Nos trois héroïnes Katherine Johnson (jouée par Taraji P. Henson), Dorothy Vaughan (Octavia Spencer) et Mary Jackson (interprétée par la star de R&B Janelle Monae) font vibrer cette fiction historique par leur génie, leur sensibilité et leur force.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Million Dollar Arm est inspiré d'une histoire vraie, une succes story comme en raffole les américains, sur le mythe du self-made man. Avec en toile de fond, le sport numéro 1 aux USA, le Baseball...
Une seule et même femme à quatre âges de sa vie interprétée par quatre actrices dont Adèle Haenel, Adèle Exarchopoulos, Solène Rigot. Le regard porté par Arnaud des Pallières est étrange et puissant à la fois, un mélange de réalité crue et d'admiration. L'éclatement du récit, le refus de donner un sens global à cette histoire en font un objet cinématographique assez unique, qui gagne à être débattu. Orpheline sort en salles le 29 mars.
Même s'il n'est pas essentiel, Where to Invade Next, le nouveau documentaire de Michael Moore concède prises de conscience et découvertes chez nos compatriotes mondiaux. Malgré des attraits simplets voire niaiseux, les nombreuses touches humoristiques font de ce long-métrage une oeuvre agréable.
Sabotage s’adresse directement aux nostalgiques des années 80, ces années où Stallone et Schwarzenegger se tiraient la bourre à grands renforts de pectoraux aux amphétamines et de coups de fusils à pompe.
Oh! Lucy est une chronique douce-amère d'une prometteuse cinéaste japonaise qui mélange l'introspection de son héroïne et la critique sociale d'un Japon peut-être un peu trop rigide et étriqué, sur fond de choc culture. Une bonne surprise!
Le jeune cinéaste israëlien, Yaron Shani captive notre attention avec ce diptyque, Chained et Beloved, qui évoque selon des points de vue différents, masculin et féminin, une relation qui est sur le point de s’éteindre. Deux films complémentaires qui forment un tout empli de sensibilité, malgré quelques longueurs.
Alors qu'elle est, esthétiquement, moins obscure que les précédents films, cette troisième Enquête du Département V réussit paradoxalement de se montrer bien plus angoissant, grâce notamment à un suspense efficace et à un jeu plus émotif de Nikolaj Lie Kaas. Puisque les films suivants seront confiés à d'autres cinéastes, rien n'est dit que la franchise réussira à se maintenir à ce niveau, à moins de faire le choix d'explorer (enfin) un peu plus ses personnages principaux.
Délicatesse et finesse sont les apanages de ce biopic d'époque joliment classique, qui s'attache à dépeindre la personnalité et le parcours d'un homme fougueux et passionné, prêt à tout sacrifier pour son Art.
Tar a l’immensité des films qui épèlent la beauté du médium en sons et en images au détriment des attentes du spectateur. Et Cate Blanchett, celle des actrices qui viennent de poser une barre beaucoup trop haute pour toutes ceux et celles qui ne sont pas elle. Qu’on se le dise : si Tar regarde le monde en contre-plongée, c’est aussi et beaucoup grâce à elle.
Avant d'être un bon petit délire dont Quentin Tarantino a le secret, Once Upon a Time... in Hollywood est avant toute chose une déclaration d'amour du cinéaste pour le cinéma. À son histoire, à son fonctionnement et à ses techniques, auxquels le papa de Pulp Fiction vient apporter sa patte, son respect et surtout son savoir-faire qui ne sont plus à démontrer. L'ensemble pourra en dérouter certains, mais la réussite est bien là !
Le premier long-métrage d’Angela Ottobah, Paula, explore la thématique d’une paternité toxique, au creux des bois et sur les rives d’un lac. Une œuvre prenante, même si elle se heurte à certaines limites.