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Le bon art de vivre en communauté, c'est avant tout l'art du partage. Ce n'est évidemment pas ce qui prévaut dans cette utopie, où la grande majorité des outils technologiques révolutionnaires ont remplacé les êtres organiques. Cela pointe une certaine déconnexion avec la vie et à la nature. Et ce bouleversement est significatif dans The Pod Generation, car la conception des bébés a trouvé une nouvelle voie, l’ectogenèse. Ce processus de procréation, qui permet le développement de l’embryon et du fœtus dans un utérus artificiel, teste ainsi les limites d’un couple qui appréhende la parentalité.
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Disponible sur Amazon Prime Video depuis le 5 mars, Un Prince à New York 2 nous propose une suite au célèbre premier volet éponyme (1988) dans lequel Eddie Murphy interprétait Akeem, un prince africain venu chercher l'amour de sa vie dans le Queens, quartier pauvre de New York. La suite est simple : n'ayant engendré que des filles, Akeem découvre qu'il a un fils illégitime né aux Etats-Unis et décide de le trouver pour le faire asseoir sur le trône, la loi de Zamunda (son pays natal) stipulant que l'héritier doit être de sexe masculin. Mais une fois arrivé dans le Queens, le monarque africain découvre que son fils et sa mère n'ont pas reçu l'éducation raffinée attendue d'un prince : la cohabitation au palais royal de Zamunda s'annonce cocasse...
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Filles de joie sort sur les écrans après près de 100 jours sans salles obscures. Le film suit le parcours de trois femmes dont la prostitution est le gagne-pain. Au-delà, les réalisateurs tentent de regarder quelle solidarité se noue entre ces femmes et quels regards sont portés sur le féminin. C'est quoi une "pute" ? Pourquoi les hommes qui adorent les fréquenter, adorent surtout les détester ? Comment sortir de ce schéma ? Autant de questions que le film soulève, s'intéressant aussi au destin social de ses héroïnes.
Deux ans après Roubaix, une lumière, Arnaud Desplechin revient à son cinéma de prédilection. Il renoue avec ses premiers amours mais saute surtout un grand pas en adaptant celui qu'il admire tant : Philip Roth. Il fait de Tromperie un jeu entre littérature, théâtre et cinéma où la fantasmagorie l'emporte et où la mise en scène épouse le verbe pour mieux s'en émanciper. Un jeu verbal dont on ressort déroutés, avec au centre un personnage qui est le double d'un auteur tout en étant l'adaptation d'un personnage lui-même double de son auteur. Vous suivez ? Tromperie est un titre qui prend alors tout son sens.