Dans la filmographie longue comme le bras de Woody Allen, aux accents souvent autobiographiques, trois films nous semblent néanmoins traiter du cinéma et du métier de metteur en scène de manière nettement plus frontale. Trois longs-métrages, trois époques, trois styles bien différents. Mais plusieurs traits communs : le génie facétieux, l’humour irrésistible et la sensibilité romantique du maître new-yorkais.
Dossiers
Vous avez envie de devenir incollable sur un sujet de cinéma ? Plongez dans nos dossiers (Portraits, filmographies & biographies d’acteurs, de réalisateurs…) Revivez l’histoire du cinéma avec les thèmes autour de cet univers. Un sujet décliné sous toutes les formes pour le plaisir de votre lecture.
Réalisé en 2006 par Tarsem, The Fall est avant tout un film sur le cinéma, qui nous conte la double histoire du cascadeur Roy et de la petite Alexandria, tous deux hospitalisés suite à une chute. A travers cette histoire, Tarsem nous montre la fonction première du cinéma comme œuvre d'art totale (au même titre que l'opéra) : raconter au spectateur une histoire à la rencontre de différents médias, images, théâtre, musique, photographie, etc.
A travers une journée dans la ville d'Odessa, Dziga Vertov filme, avec L'Homme à la Caméra, un manifeste du cinéma soviétique, le sommet de sa carrière (avant que les avant-gardes si prolifiques dans les années 20 ne soient désavouées par Staline).
The Artist est le grand film français de ces dernières années sur le cinéma ayant eu un retentissement mondial. Couronné d'un Oscar, le film fait figure de regard officiel sur notre cinéma, celui en noir et blanc et sans parole. Un cinéma que le réalisateur mystifie, jusque dans les corps glorieux de ses acteurs autant que dans leurs déconvenues. Retour sur le regard porté sur le cinéma par The Artist pour notre cycle d'octobre.
L’apocalypse ne va pas forcément de pair avec l’idée de fin du monde dans le fracas et les cris. L’Œuf de l’ange de Mamoru Oshii, sous forme de parabole biblique, propose au contraire une errance silencieuse et mélancolique où l’apocalypse est comme une coquille d’œuf qui se brise : elle rime avec la perte d’une intériorité que l’on n’a pas su protéger.
L’apocalypse chez Chris Marker, qu’elle soit tangible ou imaginaire, se finit par une mort certaine. Dans un monde, notamment Paris, dissout par une attaque nucléaire qui a rendu toute vie terrestre impossible à cause de la trop haute radioactivité dans l’air, l’humanité est devenue comme une souris dans une cage.
Sur le chemin de l’apocalypse au cinéma, Take Shelter se situe en début de chaîne. En effet, le film parle d’une préparation à l’apocalypse, de son anticipation et non de sa réalisation effective. A l’écran, cela donne un grand film paranoïaque dans lequel se perd Curtis alias Michael Shannon. Dans le genre du ciné apocalyptique, le film fait presque figure d’exception, se situant avant l’action de survie pure et héroïque vue et revue.
Dossier dédié à la représentation des personnes non blanches dans les séries occidentales, qui est encore bien souvent caricaturale ou trop absente. A l'aide d'exemples précis tirés de séries, ce dossier propose un tour d'horizon des écueils racistes qui doivent disparaître de nos écrans.