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Quand on parle de japanimation, le premier nom qui vient en tête est Ghibli. Pourtant d'autres studio ont su marquer les esprits au travers de contenus plus adultes, et c'est le cas du studio Madhouse. Si l'un de ses représentants les plus iconiques est le regretté Satoshi Kon, Yoshiaki Kawajiri n'est pas en reste. Avec Ninja Scroll, il accouche d'une oeuvre violente où un rônin se voit aux prises avec un panthéon de démons tous plus puissants les uns que les autres.
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« Network » est plus encore le fruit du scénariste Paddy Chayefsky que du réalisateur Sidney Lumet. Le premier détricote la petite lucarne en mettant en saillie ses pires bassesses. Le second met en scène des protagonistes vampirisés par l'audimat, plus pathétiques et vaniteux que rigoureux. L'ensemble donne lieu à un chef-d'oeuvre qui en dit long sur les pratiques des grands réseaux télévisuels.
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Alors que la figure du tueur en série est la thématique de ce mois au Mag du ciné, Bloody Sunday profite de l'occasion pour mettre à l'honneur le pape du cinéma extrême allemand Jörg Buttgereit au travers de son portrait sans concession d'un tueur en série répondant au nom de Schramm. Une plongée traumatisante dans un esprit empli de perversion entre réalisme sordide et séquences hallucinées.
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Valse avec Bachir emprunte le chemin du documentaire, du polar, du film de guerre et superpose des récits touchants pour raconter les aléas et l’arrière du décor d’une guerre aux contours plus troubles. Pour ce faire, Ari Folman compose un film d’animation au dessin magnifique et atypique, à la fois réaliste et onirique dont la créativité fait mouche dès les premiers instants.