Pour ce 3ème épisode de Bloody Sunday, c'est le Japon qui est mis à l'honneur. L'occasion de revenir sur un mouvement artistique et littéraire datant des années 30 et répondant au doux nom d'ero guro. Pour illustrer ce genre au cinéma rien de mieux que de parler du film méconnu du grand Teruo Ishii, Horrors of Malformed Men, véritable concentré d'ero guro, faisant la part belle à bon nombre de perversions.
Films Classiques
Films classiques : Qui a dit que les œuvres cultes étaient intouchables ? Un point de vue différent, une nouvelle contextualisation… On a toujours quelque chose à dire sur les films classiques.
Après la polémique de Naissance d'une nation et l'échec commercial d'Intolérance, Griffith signe un ultime grand film, adapté d'un roman français, où le ridicule de la description de la Révolution française est contrebalancé par la réussite technique.
Attention : classique. Henri-Georges Clouzot plante sa caméra dans un pays semi-colonisé d'Amérique centrale et place quatre hommes désargentés dans des camions chargés de nitroglycérine, sur des pistes chancelantes. Un prétexte pour donner vie à un spectacle haletant, des personnages épais et une critique acerbe des multinationales...
Avec Gladiator, Ridley Scott a acté la renaissance du péplum. Symbole cinéphile ultime de la bravoure, devise d'une génération, ce film d'une rare puissance émotionnelle appartient encore aujourd'hui au panthéon des films historiques. Les acclamations sans fin et la musique magnifique de Hans Zimmer nous habitent encore. "Force et honneur" !
En 1959, « Les Quatre cents coups » fut acclamé à Cannes. Et pour cause : le premier film de François Truffaut, partiellement autobiographique, est un chef-d'oeuvre de la première heure de la Nouvelle vague française. Tout y est : l'expression néo-réaliste, l'antihéros jeune et indomptable, une ville de Paris érigée en personnage à part entière, une critique du monde adulte et de l'incommunicabilité, ainsi qu'une mise à nu d'une famille dysfonctionnelle. Avec en supplément quelques-unes des obsessions truffaldiennes les plus célèbres.
Pour ce deuxième rendez-vous de Bloody Sunday, cap sur Hong Kong et l'univers complètement allumé de la Cat 3. Découvrez un monde où cohabitent sexe et violence, et où la morale n'a pas sa place. Et pour représenter cela de la meilleure des manières, quoi de mieux que Ebola Syndrome de Herman Yau, dégoûtant cocktail des plus grandes déviances imaginables ?
Les Moissons du Ciel est le deuxième film du cinéaste américain Terrence Malick et devint l’une des pierres angulaires de son oeuvre. Le film contient toutes les obsessions du réalisateur, son amour pour une vision du cinéma iconoclaste qui ne cesse de vouloir trouver la grâce dans les prémisses de l’horizon de vastes plaines et son idée que l’état de nature est suivi de la culture matérialiste de l’humain.
Le million d'aliens parqué depuis plus de 20 ans dans le District 9, un bidonville de Johannesburg, insupporte les habitants. Les autorités décident d'évacuer le camp tout en ayant des vues sur leur technologie militaire.
Dans "Mother", Bong Joon-ho raconte le combat forcené d'une mère pour sauver son fils de la prison. Il interroge les limites de la moralité, les liens filiaux, mais aussi une société sud-coréenne en proie à ses propres démons...
Quand la ville dort (The Asphalt jungle en VO) est plus qu'un classique. En créant un sous-genre du film noir, le film de cambriolage, John Huston va inspirer de nombreux cinéastes (Melville et son Cercle rouge en étant un exemple parmi les plus réussis). Son film reste un incontournable de l'histoire cinématographique.
Pour inaugurer la nouvelle section du Mag du Ciné, Bloody Sunday, consacré aux pépites du cinéma gore et déviant, il était évident de mettre à l'honneur le seul et unique film de Jim Muro, Street Trash. Véritable modèle de la comédie gore des années 80, le film met en scène un groupe de clochards qui vont être décimés par une étrange liqueur. Préparez-vous, ça va tâcher !
En reprenant la célébrissime histoire du conflit qui opposa Wyatt Earp au clan Clanton à Tombstone, John Ford fait un film sublime et novateur, un western politique qui décrit la naissance de la république américaine.