Après le succès d'un premier film efficace, John Krasinski se lance dans la mise en chantier d'un Sans un bruit 2 qui gagne en spectaculaire ce qu'il perd en surprise et en intérêt narratif.
PositionRédacteur LeMagduCiné
Inscrit17 mai 2015
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Passionné de cinéma depuis mon plus jeune âge, j'articule depuis ma vie autour du 7ème art, un monde qui alimente les passions et pousse à la réflexion. J'aspire à faire une carrière dans le cinéma, ayant un certain attrait pour l'écriture et la réalisation. J'aime m'intéresser et toucher à toute sorte d'arts ayant fait du théâtre et de la musique. Je n'ai pas de genres de films favoris, du moment que les films qui les représentent sont bons. Même si je tire évidemment mes influences de cinéastes particuliers à l'image de David Lynch, mon cinéaste fétiche, Michael Mann ou encore Darren Aronofsky. Ces cinéastes ayant en commun des univers visuels forts et un sens du romantisme qui me parlent particulièrement.
Quelques mois seulement après la sortie de sa version de Justice League, Zack Snyder sort son nouveau film, Army of the Dead, sur Netflix et renoue avec le film de zombies qu'il couple joyeusement avec le film de casse pour un résultat pas aussi explosif que prévu.
Après avoir fait forte impression en 2016 avec Dernier train pour Busan, le réalisateur sud-coréen Sang-ho Yeon replonge dans son univers zombiesque avec Peninsula. Une fausse suite qui souffrira de la comparaison avec son aîné malgré un spectacle souvent inventif et généreux.
Cédric Jimenez revient en fin d'année avec BAC Nord, un thriller musclé mais au scénario qui manque d'épaisseur et qui compense par son trio d'acteurs charismatiques.
Premier film d'une maîtrise imparable, Lucky Strike ne transcende pourtant jamais son genre mais parvient quand même à s'imposer comme un malin plaisir.
Leigh Whannell signe avec The Invisible Man une revisite habile du mythe de L'Homme invisible, tout en confirmant la créativité de son cinéma et son style alerte mû par une vraie réflexion sur son époque. En résulte un film intelligent, ingénieux et un audacieux mélange des genres qui impressionne par sa modernité mais aussi son plaisant renvoi aux séries des années 90.
17 ans après Bad Boys 2, Will Smith et Martin Lawrence reprennent du service dans une suite plus digeste et ludique qui confirme le talent du jeune duo de réalisateurs belges, Adil et Bilall.
Abel Ferrara signe un retour discret avec Tommaso, une errance onirique et introspective qui permet à Willem Dafoe d'explorer les nombreuses facettes de son talent.
Fabrice Du Welz termine en beauté sa trilogie ardennaise avec Adoration, son meilleur film mais aussi le plus poétique et onirique sur une déroutante idylle adolescente.
Malgré ses fausses allures de film musical à paillettes, Vox Lux est un audacieux et dérangeant constat sur une société faussement insouciante qui censure ses travers par l'image creuse de ses institutions. Fascinant et troublant.
James Gray signe avec Ad Astra une grande oeuvre intime qui nous mène aux confins de l'espace et de la solitude aux côtés d'un Brad Pitt dans son meilleur rôle.
Entre le palmarès étonnant, la nouvelle réalisation de Bertrand Mandico mais surtout le formidable True History of the Kelly Gang de Justin Kurzel, l’Étrange Festival s'est offert une très grande clôture.