Divisant la presse, Valérian et la cité des mille planètes se présente comme l'un des blockbusters les plus particuliers de la dernière décennie. Un spectacle visuel éblouissant abîmé par un scénario alambiqué et brouillon.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Le jeune réalisateur Arthur Harari réalise un tout premier long métrage extrêmement prometteur avec cette oeuvre qui mélange les genres du thriller, du drame familial et du film de braquage tout en s'immisçant dans l'univers très particulier des diamantaires belges. "Diamant noir" serait-il le film noir dont le cinéma français avait besoin?
Du drame romantique au thriller psychologique, Je veux juste en finir est le genre de films qui divise autant qu'il fascine. Sorti sur Netflix, les amateurs de The Eternal Sunshine of the Spotless Mind reconnaîtront la patte de Charlie Kaufman pour mélanger le drame existentiel au fantastique absurde.
Le nouveau film de Jean Becker est une fable amoureuse portée par des acteurs convaincants
300 hommes, ce documentaire poignant livre un regard sur cette humanité en lambeaux, en zoomant sur ses instants de vie ou de vide dans un centre d’hébergement accueillant les miséreux...
Loin des hommes s’inspire d’une nouvelle d’Albert Camus : nous sommes en novembre 1954, le film conte l'odyssée à travers les montagnes de l’Atlas de deux hommes...
Miles Ahead réussit avec attitude et malice à dépeindre, dans toute sa splendeur et sa complexité, le génie-al Miles Davis.
Djam : L'exil n'a jamais été aussi dansant.
On retrouve la simplicité des films du studio Ghibli, avec l'éloge de la vie au grand air, loin de ses grandes villes polluées, détruisant le métabolisme de l'être humain, tout en le rendant superficiel.
Le nouveau film de Dominik Moll, Des nouvelles de la planète Mars, est une des réussites de ce mois de mars 2016. La réalisation intimiste, le scénario touchant et les interprétations soignées et profondes font de ce film un conte fascinant, alliant humour et tendresse, dans lequel on ne peut que se prendre d'affection pour les personnages.
Under the Skin de Jonathan Glazer avec Scarlett Johansson, ce film rappelle le cinéma de David Lynch, sans la fascination d'Eraserhead, mais avec l'humanité éphémère d'Elephant Man. Un objet d'art contemporain, qui peut tout autant dérouter, que fasciner...
Dans ce chef d’œuvre, rien n’est superficiel tout est simple, léger et accessible. La mort les attend alors à quoi bon s’attarder sur ce qui ne fera que retarder le fruit de l’émancipation de leur existence...