Cette semaine, entre Interstellar et le nouveau François Ozon, il y a '71, un thriller britannique sur fond de guerre qui sort de manière discrète en salles et qui fait son bonhomme de chemin.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
C'est un très bon divertissement, surpassant le premier opus, nous avons un bon méchant charismatique John Harrison, incarné par l'acteur britannique Benedict Cumberbatch, remarquable dans la série Sherlock. Un méchant autour duquel le scenario est bâti...
Un blockbuster plutôt bien fait avec des duels, des cascades, un méchant charismatique comme on aimerait en voir plus souvent chez Marvel et le légendaire humour de l’homme araignée.
Entre comédie et tragédie, fable sociale et farce parodique, « Bad Luck Banging or Loony Porn » est un film qui ouvre la voie à de nombreuses interrogations majeures dans nos sociétés actuelles.
« Chicken of the Dead » est un exercice graphique d'excellente facture : en dix minutes à peine, Julien David nous immerge dans l'envers cauchemardesque de l'industrie agroalimentaire. Dans le sillage de Bernard Lepique, patron sans scrupules, on découvre tour à tour un maire complaisant, des consommateurs ahuris et un capitalisme générateur de chaos - mais certainement pas d'états d'âme.
Grand Prix au dernier Festival de Cannes (ex-aequo avec Asghar Farhadi), « Compartiment n° 6 » semble marquer l'entrée de Juho Kuosmanen dans la cour des grands. Film d'une grande simplicité tant sur le fond que sur la forme, l'œuvre n'en reste pas moins bouleversante et pleine d'humanité.
Présenté à Cannes, marquant une entrée fracassante dans le monde du cinéma de Dylan Penn, « Flag Day » marque le sixième passage de Sean Penn derrière la caméra. Adapté des mémoires de la journaliste américaine Jennifer Vogel, le film est une œuvre pleine d'émotions mais ne parvenant à se défaire de quelques écueils.
Si le premier long-métrage de Jimmy Keyrouz semble avoir tous les éléments pour plaire sur le papier, le résultat final déçoit tant le film reste trop codifié et à la limite du cliché.
Après « Amanda », en 2018, Mikhaël Hers propose un nouvel univers, plus personnel, autobiographique sans jamais vraiment l'être. Si le film est agréable, il reste trop proche de ce qui est attendu que de ce qui est vraiment voulu.
Sans doute pas le film le plus attendu du dernier Festival de Cannes, « Les poings desserrés » n'en est pourtant pas moins l'une des grandes découvertes. Une œuvre difficile et anxiogène qui interroge cependant notre regard au monde.
Adapté du roman « Freshta » de Petra Procházková, paru en 2012 et jamais traduit en France, « Ma famille afghane » est un film d'animation de Michaela Pavlátová, prix du jury d'Annecy 2021. Une belle réussite qui prouve que l'animation est un moyen nécessaire de dire le monde qui nous entoure.
Dans « Murina », Antoneta Alamat Kusijanović explore les désirs d'une jeune femme, Julija, dont la situation familiale ne lui laisse pas la liberté qui lui revient.