Gran Turismo est sans conteste l'occasion pour le réalisateur Neill Blomkamp de se remettre en selle, après plusieurs projets annulés. Mais comme un pilote concourant pour une écurie, il se fait ici simple faiseur et livre un clip marketing pour Sony/PlayStation.
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Se droguant avec Jurassic Park, Les Dents de la Mer, Independence Day, E.T. et Indiana Jones à l'âge de 6 ans (même moins pour certains), autant dire que le cinéma était une passion d'emblée. Qui continue à s'élargir au fil des années, à tel point que j'espère un jour en faire mon métier (scénariste, réalisateur, critique... tout est bon !). A mon actif, quelques montages vidéos et un semblant de court-métrage en réserve, je préfère toutefois encore plus m'enfouir dans une salle de cinéma et me laisser transporter par ce que propose le grand écran. Que ce soit un plaisir coupable comme les comédies musicales ou les gros blockbusters d'un certain Michael Bay (je sens la foudre s'abattre sur moi !). Ou bien de véritables chefs-d'oeuvre. Quoiqu'il en soit, du moment que c'est signé par Nolan, Cameron, Spielberg et Burton, je fonce littéralement payer mon ticket.
Si le réalisateur Edouard Salier use de la science-fiction de manière un chouïa artificielle, c'est pour faire de Tropic un drame fraternel intense. Un long-métrage qui parle d'acceptation et de dépassement de soi avec beaucoup de justesse et d'émotions.
Il faut souligner l'ambition pour le réalisateur Hugo P. Thomas de vouloir livrer un teen movie se plaçant dans nos campagnes françaises. De vouloir raconter une histoire candide à hauteur de jeunes adolescents. Mais en partant d'un postulat moralement discutable et maladroit, le projet s'écroule et en devient gênant.
Au premier abord, How to Save a Dead Friend semble être un ego trip de sa réalisatrice. Mais le documentaire s'avère très vite être un portrait déchirant. D'un proche disparu, qui mérite de voir sa mémoire sauvée. Et aussi d'une jeunesse russe ignorée et plongée dans le mal-être.
Histoire niaise, visuel de piètre qualité, comédiens discutables... La Sorcière et le Martien a tout d'un film amateur, qui aurait plus sa place sur Youtube que dans une salles obscures. Mais le long-métrage de Thomas Bardinet est surtout le fruit d'une association, permettant à des jeunes d'exploiter leur créativité. D'où l'importance de laisser une chance à ce titre !
Si le format documentaire peut tout aussi bien être une force qu'un défaut en ce qui concerne Polaris, le titre n'en reste pas moins stimulant. Ainara Vera dresse le portrait d'une femme qui mérite d'être raconté et reconnu, avec passion et respect.
Pour ceux qui aborderaient Aux masques citoyennes avec quelques appréhensions - quant à raviver la période Covid -, sachez que le documentaire de Florent Lacaze est avant toute chose une aventure humaine bonifiante, dévoilée de manière humble et bon enfant.
Même s'il n'est pas exempt de facilités et autres défauts d'écriture, Temps mort dresse le portrait de trois hommes pour parler de la difficile réinsertion des détenus et des conséquences sur leur vie, leur entourage. Poignant et humain.
Loin de Cinquante Nuances de Grey, After et consorts, 99 Moons n'est pas non plus le sublime drame romantique auquel il prétendait correspondre. Car malgré une plastique irréprochable et les intentions thématiques du réalisateur, le film se perd dans des artifices intimes et scénaristiques inutiles.
Les studios Disney poursuivent le sacage de leur patrimoine d'animation avec ce Peter Pan & Wendy. Enième adaptation creuse et sans intérêt d'un de leurs dessins-animés, que même le réalisateur David Lowery n'a pas su tirer vers le haut.
Il aura fallu trente ans à Phil Tippett, légende vivante des effets spéciaux, à concrétiser Mad God, l'oeuvre de toute une vie. Une vision glauque et dérangée de notre monde qui pourra en faire fuir plus d'un. Mais qui mérite toute notre attention par sa maîtrise technique, son univers et son ambition.
Pour son premier film américain, le réalisateur Damián Szifron se frotte au thriller policier pour pointer du doigt la fragilité et le conformisme de notre société. Mais sans parvenir à sortir du carcan du genre, livrant finalement une oeuvre conventionnelle.