Dans cette adaptation de Don't Worry he Won't get Far on Foot, l'autobiographie du cartooniste américain John Callahan, Gus van Sant tente de réinventer les codes du biopic au fil d'un récit éclaté, à l'image de son personnage.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Maïwenn est de retour derrière la caméra, 5 ans après "Mon Roi". Un drame intimiste, sobre et très personnel, qui questionne le deuil et la quête des origines dans la France cosmopolite.
Critique du film Passengers, un blockbuster signé Morten Tyldum dans lequel le couple Chris Pratt/Jennifer Lawrence se livre à une romance certes classique mais fort sympathique... avant de se retrouver dans capharnaüm de clichés hollywoodiens.
Le film est une série B, dénuée de psychologie, ne laissant place à aucun suspense. Pire encore, elle est plus proche d'un téléfilm, que d'un film, du moins dans sa première partie, avant que le rythme ne s'accélère et que la violence explose.
Ultime chapitre d'une saga étendue sur plus de dix ans et une vingtaine de films, Avengers : Endgame est tout à la fois. Une réussite spectaculaire, un sketch parfois risible, un rêve de gosse, le plaisir geek absolu. C'est du jamais vu, de l'incroyable, du grandiose. Mais aussi du ridicule, de l'énervant, de l'incohérent. Ce qu'a réussi à créer Marvel en onze ans est sans précédent. Et la probabilité qu'un Avengers : Endgame se reproduise une nouvelle fois tient de l'infime. Analyse.
Auréolé outre-Atlantique d’un retour autant critique que public dithyrambique, le plaçant derechef comme un solide concurrent aux Oscars, et ce malgré son absence manifeste aux Golden Globes...
Un film qui nous propose de découvrir comment un stand de sandwichs dans un petit village californien est devenu en moins de 20 ans le leader mondial sur le marché de la restauration rapide. Ce modèle de réussite capitaliste qu'est la franchise McDonald's est une pure incarnation du rêve américain et, par extension, une occasion de vanter les mérites de l'affairisme le plus cynique.
Un escape game aux décors (et effets spéciaux) réussis mais caricatural dans ses personnages et invraisemblable dans son déroulé. Dommage.
Retour à la vie aborde le thème difficile de la prostitution enfantine, un film à message donc, qui manque son sujet...
Depuis le 2 avril, Netflix nous propose de voir Concrete cowboy, un drame social construit sur un système de références renvoyant au western, et interprété, entre autres, par Idris Elba. Un film un peu déséquilibré, qui fait des propositions intéressantes mais, hélas, ne sort pas des sentiers battus.
Hercules à le bon goût de ne pas se prendre au sérieux et l’intelligence de ne pas prendre son public pour des buses. Par des touches d'humours judicieusement placé pour ne pas devenir redondante, le blockbuster que l'on attendait burné et gonflé à la testostérone se révèle suffisamment roublard pour surprendre.
Consacré à l’histoire réelle de Mohamedou Ould Slahi, ce Mauritanien longtemps accusé à tort d’être le recruteur des terroristes ayant perpétré les attentats du 11 septembre 2001 à New York, le nouveau film de Kevin Macdonald se révèle avant tout un réquisitoire contre la « zone grise » juridique que représente la base militaire américaine de Guantánamo. Porté par des comédiens convaincants et un sujet intéressant, ce film de bonne facture se voit quelque peu desservi par un traitement très classique et une mise en scène des plus convenues.