Avec The Raid 2, le réalisateur Gallois a réussi la prouesse de mélanger film d'action ultra efficace et ultra violent et polar âpre et sombre dans l'univers mafieux.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Moins prenant et angoissant que son prédécesseur, Sinister 2 se présente aux spectateurs comme un film d’horreur tout ce qu’il y a de plus conventionnel et qui ne fera nullement date dans ce style de cinéma.
Quand Black Swan est sorti au cinéma, l'hebdomadaire Télérama s'était posé cette question en Une : "Danser est-ce souffrir ?". Pour Wild, c'est autre chose, il s'agit de vivre.
Basé sur le roman de Philip Roth, Barry Levinson signe là un film qui s’avère être un véritable hommage au théâtre, avec un excellent Al Pacino dans le rôle titre.
His House est un film qui ne manque pas de qualités. Il se réapproprie l’horreur et les codes inhérents au genre pour en faire un diagnostic assez pertinent sur l’immigration et notamment sur la notion nébuleuse qu’est celle de l’intégration.
Critique de Wind River film écrit et réalisé par Taylor Sheridan : un western moderne, sombre et poétique, un thriller efficace, un portrait lucide mais pessimiste de la société américaine à deux vitesses...
Si La Couleur De La Victoire est une réussite, c'est en grande partie grâce à la magnifique histoire qui porte le film de bout en bout, une histoire à la fois sportive, humaine mais aussi politique.
Dans Braguino, l'artiste Clément Cogitore nous emmène au plus profond de la taïga sibérienne. Un lieu hors du temps où vivent en autarcie deux familles ennemies, les Braguine et les Kiline. Une barrière et des règles les séparent. Un voyage mystérieux et dépaysant.
Le Prix du succès exploite intelligemment le thème des rancoeurs et de la pudeur familiale à travers la réussite de l'un de ses personnages.
C'est en effet le problème, en se fixant comme objectif de toucher le "grand public", Pascale Pouzadoux se perd dans les clichés habituels. [...]L'ensemble reste donc à la surface sur la terrible acceptation des proches face à la volonté de mourir. Le paradoxe se crée et le spectateur est tendu entre ennui pathétique et rigidité solennelle.
Qu’Allah bénisse la France de par son traitement intimiste de l’islamisation des jeunes, devient, malgré ses maladresses, une œuvre singulière qui espérons-le, inspirera de jeunes cinéastes, de tous horizons, pour s’élever contre les propos racistes qui gangrènent de plus en plus notre pays.
En faisant prendre quelques kilos à Matthew McConaughey, Stephen Gaghan espère transformer le plomb en or. Sa réalisation et son scénario peu inspirés risquent toutefois d'empêcher au film de prétendre à la moindre statuette dorée.