Prenant appui sur un roman de H.G. Wells, exploitant avec gourmandise les effets spéciaux numériques, le Hollow Man de Paul Verhoeven sonde une nature humaine paradoxalement révélée par... l'invisibilité.
Rétrospectives
A l’image de Marty McFly et Doc, on prend la Dolorean et on revient sur la filmographie d’un réalisateur, l’intégralité d’une franchise ou les films d’un studio.
À l'occasion de la sortie du 11ème volet des aventures de ce cher Michael Myers, nous avons voulu revenir sur l'une des sagas les plus emblématiques du cinéma d'horreur, Halloween. Une franchise qui s'est forgée à partir d'un chef-d’œuvre incommensurable de l'épouvante, La Nuit des Masques de Carpenter et qui a connu beaucoup de sequels de qualité très variable. Une plongée dans l'histoire du boogeyman le plus célèbre du 7ème art, entre passage générationnel, télé-réalité et sorcier irlandais.
Mal aimé à sa sortie, A.I. n'en reste pas moins une oeuvre magnifique, qui nous offre une science fiction universelle qui vire à l'intime. A.I. est ambitieuse, personnelle et révélatrice, une œuvre qui parle de la souffrance sous l’égide de la naïveté. Derrière son visage humaniste, se cache un cynisme, une mélancolie et une odeur de mort indescriptibles.
Chez Spielberg, il y a les chefs-d'oeuvre, les très grands films, les bons films, les films mineurs, les mauvais films ET Always.
Rétrospective Spielberg : Avec Arrête-moi si tu peux, le cinéaste livre bien plus qu'une comédie ; il signe un film personnel où la figure du père a son propre rôle à jouer.
Assaut incarne toutes les prémices et tout l’aspect iconoclaste de la filmographie de John Carpenter. Idéalement influencé par le western (Rio Bravo) avec ses guerres de rues entre gangs interposés et le huis clos zombiesque qui fera sa renommée quelques années plus tard avec The Thing, John Carpenter est déjà un cinéaste au style bien marqué.
Betty, le quarante-cinquième film de Claude Chabrol, est un film réussi : juste, sans aucun artifice, il se nourrit de l’étude de caractère des deux protagonistes, deux femmes qui sont liées l’une à l’autre presque malgré elles. Un film sans vraiment d’intrigue qui nous touche pourtant profondément.
A l'occasion de la rétrospective Brian de Palma à la Cinémathèque Française du 31 mai au 4 juillet, CineSeries-Mag revient sur ses plus grands films. L'ouverture est demain soir avec Blow Out, qui tient une place à part dans la carrière de De Palma en ce qu'il marque un tournant significatif. Laissant derrière lui les films que l'on traite (à tort) de série B, il aborde ici des sujets plus sombres, déjà annonciateurs de Redacted.