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Se farcir un film comme "Carla et moi" et l’apprécier est certes possible, mais il faut vraiment être un inconditionnel du cinéma indépendant américain dans tout ce qu’il a de plus cliché. Ici, c’est un condensé de ce qui le caractérisait dans les années 90 et le début des années 2000. C’est donc clairement dépassé, en plus d’être complètement hermétique pour qui n’y goûte pas ou plus. Et si on pouvait apprécier dans certains cas ce cinéma intello et quelque peu nombriliste, ici c’est encore moins le cas, car il semblerait que le film ait été fait pour le public juif uniquement tant les autres se sentiront moins concernés et inclus.
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Comme tous les remakes, il est légitime de redouter la naissance d’une telle chimère, surtout si elle naît des entrailles d’Hollywood. Soupçons et désillusions se confirment rapidement et la nouvelle version de "The Killer", tourné dans la ville lumière de Jean-Pierre Melville, échoue à restaurer l’œuvre original qui a révélé les talents de John Woo au monde entier. En souhaitant boucler la boucle en se rapprochant de son modèle, "Le Samouraï", le cinéaste hongkongais ne fait que piétiner sur son style, désormais épuré et dénué de substance.
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Pour leur troisième collaboration après "Patients" et "La Vie scolaire", Medhi Idir et Grand Corps Malade s'essayent au biopic musical. Ils retracent l'ascension en haut de l'affiche d'un Charles Aznavour aux états d'âme tourmentés dans un ambitieux portrait teinté d'une mélancolie sincère, interprété par un formidable Tahar Rahim qui s’illustre ici dans son plus beau rôle. Malgré quelques fausses notes dans le scénario, le film rend un vibrant hommage à la plume et à la poésie intemporelles du comédien des mots et magicien de la mélodie. Lui qui, comme personne, chantait toute la tendresse du monde, la rage de l'existence et la peur du vide.
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Pour son quatrième long métrage, Sean Baker décide de surprendre tout en restant fidèle à ses méthodes et principes. Il met donc en scène une jeune femme nommée Jane qui a tout de la starlette, comme son comportement l'indique dès le début. Mais le réalisateur nous réserve quelques surprises…
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Alors qu’il vit dans des conditions assez précaires, Lucky (le chanceux…) doit faire face à une situation particulièrement inattendue : une femme qu’il avait perdu de vue vient le trouver un beau jour pour lui dire que c’est son tour de s’occuper de leur jeune fils. S’il se rappelle avoir eu une histoire avec cette Linda (Kat Sanchez), il doute franchement d’être le père de cet enfant qui lui tombe sur les bras sans crier gare.
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"Four Letter Words" (2000) est le tout premier long métrage de l'Américain Sean Baker, le récent palmé au festival de Cannes 2024 pour "Anora". Il s’agit du troisième film de lui que je visionne et je commence à saisir sa méthode qui consiste à montrer un groupe qui s'agite beaucoup, pour faire sentir l'état de la société, un état peu reluisant il faut bien le dire et ce quel que soit le pan de la société qu’il choisit d’ausculter.
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Face à une restriction inattendue aux spectateurs de moins de 18 ans dans les salles françaises, Art le clown continue malgré tout son massacre sous les sapins de Noël. Entre attentes, jubilations et soupçons de redites, le troisième volet de Damien Léonard ne trompe aucunement son public aficionados de démembrements ludiques, du bricolage non réglementaire et de la chirurgie non conventionnelle. Tel est le programme ensanglanté de "Terrifier 3".