Adapté du livre « Papa Was Not A Rolling Stone » en partie autobiographique de Sylvie Ohayon, celle-ci se lance elle-même dans la réalisation de son premier film. Elle réussit à nous dépeindre la vie à la cité des 4000 de manière à la fois authentique et délirante, et tout aussi joyeuse et colorée.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Matrix Resurrections est une initiative assez paradoxale, mais terriblement libératrice. D’un coté, il permet à Lana Wachowski d’ouvrir une nouvelle brèche cinématographie pour parler de son rapport au cinéma et à la trilogie qu’elle a créée. Ce nouvel opus est bizarrement autant une suite logique à la trilogie susnommée qu’à sa filmographie entière, de Bound à Sense8.
Annoncé en 2014, outragé, martyrisé, presque annulé, The Flash arrive enfin sur nos écrans, près de 10 ans après son annonce. Le super héros le plus rapide de l’univers DC aura pris du temps, trop pour que ce soit bon signe. Entre temps, le DCCU en a fait du chemin, ou plutôt, il a trébuché et roulé sur une longue pente glissante, pour atterrir le plus souvent dans les abysses de la médiocrité. Alors, après moultes échecs, Warner a décidé d’arrêter le massacre. C’est donc vers un reboot complet que nous nous dirigeons, scénarisé et chapeauté par James Gunn, afin d’apporter de l’ordre et de la cohérence à tout ceci. The Flash, avant dernier film du Snyder Verse se doit donc de convaincre en solo, le destin de l’univers étant scellé. Réussi ?
Paddington n'est pas le film qui prétend inventer quoique ce soit dans le domaine de la comédie familiale. Il se présente juste comme un divertissement qui a pour but d'égayer le public
Les effets spéciaux tape-à-l’œil et le scénario crétin s'accordent parfaitement à l'image que renvoie Vin Diesel, celle d'un bovin vantard. C'est presque paradoxal de constater qu'un film puisse à ce point sombrer dans la ringardise alors qu'il ne fait rien d'autre que cumuler les poncifs du cinéma d'action moderne et les recettes des derniers grands succès d'héroic-fantasy.
Pour son nouveau film Blanche comme neige, une adaptation du conte des frères Grimm, et malgré une orchestration impeccable, Anne Fontaine souffre d’un scénario un peu trop léger qui aboutit sur un film pas suffisamment solide où les exploits érotiques de sa protagoniste tiennent lieu de point d’orgue.
Film d'ouverture au festival de Cannes, retour de Johnny Depp au cinéma dans un rôle entièrement joué en Français, Jeanne du Barry suscite la curiosité. Réalisé et co-écrit par Maïwenn, plus connue par le large public pour ses divers scandales que par sa filmographie (pourtant de belle qualité dans l'ensemble), le film sort dans un contexte particulier. Mais que vaut-il ?
On ne va pas se mentir : on n’attendait pas grand-chose de cette nouvelle production Netflix qu’est The Mother. Et loin de nous surprendre, elle se vautre dans presque tous les travers les plus basiques du mauvais film. On aurait aimé pu dire que ça se laisse tout de même regarder mais il n’en sera rien tant c’est mauvais, mal écrit, mal filmé et mal monté.
Les Nouveaux Héros s'inspire du comics Marvel du même nom, le premier film d’animation Disney à transposer à l’écran l’univers Marvel est nerveux, visuellement réussi, rythmé, amusant et émouvant.
Donner une suite à Blade Runner avait tout de l'idée casse-gueule sur le papier. C'était sans compter sur le Québécois Denis Villeneuve qui, tout en confiance & assurance, livre un film sidérant de maîtrise et d'ambition, parvenant à s'approprier l'héritage du film de 1982 tout y en apposant une vraie touche. Magistral !
Jonas Cuaron, le fils d'Alfonso, signe un survival dont le scénario peut à priori sembler simpliste mais dont la réalisation est d'une virtuosité incontestablement remarquable. Et le talent des deux acteurs n'est pas non plus pour rien dans la tension viscérale qui s'installe tout au long du film.
Difficile de le nier, À bras ouverts est bien le film raciste et condescendant attendu. Mais cette polémique aura masqué l'autre problème majeur du film: son sexisme décomplexé.