Sorte d'Argo avec des airs de Scott Pilgrim, Tetris est un thriller d'espionnage énergique et efficace, qui revient avec malice sur la conception du célèbre jeu vidéo. A défaut d'être bien trop sage pour réellement sortir du lot.
Inscrit4 septembre 2014
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Se droguant avec Jurassic Park, Les Dents de la Mer, Independence Day, E.T. et Indiana Jones à l'âge de 6 ans (même moins pour certains), autant dire que le cinéma était une passion d'emblée. Qui continue à s'élargir au fil des années, à tel point que j'espère un jour en faire mon métier (scénariste, réalisateur, critique... tout est bon !). A mon actif, quelques montages vidéos et un semblant de court-métrage en réserve, je préfère toutefois encore plus m'enfouir dans une salle de cinéma et me laisser transporter par ce que propose le grand écran. Que ce soit un plaisir coupable comme les comédies musicales ou les gros blockbusters d'un certain Michael Bay (je sens la foudre s'abattre sur moi !). Ou bien de véritables chefs-d'oeuvre. Quoiqu'il en soit, du moment que c'est signé par Nolan, Cameron, Spielberg et Burton, je fonce littéralement payer mon ticket.
Pour son second long-métrage, le réalisateur Leonardo Brzezicki dépeint le portrait d'un homme perdu, en pleine dépression amoureuse. Et pour cela, il parvient à nous plonger dans l'état d'esprit de son protagoniste, quitte à mettre de côté les personnages secondaires.
Si le récent Un Varón traitait le sujet de la violence chez les jeunes sud-américains avec sensibilité, L'Eden préfère explorer la noirceur de l'âme humaine, transformant un programme de réinsertion en purgatoire. C'est captivant, mais austère.
Pour son tout premier long-métrage, le réalisateur colombien Fabián Hernández pointe du doigt la masculinité pour offrir à sa vision des banlieues sud-américaines une once d'humanité et de sensibilité. Et ce malgré ses maladresses d'écriture.
Désirant faire à la fois un film nostalgique personnel (à l'instar de Licorice Pizza et Armageddon Time) et une lettre d'amour au cinéma (tels Babylon et The Fabelmans), Sam Mendes se montre un chouïa boulimique. Empire of Light veut traiter tellement de sujets qu'il en devient artificiel et sans émotion.
Vu comme étant un plaisir régressif et jouissif ayant fait fureur aux Etats-Unis, Terrifier 2 n'est finalement qu'un slasher bête et méchant qui confond générosité avec surdose. Un film fade et ennuyeux, qui est encore bien loin d'égaler ses références horrifiques comme Vendredi 13 et Les Griffes de la Nuit.
A cause des "déboires pédophiles" de son créateur Victor Salva, la franchise horrifique Jeepers Creepers est passée à la trappe au fil du temps. La remettre sur le devant de la scène n'était clairement pas une mauvaise idée. Encore fallait-il avoir à sa tête un réalisateur qui sait travailler avec une caméra...
Emma Becker nous livrait avec son livre une fascination d'ordre sociologique, riche et personnelle. Avec cette adaptation, la réalisatrice Anissa Bonnefont fait de La Maison une oeuvre édulcorée, plus intéressée par ses scènes de sexe crus que par ses personnages, moteurs même de l'histoire.
Après le succès canon du premier opus, Guillaume Pierret et Netflix remettent le couvert avec le très attendu Balle Perdue 2. Une suite qui semble suivre les traces de Michael Bay en matière d'action spectaculaire, mais qui ne semble viser que cela au détriment de tout le reste.
Il aura fallu attendre treize ans après Coraline pour que le grand Henry Selick daigne nous livrer son tout nouveau long-métrage Wendell & Wild ! Une comédie horrifique pour Netflix qui montre à quel point le bonhomme reste l'un des maîtres de la stop motion, et ce malgré une oeuvre imparfaite.
Si le cinéma français a déjà dépeint les affrontements entre policiers et jeunes de cité par le passé, jamais il ne l'avait fait avec autant d'ampleur. Athena est littéralement un film de guerre ultra léché sur le plan technique... mais qui souffre d'un scénario manquant cruellement de fond pour pouvoir captiver.
Nous pensions avoir de l'espoir avec Robert Zemeckis à la tête de cet énième remake live d'un classique Disney. Nous nous retrouvons finalement avec la pire adaptation du genre. Cette dernière accumulant une mise en scène terriblement plate, des effets visuels effroyables et un incroyable manque de magie.