Cette semaine, entre Interstellar et le nouveau François Ozon, il y a '71, un thriller britannique sur fond de guerre qui sort de manière discrète en salles et qui fait son bonhomme de chemin.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Sorti en salle le 24 avril 2024, le nouveau film (très attendu) de Luca Guadagnino fait déjà beaucoup parler de lui. Entre érotisme, sentiments et beauté de l'image, on reconnaît directement le travail du réalisateur italien. Acclamé par la critique pour Call me by your name, puis lynché après le raté de Bones and All, il nous sert avec Challengers, un nouvel opus brillant.
Dans une œuvre poignante et captivante, Je verrai toujours vos visages, Jeanne Herry porte au grand public avec ferveur et rectitude le dispositif de la Justice Restaurative où détenus et victimes -ne se connaissant pas forcément - vont apprendre à s’écouter, à se comprendre, à prendre conscience et peut -être à changer.
Justesse du récit, des situations, crédibilité, tension et suspense révélés dans l’intériorité et la sincérité des destinées font du prix du passage une belle aurore pour ce printemps du cinéma.
C'est un très bon divertissement, surpassant le premier opus, nous avons un bon méchant charismatique John Harrison, incarné par l'acteur britannique Benedict Cumberbatch, remarquable dans la série Sherlock. Un méchant autour duquel le scenario est bâti...
Un blockbuster plutôt bien fait avec des duels, des cascades, un méchant charismatique comme on aimerait en voir plus souvent chez Marvel et le légendaire humour de l’homme araignée.
Ce n’est pas un hasard, si le premier long-métrage de cette jeune documentariste talentueuse s’ouvre sur les images d’un frêle esquif fendant nuitamment les eaux du Rhône. Tout n’est affaire que de flux et reflux, chez Fanny Molins, et son documentaire centré sur l’éponyme « Atlantic Bar », en Arles, pourrait s’apparenter à un traité humain sur la mécanique des fluides.
Entre comédie et tragédie, fable sociale et farce parodique, « Bad Luck Banging or Loony Porn » est un film qui ouvre la voie à de nombreuses interrogations majeures dans nos sociétés actuelles.
L’amnésie d’un soldat après la grande guerre sert de point de départ énigmatique à C’est mon homme, mélodrame douceâtre et trop classique de Guillaume Bureau.
« Chicken of the Dead » est un exercice graphique d'excellente facture : en dix minutes à peine, Julien David nous immerge dans l'envers cauchemardesque de l'industrie agroalimentaire. Dans le sillage de Bernard Lepique, patron sans scrupules, on découvre tour à tour un maire complaisant, des consommateurs ahuris et un capitalisme générateur de chaos - mais certainement pas d'états d'âme.
Grand Prix au dernier Festival de Cannes (ex-aequo avec Asghar Farhadi), « Compartiment n° 6 » semble marquer l'entrée de Juho Kuosmanen dans la cour des grands. Film d'une grande simplicité tant sur le fond que sur la forme, l'œuvre n'en reste pas moins bouleversante et pleine d'humanité.
Présenté à Cannes, marquant une entrée fracassante dans le monde du cinéma de Dylan Penn, « Flag Day » marque le sixième passage de Sean Penn derrière la caméra. Adapté des mémoires de la journaliste américaine Jennifer Vogel, le film est une œuvre pleine d'émotions mais ne parvenant à se défaire de quelques écueils.