PositionRédacteur LeMagduCiné
Inscrit3 septembre 2014
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Preuve la plus absolue du manque de préparation émanant de la production de "Borderlands" : avoir embauché Eli Roth, plutôt doué pour l'horreur et les bisseries qui tachent, pour une adaptation d'un jeu qui prône l'ultra violence. Forcément, avec Hollywood plus trouillarde que jamais, le résultat est à la hauteur des récentes transpositions de jeux vidéos sur grand écran. Un foirage apocalyptique.
steve-berry-auteur-hollywood-chouchou-adaptation
A l'heure où Hollywood a de plus en plus de mal à accoucher de nouvelles histoires/mythologies, il est étonnant de ne pas la voir davantage recourir à des romanciers à succès, souvent synonyme de réussite. Alors, une seule question demeure : en lieue et place de constamment chercher à adapter Stephen King et consorts, pourquoi ne pourrait-on pas donner sa chance à Steve Berry ?
Figure majeure d'une certaine idée de cinéma, Orson Welles revient en 2023 sous l'égide de Potemkine qui a eu la bonne idée de restaurer 2 de ses oeuvres curieusement très en phase avec notre société d'alors : Le Procès (inspiré de l'oeuvre de Franz Kafka) et le docu-fiction F For Fake (Vérités et Mensonges) qui invite un discours méta sur la pertinence de l'art et les notions de vérités et faux-semblants.
blonde-andrew-dominik-critique-ana-de-armas
Avant Marylin, il y avait Norman Jean. Avant la star de cinéma au regard de braise, il y avait une femme en proie aux drogues, à la psychose et aux hommes. Une dichotomie que capte bien Andrew Dominik dans Blonde, qui au détour d’une œuvre à l’effarante radicalité, embrasse la verve fantasmagorique (et donc parfaite) de l’œuvre de Joyce Carol Oates.
olivia-wilde-dont-worry-darling-critique-film
Avec son désir de satire de la société US par le truchement d'une esthétique rétro, Don't Worry Darling s'inscrit dans la lignée de pléthores de films avant lui, à commencer par The Truman Show. Une réalité qui le dessert quelque peu sur un plan narratif, mais que le talent d'Olivia Wilde parvient à compenser tant son film est d'une beauté à se damner.
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Des corps qui se transforment, des désirs qui se révèlent et des mentalités qui s’affirment : tel est le programme auquel on est toutes et tous confrontés un jour ou l’autre. Mais qu’advient-il quand cette évolution peut aller jusqu’à entamer l’amitié qu’on porte pour quelqu’un ? Tel est le crédo de Over/Under qui malgré un canevas de « coming of age » assez éculé, distille ce qu’il faut de douceur et de sincérité pour émouvoir.
S’emparer d’un sujet d’actualité brulant – les tueries de masse – ainsi que ses conséquences, et l’enrober dans une patine infusée au deuil et à la résilience, ne suffit à priori pas pour faire un film fort. Las, Peace in the Valley a quand même essayé ; et dans son malheur, la seule chose qu’il récolte est un panégyrique suranné de l’American Way of Life…
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Vue la nature cathartique que leur prêtent souvent beaucoup de cinéastes, il n’est pas rare de voir ces derniers dégainer toutes leurs cartouches dès l’apparition du titre. Une rigueur que l’on retrouve bien avec Scrap qui derrière son titre évoquant une multitude de mots (ferraille, fragments, abandon, pour ne citer qu’eux), renvoie surtout vers l’idée de quelque chose attaché profondément (ou symboliquement) à la personne. 
dual-critique-festival-deauville-riley-stearns
Mix assumé entre Black Mirror et l'absurde, Dual avait sur le papier, toutes les cartes pour s'imposer comme un nouvel ajout de poids dans le genre de la satire grand public. Hélas, Riley Stearns n'est ni Ruben Ostlund ni Yorgos Lanthimos et échoue donc à parachever sa vision. En résulte un film-concept trop timoré dans son exploitation mais constamment rehaussé par la performance de Karen Gillan.
Il n'est jamais rare dans le cas d'un premier film de voir la personne qui en est à l'origine, dépeindre à l'écran certaines obsessions ou éléments tirés de sa vie personnelle. Un constat d'autant plus vrai à la vue de Watcher, 1er long de Chloé Okuno présenté au festival de Deauville, qui entend dépeindre les tourments et états d'âme d'une jeune expatriée se croyant être la cible d'un stalker.