Si l'action de Dans les champs de bataille de Danielle Arbid se déroule pendant la guerre civile libanaise, l'histoire prend une tournure beaucoup plus intime en racontant le délitement progressif d'une famille de Beyrouth dont le personnage principal, une petite fille de douze ans, est en perdition.
Rétrospectives
A l’image de Marty McFly et Doc, on prend la Dolorean et on revient sur la filmographie d’un réalisateur, l’intégralité d’une franchise ou les films d’un studio.
Prenant appui sur un roman de H.G. Wells, exploitant avec gourmandise les effets spéciaux numériques, le Hollow Man de Paul Verhoeven sonde une nature humaine paradoxalement révélée par... l'invisibilité.
Coincé entre deux références de la filmographie spielbergienne (Rencontres du troisième type et Les Aventuriers de l'Arche perdue), 1941 est une petite pépite méconnue qui mérite d'être redécouverte.
Mal aimé à sa sortie, A.I. n'en reste pas moins une oeuvre magnifique, qui nous offre une science fiction universelle qui vire à l'intime. A.I. est ambitieuse, personnelle et révélatrice, une œuvre qui parle de la souffrance sous l’égide de la naïveté. Derrière son visage humaniste, se cache un cynisme, une mélancolie et une odeur de mort indescriptibles.
L'esclavage c'est mal, et y'a pas que moi qui le dit mais Spielberg aussi dans Amistad.
Rétrospective Spielberg : Avec Arrête-moi si tu peux, le cinéaste livre bien plus qu'une comédie ; il signe un film personnel où la figure du père a son propre rôle à jouer.
Entre les années 90 et 2000, le cinéma aime à mettre en scène des personnages de plus en plus déséquilibrés, qu’on pourrait qualifier de « psychopathes ». Ils sont intelligents, charmants et charmeurs, incisifs et retords. Hannibal Lecter dans le Silence des Agneaux, Patrick Bateman dans American Psycho ou John Doe dans Seven, rivalisent tous de sadisme et de créativité dans leurs crimes. Et pourtant, ce sera la méthode simple et efficace de Catherine Trammell qui fascinera les spectateurs en 1992 : un pic à glace et un charme persuasif. Un charme glacial qui paralyse les victimes comme s’il passait du venin dans leur sang…
Betty, le quarante-cinquième film de Claude Chabrol, est un film réussi : juste, sans aucun artifice, il se nourrit de l’étude de caractère des deux protagonistes, deux femmes qui sont liées l’une à l’autre presque malgré elles. Un film sans vraiment d’intrigue qui nous touche pourtant profondément.