Alors que le public conspue de plus en plus les redites cinématographiques - et ce à juste titre - il est temps de remettre les pendules à l'heure en expliquant ce qu'est un mauvais remake. Et ce en prenant le cas du téléfilm Dirty Dancing, le film qui a laissé Bébé toute seule dans un coin.
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Se droguant avec Jurassic Park, Les Dents de la Mer, Independence Day, E.T. et Indiana Jones à l'âge de 6 ans (même moins pour certains), autant dire que le cinéma était une passion d'emblée. Qui continue à s'élargir au fil des années, à tel point que j'espère un jour en faire mon métier (scénariste, réalisateur, critique... tout est bon !). A mon actif, quelques montages vidéos et un semblant de court-métrage en réserve, je préfère toutefois encore plus m'enfouir dans une salle de cinéma et me laisser transporter par ce que propose le grand écran. Que ce soit un plaisir coupable comme les comédies musicales ou les gros blockbusters d'un certain Michael Bay (je sens la foudre s'abattre sur moi !). Ou bien de véritables chefs-d'oeuvre. Quoiqu'il en soit, du moment que c'est signé par Nolan, Cameron, Spielberg et Burton, je fonce littéralement payer mon ticket.
Alors que les fans pesteront contre les changements qu'apporte ce film au manga, les autres spectateurs se feront lyncher pour avoir apprécié une adaptation ne méritant pas autant de haine. Dommage que le tout se montre aussi maladroit et sans envergure...
Pour son premier film en tête d'affiche, Scott Eastwood loupe un virage en choisissant le fils bâtard de Fast & Furious et 60 Secondes Chrono, mariné à la sauce production Besson. Une série B plus que navrante qui vous fera perdre des neurones en plus de votre argent et de votre temps.
La Colle aurait pu être une comédie française sortant du lot, notamment avec l'ambition de son réalisateur, Alexandre Castagnetti, de vouloir casser certains clichés. Mais son envie et sa passion pour la bande-dessinée ne suffiront pas, le tout se contentant bien trop du strict minimum.
Fiers du succès de leur franchise, les studios Illumination Entertainment ne se sont pas foulés avec ce Moi, moche et méchant 3, opus très anecdotique qui ne fait que se reposer sur les lauriers de ses prédécesseurs.
Alors que le public aurait pu avoir une comédie digne de Tanguy et de Papa ou Maman, Mon Poussin s'avère être beaucoup trop classique et gentillet pour amuser pleinement la galerie.
A défaut de renouveler les jeux dont il s'inspire et de se sortir de son statut de série B, Resident Evil : Vendetta assure le minimum syndical en étant plus regardable, divertissant et respectueux que les ignominies de Paul W.S. Anderson;
Sans réel talent ni expérience, le duo Eric et Quentin se lance dans le cinéma pour nous livrer, non pas un film, mais une abomination se voulant trash et faisant plus pitié qu'autre chose.
Après s'être perdus dans le merchandising à outrance avec un second opus indigne de leur filmographie, les studios Pixar parviennent avec Cars 3 à offrir un soupçon de maturité à leur saga, sans pour autant nous livrer un chef-d’œuvre.
Abandonnant un temps les grosses productions hollywoodiennes, le réalisateur Doug Liman prend les rênes d'une série B financée par Amazon studios et la transforme en un duel de snipers viscéral à souhait.
Dans le top 20 du Box-office France 2016 : une année dominée par les comédies populaires, Chocolat, Radin !, les films d'animation, Zootopie, L'Âge de glace et les blockbusters, Rogue One : A Star Wars Story.
Afin de conclure la rétrospective sur Stephen King, la rédaction de CineSeriesMag revient sur Cell Phone de Tod Williams, une série B ridicule et indigeste au possible, alors que le roman évitait ce constat.