Qu'est-ce que ce film a à apporter à la série des Insidious ?
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Une ère qui aura cru bon d’user des 4 longs-métrages de Daniel Craig pour voir James Bond finalement rentrer dans le rang et assumer sa légitimité, pour devenir l’agent du MI6 que l’on connait. 4 films pour redéfinir l’icône, lui donner de l'épaisseur, la déconstruire et la faire renaître. 4 films pour amorcer la normalité dans laquelle l’agent se trouve plongée et finalement rendre légitime l’utilisation du légendaire gunbarrel dès l’entame, parachevant donc d’une traite la mue de l’agent passé d’un salop au cœur de pierre, à l’espion charmeur et blagueur, très typé période Roger Moore.
Quatre ans après le très intéressant Noces, le cinéaste belge Stephan Streker est de retour avec un drame inspiré d’un fait divers très médiatisé, l’affaire Wesphael. Particulièrement habité, Jérémie Renier y incarne un jeune prodige de la politique qui se retrouve impliqué dans un crime passionnel. Si le film parvient à recouvrir l’intrigue et son antihéros tourmenté d’un voile d’incertitude et de doute, tout en ne prenant intelligemment pas parti, il est en revanche fragilisé par plusieurs choix d’écriture maladroits ainsi que par une trame nébuleuse dont on finit par se désintéresser…
Alors que la licence Predator semblait perdue dans les abysses de la pop culture, Dan Trachtenberg est parvenu avec Prey à redonner toutes ces lettres de noblesse au cultissime chasseur extra-terrestre. Une série B simple, généreuse et réalisée avec beaucoup de respect pour le film originel.
Neil Jordan réussit avec Greta à susciter notre intérêt pour un film pourtant assez formaté et qui fleure bon le thriller des années 90. La prestation impeccable d’Isabelle Huppert n’y est pas pour rien ; l’actrice prouve une fois de plus qu’elle sait absolument tout jouer.
Malgré un récit confus et un univers qui s'adresse aux connaisseurs, Mazinger Z sent bon les années des 1980 du Club Dorothée et offre un spectacle qui pourrait ravir aux plus grands nombres, aux petits comme aux grands, avec ces batailles épiques et ses « robots géants » à l’iconisation guerrière terrassante.
Là où l’on espérait une peinture crue d’une réalité dramatique, le film adopte au contraire une approche fictionnelle toute en lourdeurs et invraisemblances. Ajoutez-y une dramaturgie appuyée et la qualité variable de la prestation des comédiens, et vous obtenez une belle occasion manquée.
X-Men : Apocalypse, toujours réalisé par Bryan Singer montre l'ultime combat de nos x-men qui doivent accepter leur destin et protéger le monde du plus puissant des mutants, originaire d'Egypte, qui cherche à le détruire : Apocalypse.
Pourvu d'un scénario classique et de moments proche du ridicule, Pan reste un film visuellement superbe et ambitieux qui assume pleinement son excentricité avec sa mise en scène inventive et habile ainsi qu'un casting over the top et globalement convaincant.
Crosswind - La croisée des vents, un film époustouflant de beauté, relatant l'histoire de ses déportés, dans une succession de magnifiques longs plans-séquences, qui voyage à l’intérieur d’incroyables tableaux vivants,..
Leigh Whannell signe avec The Invisible Man une revisite habile du mythe de L'Homme invisible, tout en confirmant la créativité de son cinéma et son style alerte mû par une vraie réflexion sur son époque. En résulte un film intelligent, ingénieux et un audacieux mélange des genres qui impressionne par sa modernité mais aussi son plaisant renvoi aux séries des années 90.
Ecartelé entre le teen movie, l'horreur et le survival, alone (don't grow up) du français Thierry Poiraud sort en Dvd et Blu-Ray ce 8 avril 2016 chez Condor Entertainment.