Pour un grand homme, Tolkien n'est qu'un biopic minimaliste qui ne cherche pas à creuser le mythe littéraire mais plutôt à raconter sa jeunesse, rien de plus. Mais derrière cette sobriété, le film révèle un certain savoir-faire et surtout un parti pris ingénieux d'apporter une once de fantastique à l'ensemble.
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Se droguant avec Jurassic Park, Les Dents de la Mer, Independence Day, E.T. et Indiana Jones à l'âge de 6 ans (même moins pour certains), autant dire que le cinéma était une passion d'emblée. Qui continue à s'élargir au fil des années, à tel point que j'espère un jour en faire mon métier (scénariste, réalisateur, critique... tout est bon !). A mon actif, quelques montages vidéos et un semblant de court-métrage en réserve, je préfère toutefois encore plus m'enfouir dans une salle de cinéma et me laisser transporter par ce que propose le grand écran. Que ce soit un plaisir coupable comme les comédies musicales ou les gros blockbusters d'un certain Michael Bay (je sens la foudre s'abattre sur moi !). Ou bien de véritables chefs-d'oeuvre. Quoiqu'il en soit, du moment que c'est signé par Nolan, Cameron, Spielberg et Burton, je fonce littéralement payer mon ticket.
Ce Child's Play version 2019 n'est pas le grand retour de Chucky que nous espérions. Même avec une idée scénaristique ingénieuse pour tout moderniser et la prestation de Mark Hamill, ce reboot n'est qu'un pauvre film d'horreur ayant bien plus sa place en DTV que dans une salle de cinéma.
Perdu depuis quelques temps dans le paysage hollywoodien, le réalisateur Guy Ritchie livre avec Aladdin une adaptation live aseptisée du dessin animé, en négligeant la folie, l'énergie et la magie de ce dernier.
Personne n'y croyait depuis l'annonce du projet et pourtant, Rob Letterman et son équipe ont réussi l'impossible : faire un film Pokémon qui tienne la route. Divertissement certes banal et bourré de clichés, Détective Pikachu fonctionne miraculeusement par sa nostalgie, son Pokémon principal et son rendu final.
Voulant à tout prix surfer sur les succès actuels, les producteurs hollywoodiens ont lâchement abandonné la vision de Guillermo del Toro pour un pur produit marketing qu'ils n'ont pas su contrôler. En résulte une anomalie de l'Enfer, un Hellboy version 2019 d'un ridicule sans nom.
Pour les 40 ans du premier film Alien, qui auront lieu le 25 mai prochain, la rédaction retrace les différents projets qui ont vu le jour pour cet événement (courts-métrages, jeux vidéo...) et fait le point sur le devenir de la franchise au cinéma, notamment suite au rachat de la Fox par Disney.
Après avoir repoussé l'animation en stop motion dans ses derniers retranchements avec Kubo et l'Armure Magique, le studio Laïka déçoit avec Monsieur Link. Un long-métrage ambitieux et techniquement parfait, mais manquant singulièrement d'envergure pour être aussi mémorable que ses aînés.
La Malédiction de la Dame Blanche fait peur. Non pas que le film soit terrifiant, plutôt qu'il démontre que le remplaçant de James Wan sur Conjuring 3 n'en possède pas le talent, livrant avec ce nouveau spin-off un titre horrifique certes efficace mais banal au possible.
Si l'on retrouve avec délectation le couple Sabine Azéma/André Dussollier, le réalisateur Étienne Chatillez s'est, lui, entièrement perdu dans les méandres de la comédie française avec cette suite gentillette, paresseuse et littéralement sans fin.
Ayant trouvé la bonne formule avec Aquaman, le tandem Warner/DC continue sur sa lancé avec Shazam!, un film de super-héros tout aussi banal mais qui parvient à amuser la galerie de par son aspect fun, ludique et efficace.
Voulant à tout prix rendre hommage à son cinéaste préféré, Jean-Pierre Melville, en faisant un film de résistance tout en créant une nouvelle mythologie SF, le réalisateur Rupert Wyatt s'est pris les pieds dans son ambition démesurée et livre avec Captive State un film manquant cruellement d'écriture.
Il aura été la voix française d'Eddie Murphy, Morgan Freeman, Ernie Hudson, Rafiki... Mais avant d'être un doubleur incontournable, il aura été un comédien, scénariste et producteur engagé, critiquant racisme et colonialisme français. Med Hondo nous a malheureusement quitté le 02 mars 2019, à l'âge de 82 ans...