Et Dieu créa la femme de Roger Vadim, c'est l'expression d'une nouvelle liberté des années 50, l'éclosion d'une nouvelle époque cinématographique et d'une nouvelle figure : Brigitte Bardot.
Films Classiques
Films classiques : Qui a dit que les œuvres cultes étaient intouchables ? Un point de vue différent, une nouvelle contextualisation… On a toujours quelque chose à dire sur les films classiques.
Pour ce 5ème épisode de Bloody Sunday, il est temps de mettre à l'honneur la chair humaine au travers d'un genre qui en est friand, le Body Horror. Sous ce genre de l'horreur spécialisé dans la trituration et la mutation des corps, le Body Horror compte d'illustres représentants. Intéressons nous aujourd'hui à ce cher Brian Yuzna qui a su offrir au Body Horror une approche des plus grotesques au travers de sa satire des élites bourgeoises de Beverly Hills, Society.
Shinya Tsukamoto poursuit les mêmes pulsions que le diptyque Tetsuo. Tokyo Fist est une avalanche de fureur, un magma de souffrance qui s’extériorise : souffrance nihiliste qui fait de nous les humains que nous sommes. Dans une société formatée où les humains ressemblent à des fourmis qui porteraient inlassablement leur fardeau, Tsukamoto continue sa plongée dans la frustration qui émane de cette dite société de consommation.
Adapter le gigantesque roman de John Steinbeck était une gageure. Elia Kazan l'a fait au prix de choix judicieux : se focaliser sur la dernière partie du roman, garder la réflexion magnifique sur la parentalité, et miser sur une interprétation exceptionnelle.
Pour tout amateur de trésors bis, le cinéma italien est une véritable mine d'or. Pour ce 4ème rendez-vous de Bloody Sunday, nous mettons à l'honneur l'un des plus grands metteurs en scène du cinéma d'exploitation italien, Lucio Fulci. Au travers de son chef d'oeuvre l'Au-delà, retour sur un esthète du macabre.
Entre son désir d’ascension sociale qui le pousse vers la riche Chloé et ses pulsions à l'égard de l'indomptable Nola (Scarlett Johansson), quel sera le destin de Christopher ? Est-ce une question de choix ou bien de chance ?
Retour sur l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma. Avec "M le Maudit", Fritz Lang va donner au son une dimension nouvelle, dépeindre une société allemande à l'agonie et annoncer l'émergence du nazisme. Le tout avec un sens de l'image et une subtilité rarement reproduits depuis lors.
Donnie Darko est une oeuvre difficilement classable mais marquante voire essentielle en ce sens qu’elle voit l’adolescence comme point névralgique de l’observation d’un monde qui marche sur la tête et qui nie sa propre réalité.
Avec un casting exceptionnel (Yul Brynner, Steve McQueen, Charles Bronson, Eli Wallach, James Coburn), avec sa musique culte, avec un John Sturges inspiré, avec ses scènes d'action et l'image véhiculée du monde paysan mexicain, Les Sept Mercenaires avait tout pour devenir un film culte.
Il est de ces films qui affichent une simplicité désarmante, véhiculent plus que de simples images et touchent en plein coeur. La Légende du Pianiste sur l'Océan fait clairement partie de ceux là, tant à travers sa sève résolument romanesque, il rappelle le pouvoir fédérateur de la musique, l'importance de l'amitié et donne au final une petite merveille sur pellicule.
Les frères Lumière ont-ils inventé le cinéma ? On se gardera bien de se prononcer. Ce que l'on sait en revanche avec certitude, c'est qu'ils ont préfiguré, dans un petit film d'une cinquantaine de secondes, des pans entiers de ce qui adviendra plus tard le septième art. Dont les échelles de plan et les émotions induites par le spectacle filmique.
Adapté d'un roman de Rafael Sabatini (auteur également de L'Aigle des mers et Capitaine Blood), Scaramouche, de George Sidney, est un des sommet du film de cape et d'épée. Connu pour son légendaire duel final, il constitue un divertissement remarquable, entre humour, glamour et aventures.