La-police-au-cinema-L-627-film-analyse
Le temps passant, on regardera L 627 avec le recul de spectateurs saturés de nouvelles icônes, d'autres sujets traités avec, ouvrez les guillemets, « réalisme » dans des plans bien dessinés, des transitions parfaitement calibrées, sans caméra qui tremble. Pourtant, ici, si elle tremble sur son épaule, c'est parce qu'elle vit.
Olivier Marchal a construit sa carrière ciné autour du personnage du flic. Un type avec des couilles qui ne s'en laisse pas conter, corrompu, fidèle à son boulot, prêt à mourir. En effet, souvent, un bon flic est un flic mort chez Marchal. Ce regard rempli de testostérone a atteint son paroxysme en octobre sur Netflix avec Bronx. On ne sait plus vraiment où se situe le regard d'un réalisateur qui a été dans les rangs de la police pendant quatorze ans. Une chose est sûre : l'autopsie est brutale. Etude de ce cas atypique dans le cadre de notre cycle police au cinéma.
Alors que le monde subissait un confinement quasi-généralisé, l'année 2020 a également vu émerger outre Atlantique une nouvelle tendance esthétique où de jeunes gens revendiquent leur goût pour les vêtements rétro, les pensionnats et les campus néo-gothique. Leurs références vont de la littérature classique au cinéma mainstream, mais marquent une opposition avec l'image "cool" prônée par les géants de la tech. En conclusion de notre dossier sur "l'école au cinéma", nous avons essayé de faire un peu le tri dans tout cela afin de comprendre ce que représente véritablement le Dark Academia.
premier-maitre-kontchalovski-critique-film
Dans son premier long métrage, Le Premier Maître, Andreï Kontchalovski filme la confrontation entre un instituteur bolchévique parfaitement convaincu de son engagement idéologique, et des villageois kirghizes qui ne voient pas l'intérêt d'abandonner leurs traditions pour adopter ce communisme soviétique qu'ils perçoivent comme une nouvelle religion. Cela permet d'instaurer une réflexion sur le rôle politique de l'éducation, ou comment installer une révolution dans les mentalités.
de-bruit-et-de-fureur-chronique-ecole
L’école est un carrefour entre les mondes. Celui du passé et du futur, celui de la famille et du monde extérieur, celui de la découverte des autres et l’apprentissage de soi. Il est parfois difficile de définir précisément le rôle primordial de l’école, au-delà de son aspect institutionnel et éducatif, car cette antichambre de la société, appelons l’école comme cela, peut devenir aussi salvatrice que destructrice. 
fracture-l-heure-de-la-sortie-cinema-ecole
Quand le cinéma s’empare du sujet de l’école, c’est aussi et avant tout pour parler de la société. En effet, qui peut prétendre aujourd’hui que les deux ne sont pas intimement liées ? Dans son dernier film, La vie scolaire, Grand Corps Malade parle autant d’un collège REP que d’une cité qui va mal parce que ses habitants s’y sentent abandonnés. Aujourd’hui qu’on prétend donner à l’école un rôle majeur, qu’elle semble devoir tout pouvoir, tout construire, intéressons-nous au cinéma qui dit aussi parfois l’échec de l’école comme de la société. Pour cela, deux œuvres seront mises en parallèles : L’Heure de la sortie (Sébastien Marnier, 2018) et Fracture (Alain Tasma, 2010).
cinema-muse-e-abîme-hollywood
C'est un thème qu'on a l'habitude de décliner sous toutes ses formes à Hollywood : le cinéma, ses arcanes, ses à-côtés, ses stars, ses petites mains. C'est moins pour célébrer leur art que pour en identifier les déviances que les cinéastes décident de le mettre en abîme et d'en démystifier les parties prenantes. Retour sur quelques films américains porteurs d'un regard clinique, sarcastique ou désenchanté sur le septième art.
Chantons sous la pluie est une production cinématographique qui peut se targuer d’être entrée au panthéon des films les plus importants du cinéma. Cinquième du top de l’American Film Institute, bien loin devant La chevauchée Fantastique de John Ford, Psychose d’Alfred Hitchcock ou encore Le Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, elle est d'ailleurs la seule comédie musicale du top.