Dominique et Didier vivent ensemble. Tandis que la mort rôde, Dominique filme les précieux instants d'un grand amour.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Pour son second long-métrage, le réalisateur Leonardo Brzezicki dépeint le portrait d'un homme perdu, en pleine dépression amoureuse. Et pour cela, il parvient à nous plonger dans l'état d'esprit de son protagoniste, quitte à mettre de côté les personnages secondaires.
Le Bleu du Caftan de Maryam Touzani est un très beau film marocain qui parle avec délicatesse de sujets durs, en utilisant la douceur dans la forme, avec une cinématographie lumineuse et feutrée, et des personnages tout en intériorité …
Le retour de Jean Dujardin dans un film débordant de sincérité et d'humanité, avec des paysages à couper le souffle et des mots épris de liberté.
La loi du talion est une constante dans les décisions de justice en Iran. La peine de mort est prononcée pour une jeune femme qui a ôté la vie de son agresseur. La légitime défense est loin d'y être reconnue, c'est pourquoi ce documentaire porte la charge de toutes les victimes, à travers le destin d'une famille dans l'impasse, brisée par le système et les dogmes d'un pays qui ne leur appartient plus.
Après une première collaboration avec Lina Tsrimova, pour Avant que le ciel n’apparaisse (2021), le photographe et cinéaste Denis Gheerbrant, né en 1948 à Paris, se lance avec la jeune chercheuse d’origine russe dans un nouveau projet. Naîtra La Colline, documentaire saisissant, entièrement tourné sur une « colline » de déchets amoncelés à une dizaine de kilomètres de la capitale du Kirghizistan, Bichkek.
Qu’est-ce que la création si ce n’est un amalgame plus ou moins perceptible de notre imaginaire ? "Saules aveugles, femme endormie" y répond et Pierre Földes interroge le fond de l’humanité à travers une animation, toute aussi imparfaite, où gravitent des personnes ordinaires, qui ont en commun cette rupture avec leur réalité et leur quotidien routinier.
En mars, plusieurs destins de femmes se sont déployés sur nos écrans (La Syndicaliste, Mon Crime, Women Talking, Houria... ), autant d'œuvres qui font écho à notre époque et de destinées qui s'enflamment. La réalisatrice d'Emily exprime cette résonance : "Au cours des cinq dernières années, j'ai eu envie de dépasser mon rôle d'actrice et de raconter une histoire qui m’appartienne dans son ensemble. Cette volonté a coïncidé avec le mouvement #MeToo et le fait que de nombreuses femmes ont pu faire entendre leur voix. Il y a cinq ans, je n'aurais peut-être pas eu cette possibilité..." De Grandes espérances renoue avec la représentation du pouvoir féminin à l'écran en y opposant un dilemme moral. Deux œuvres à découvrir dans ce recap du mois de mars au cinéma, qui s'achève avec l'avènement du printemps.
Brumeuse, mais sans ambiguïté, « The Eternal Daughter » de Joanna Hogg n’hésite pas à réinvoquer les limbes dans un huis clos, où se confondent les rêves, les souvenirs et la réalité. Deux femmes sont ainsi enchaînées dans un hôtel, hanté par les histoires et ses fantômes.
Dans un film haletant et intelligent, Emmanuelle Nicot traite avec finesse, sobriété et humanité de l'inceste et du parcours de reconstruction en foyer de son héroïne. Dalva a l'aura tendue et tendre de son actrice principale Zelda Samson, une révélation!
Dans son nouveau documentaire, le réalisateur italien nous convie à une plongée fascinante dans « La Mine du Diable », en plein cœur de la Cordillère des Andes. Un voyage fascinant, entre réel aride et imaginaire débridé.
Si le récent Un Varón traitait le sujet de la violence chez les jeunes sud-américains avec sensibilité, L'Eden préfère explorer la noirceur de l'âme humaine, transformant un programme de réinsertion en purgatoire. C'est captivant, mais austère.