Iris Brey revient avec Sous nos yeux : petit manifeste pour une révolution du regard, publié chez La ville brûle et illustré par Mirion Malle. L'objectif de ce petit livre est de synthétiser les hypothèses de Le regard féminin: une révolution à l'écran, pour les rendre accessibles aux ados. L'intention est louable, mais l’exécution beaucoup plus discutable.
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Intéressé par tout, mais surtout n’importe quoi. Grand amateur de fantastique et de Science fiction débridé. Spécialiste Normand expatrié à Lille de la vague Sushi Typhoon (le seul qui s'en vante en tout cas). Je pense très sérieusement que l’on ne peut pas juger qu’un film est bon si l’on en a jamais vu de vraiment mauvais.
Alors que le monde subissait un confinement quasi-généralisé, l'année 2020 a également vu émerger outre Atlantique une nouvelle tendance esthétique où de jeunes gens revendiquent leur goût pour les vêtements rétro, les pensionnats et les campus néo-gothique. Leurs références vont de la littérature classique au cinéma mainstream, mais marquent une opposition avec l'image "cool" prônée par les géants de la tech. En conclusion de notre dossier sur "l'école au cinéma", nous avons essayé de faire un peu le tri dans tout cela afin de comprendre ce que représente véritablement le Dark Academia.
S’il n’est pas le plus apprécié des films de Quentin Tarantino, Inglorious Basterds met au moins tout le monde d’accord sur un point : l’interprétation sans faille de Christophe Waltz dans le rôle du salopard ultime. Officier SS doté d’une intelligence redoutable, Hans Landa représente tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un grand méchant de cinéma. Mais s’il n’était que cela, ce serait beaucoup trop simple. Il était donc une fois…
Sorti depuis quelques semaines déjà, Star Wars : L'Ascension de Skywalker subit déjà le feu d'un certain nombre de critiques. Depuis son rachat de la franchise en 2011, la firme aux grandes oreilles est toujours soupçonnée de vouloir épuiser la poule aux œufs d'or. Mais Disney est-il seul responsable? Et si l'évolution de la saga initiée par George Lucas en disait plus sur notre époque ?
Retour sur la figure de J.K Rowling, auteure à succès devenue indécrottable tweeteuse, au risque de se mettre à dos une partie de ses fans. Mais que dévoile réellement cette "affaire" ?
Malgré ses velléités commerciales qui ne surprendront personnes, Le retour de Mary Poppins offre tout de même une bonne dose de magie, parfaite pour cette fin d'année. Mais ce qui le démarque des autres blockbuster, c'est l'étonnant discours social qui surgit derrière les images fantastique et les chansons entrainantes. Comme si le grand Capital venait de se planter le parapluie dans le pieds...
Malgré un premier opus suffisant comme introduction, Les crimes de Grindelwald peine à convaincre même les fans les plus convaincus. La faute à un scénario trop décousu, un fan service un peu outrancier et surtout...un univers qui manque de magie.
Si Hollywood pouvait rêver, elle rêverait de Mulholland Drive, mais loin d'être un fantasme de réalisateur échevelé, le film est un état des lieux assez ironique du cinéma américain après son premier siècle d'existence.
Premier film de la jeune Rungano Nyoni, I am not a witch fait le choix de la fable légèrement absurde pour dépeindre la condition des femmes en Afrique noire... Mais aussi dans le monde.
Une curiosité editée par Pyramide en DVD, disponible le 3 juillet dans toutes les bonnes boutiques.
Johnnie To surprend son public avec ce choix de la comédie musicale, au risque d'en rebuter certains. Toutefois, au delà de ses délires pop parfois indigestes et son scénario très terre à terre, Office déploie un dispositif scénique baroque qui donne au réalisateur Hongkongais la possibilité de critiquer l'ultra-capitalisme asiatique.
Une curiosité éditée par Carlotta, en DVD et Blu-ray.
Suivant son propre cahier des charges, Deadpool 2 enchaîne les gags et les références avec un débit de mitraillette. Problème, il oublie au passage de raconter une histoire ou d'aborder un quelconque sujet, et devient finalement le reflet à peine déformé de ce qu'il voulait justement parodier.
Très attendue pendant le festival Séries Mania, la séance spéciale de Nu a fait salle comble. Un succès mérité pour une série gonflée qui réussit à proposer un discours intelligent derrière son apparence de blague potache.