Ken Loach est l'un des plus éminents ambassadeurs du cinéma social britannique. Il remet en question les structures de pouvoir qui étouffent et avilissent les individus. Son œuvre s'appréhende avant tout comme un appel à la dignité de tous ceux, précaires et vulnérables, qui subissent la loi du marché, ou celle du plus fort.
Rétrospectives
A l’image de Marty McFly et Doc, on prend la Dolorean et on revient sur la filmographie d’un réalisateur, l’intégralité d’une franchise ou les films d’un studio.
En chair et en os est un drame paresseux et terne qui ne trouve pas son identité et qui reste une oeuvre mineure en dépit d'un message socio-politique intéressant. Dommage que le sérieux prenne le pas sur la comédie et que l'aspect thriller soit mal géré. A voir pour la performance de Javier Bardem et la touche madrilène typiquement almodóvardienne.
Mission to Mars, de Brian De Palma, est très loin des réussites personnelles du cinéaste. Pour son unique film de science-fiction, le réalisateur de Carrie tente de sauver les meubles d'un projet bancal et inabouti, et parvient à nous livrer quelques scènes vraiment belles.
Après l'échec public et critique du très sous-estimé Furie, Brian de Palma revient au thriller avec Pulsions, film qui lui permet de s'imposer comme le digne héritier d'Alfred Hitchcock et le nouveau maître du suspense.
Le succès de Halloween dépasse l’aspect purement commercial, même si celui-ci est phénoménal. Le film est un classique qui donna au slasher, un genre jusque-là considéré comme du simple cinéma d’exploitation, ses lettres de noblesse.
L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot, le documentaire de Bromberg et Medrea, est le film qui restaure d’une manière intelligente et passionnante le film inachevé et mythique du cinéaste Henri-Georges Clouzot, l’Enfer. Il met en parallèle la folie malade du protagoniste, un homme rongé de jalousie, et celle, géniale, de Clouzot, aspiré par un tournage infernal invoquant tous les superlatifs.
Ne ratez pas le plus beau film de Brian de Palma, Obsession, un thriller romantique de grande envergure !
L’univers kafkaïen offre à Welles un terrain de jeu fabuleux, et à Romy Schneider ses galons de grande actrice.