.O.S. Fantômes : La menace de glace ne parvient pas à tenir ses promesses, malgré quelques bons moments.
On l'imaginait déjà faire un sacré flop à sa sortie, en 2021 l'estomac serré. On le prenait pour un futur chef-d'œuvre incompris, inadapté au grand public, avec son récit d'introduction, ses longs plans de Zendaya en pub Dior sur le sable d'Arrakis. Pourtant, dès son arrivée, la tempête de sable Dune a tout emportée sur son passage. Dirigé par le miracle du cinéma Denis Villeneuve, dont l'intégralité de la filmographie atteint à minima l'excellence, l'adaptation du roman de Frank Herbert a émerveillé public et critiques. Le pari de sortir une partie 1 était risqué, Warner n'ayant pas donné le feu vert pour tourner les suites à la sortie. Aujourd'hui, Villeneuve a l'accord pour mener sa trilogie à son terme. Il se pourrait bien, mesdames et messieurs que l'on assiste à l'avènement de plus la plus grande trilogie de l'histoire du cinéma. Car Dune : Deuxième partie, en plus d'être un des plus grands films de science fictions à avoir foulé nos écrans, est tout simplement l'une des meilleures suites jamais conçues.
Est-il possible de réellement rater un biopic musical ? Bohémian Rhapsody prouve que oui, tout en démontrant le pouvoir de la musique, avec un peu de playback. Récemment gâtés par Rocketman ou encore Elvis, on attendait forcément le nouveau venu dans la sphère de l'hommage. D'autant que Bob Marley n'est pas n'importe quel plaisantin avec quelques ventes au compteur. Bonne nouvelle, One Love sert de belle porte d'entrée à l'univers du chanteur et donne envie d'en savoir plus. Mauvaise nouvelle, c'est à peu près tout ce que le film a à offrir...
Matthew Vaughn. De tous les réalisateurs dont on identifie facilement la patte, difficile de ne pas remarquer la sienne. Action survoltée et déjantée, intrigues loufoques et protagonistes hauts en couleur, le papa de Kick-Ass a su conquérir le cœur des fans en quelques films seulement. Avec Argylle, le réalisateur espère lancer une nouvelle franchise. Disons-le, on reste loin du chef-d'œuvre de 2015. Heureusement, Argylle est différent et a d'autres nombreuses qualités à offrir.