Après le loup-garou, les frères Boukherma s'attaquent au film de squales avec L'Année du Requin. Mais déçoivent quelque peu... Car s'ils reprennent la structure narrative de Teddy, les réalisateurs ne parviennent pas à conjuguer leur cinéma si personnel à du cinéma plus mainstream.
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Se droguant avec Jurassic Park, Les Dents de la Mer, Independence Day, E.T. et Indiana Jones à l'âge de 6 ans (même moins pour certains), autant dire que le cinéma était une passion d'emblée. Qui continue à s'élargir au fil des années, à tel point que j'espère un jour en faire mon métier (scénariste, réalisateur, critique... tout est bon !). A mon actif, quelques montages vidéos et un semblant de court-métrage en réserve, je préfère toutefois encore plus m'enfouir dans une salle de cinéma et me laisser transporter par ce que propose le grand écran. Que ce soit un plaisir coupable comme les comédies musicales ou les gros blockbusters d'un certain Michael Bay (je sens la foudre s'abattre sur moi !). Ou bien de véritables chefs-d'oeuvre. Quoiqu'il en soit, du moment que c'est signé par Nolan, Cameron, Spielberg et Burton, je fonce littéralement payer mon ticket.
Alors que la licence Predator semblait perdue dans les abysses de la pop culture, Dan Trachtenberg est parvenu avec Prey à redonner toutes ces lettres de noblesse au cultissime chasseur extra-terrestre. Une série B simple, généreuse et réalisée avec beaucoup de respect pour le film originel.
Bien que ne cherchant jamais à innover le genre du films de "monstres", Beast n'en reste pas moins l'un des titres les plus appréciables et efficaces de ces dernières années. Offrant un safari tendu et oppressant, qui va directement à l'essentiel et ce sans aucune fioriture.
Si vous en avez marre des blockbusters hollywoodiens fades et sans âme, tournez-vous vers Vesper Chronicles. Une fable SF du cinéma européen bluffante, à la plastique et à l'ambition aussi démesurée que la concurrence américaine à gros budget.
Souffrant des mauvais retours sur Les Derniers Jedi et d'une lassitude non dissimulée du public vis-à-vis de la licence Star Wars, le spin-off Solo, de par son échec commercial cuisant, est le film qui aura mis à mal les projets de Disney/Lucasfilm quant à l'exploitation de la mythique saga de George Lucas.
En attendant de s'atteler complètement à Jurassic World 3, Colin Trevorrow ne peut s'empêcher de jouer avec les dinosaures en livrant avec Battle at Big Rock un court-métrage promotionnel sympathique, mais toujours parasité par les tares de cette nouvelle trilogie.
Après avoir réussi son passage au cinéma américain avec The Jane Doe Identity, le réalisateur norvégien André Øvredal livre avec Scary Stories un cauchemar horrifique de bonne facture, mélange entre Ça et Chair de Poule faisant honneur à son scénariste et producteur Guillermo del Toro.
Avant d'être un bon petit délire dont Quentin Tarantino a le secret, Once Upon a Time... in Hollywood est avant toute chose une déclaration d'amour du cinéaste pour le cinéma. À son histoire, à son fonctionnement et à ses techniques, auxquels le papa de Pulp Fiction vient apporter sa patte, son respect et surtout son savoir-faire qui ne sont plus à démontrer. L'ensemble pourra en dérouter certains, mais la réussite est bien là !
Phil Lord et Chris Miller avaient mis la barre très haut avec La Grande Aventure LEGO en livrant un film d'une très grande intelligence. Playmobil, le Film est l'exact contraire, la gamme de jouets allemande s'offrant une adaptation cruellement fainéante et enfantine au possible.
Hobbs & Shaw a beau vouloir s'éloigner de la saga principale, il reste un film Fast & Furious avant toute chose : un blockbuster assurément débile et efficace. Mais qui confirme la fainéantise d'une franchise restant désespérément au point mort depuis bien des années.
Avec Annabelle 3, la saga Conjuring trouve ses limites en montrant à quel point elle n'arrive plus à se réinventer ni à savoir exploiter ses bêtes de foire correctement. Mais parvient tout de même à tenir la distance avec cette suite d'une générosité folle question séquences horrifiques.
Le comédien Max Minghella se lance dans l'écriture et la réalisation avec ce premier film, une success story musical qui n'invente rien et n'a que sous le capot la performance d'Elle Fanning, aussi bien dans le jeu que dans le chant.