Critique cinéma du film le Nouveau Jouet sous la forme d'une interview imaginaire
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Avec Bros, Universal revendique la création de la "première comédie romantique gay produite par un grand studio". Un pari audacieux mais réussi par Nicholas Stoller qui parvient à respecter les codes du genre sans gommer ce qui peut faire la spécificité d'une relation homosexuelle.
Réaliser un film sur la Shoah adapté aux adultes comme aux enfants. C'est le pari audacieux et réussi qu'a pris Véra Belmont avec Les Secrets de mon père. Un film touchant qui questionne les rapports entre les survivants de l'Holocauste et les Juifs nés après la guerre.
Barbare débarque enfin en France, et c'est finalement via Disney + que l'on découvre le long-métrage de Zach Cregger. Radical dans ses choix de narration et de mise en scène, le film se démarque aisément du paysage horrifique actuel grâce à son jusqu'au-boutisme. Surprenant de bout en bout, il vaut mieux en savoir le moins possible pour être cueilli par le film.
L'odyssée de l'âne Eo au pays des humains devenus fous ne vous laissera pas indifférent. Film sombre dans son propos et audacieux dans sa forme, c'est le premier film de Jerzy Sokolowski depuis plus de sept ans. A ne pas manquer.
Après plusieurs carnages (Suicide Squad, Wonder Woman 84 ou encore la version cinéma de Justice League) on peut légitimement se demander si quelqu’un chez Warner s’y connaît en cinéma. Cela fait tout de même bien longtemps que le studio semble plus attiré par l’argent que par la qualité des productions. Heureusement, les voies de la popularité sont impénétrables. Après des années à enchainer les pires décisions possibles (et pas que pour DC, rassurez-vous), le studio aurait décidé d’écouter les fans, ou plutôt leur messie : Mr Dwayne Johnson. Aujourd’hui, c’est Black Adam qui sort au cinéma. Alors, ça vaut quoi ?
En octobre, de nombreux films français sont sortis en salle. Malgré les derniers états généraux, plutôt alarmistes, et tous les bouleversements que connaissent nos cinémas au regard de leur fréquentation en baisse, retour sur Un beau matin (Mia Hansen Love), L'innocent (Louis Garrel), L'origine du mal (Sébastien Marnier) et Novembre (Cédric Jimenez), et preuve d'une vivacité hexagonale en matière de cinéma !
Qatar, une dynastie à la conquête du monde rappelle que le journalisme d'investigation est une arme dans la compréhension du monde. Miyuki Droz et Sylvain Lepetit décortique avec finesse la société qatarienne d'aujourd'hui en se servant des archives d'hier. Un documentaire à voir absolument.
Le physio est au monde de la nuit ce que l'acteur est au cinéma, soit un élément économique clé à la survie d'industrie du spectacle qui repose sur la marchandisation des corps féminins et masculins. Tel est l'un des axes développés par Physio, premier long-métrage documentaire de Lazare Timsit.
Butterfly Vision est un impressionnant premier film d’un Ukrainien, Maksym Nakonechnyi, rattrapé plus que de raison par la réalité de son pays. Son point de vue sur la guerre est centré sur ses effets sur une femme-soldate victime de violence basée sur le genre, et c’est une réussite.
Désormais codifiés, ces plans et ce découpage très plat qui mène la barque jusque dans un temple à peine digne d'une mauvaise pub pour des céréales chocolatées sont ceux qui ont vampirisé des images qu'on apprécie, rassasiés.
Smile essaie de prolonger les tentatives récentes de renouvellement du cinéma horrifique américain. Mais malgré ses louables intentions, le film de Parker Finn retrouve rapidement les poncifs habituels du genre, coinçant son film dans un entre-deux, ne sachant jamais comment aborder son récit. Dommage car le potentiel était bien là.