Seule la joie est la rencontre de deux femmes prostituées qui se découvrent une passion amoureuse. Tourné au corps à corps, du sexe cru aux étreintes sentimentales, le film dresse deux portraits écorchés et magnifiques, souvent "trop" mais qui vont vers la joie. Une belle ode à l'amour fou, poétique et sensoriel, malgré la crudité frontale de certaines scènes.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Seule la terre est avant tout, comme son titre l'indique un hommage à la terre et aux fermiers dans l'Angleterre rurale du West Yorkshire. Un film-vérité qui combine une belle histoire d’amour homosexuelle à une réflexion sociétale, mais surtout une chronique paysanne réaliste et bienveillante.
Film après film, le Sud-Coréen Hong SangSoo décrypte un sujet unique : l'amour. Avalées à coups de soju, les paroles que ses protagonistes s'échangent dans un format très rohmérien, sont encore plus précises et plus touchantes dans Seule la plage la nuit, qui a valu l'Ours d'argent de la meilleure actrice à sa muse, Kim Minhee.
D'Abidjan au causse Méjean, Dominik Moll très à l'aise dans un scénar qui joue à cache-cache avec la vérité des personnages.
David Moreau s'attaque au cinéma fantastique avec l'adaptation risquée de la bande-dessinée Seuls sur grand écran. Pari réussi ?
Malgré un propos peu nuancé, Seven Sisters reste un divertissement SF efficace et maîtrisé qui s'impose par sa réalisation solide et son très bon casting.
Sans être foncièrement déplaisante, cette comédie est loin de remplir toutes ses promesses, et ressemble bien trop à une publicité pour Apple. Malgré quelques bonnes idées...
Qu’on se le dise, Shang-Chi et La Légende des Dix Anneaux ne va pas révolutionner l’univers Marvel. Mais dans un sens, ce n’est pas ce qu’on lui demande et le film arrive avec fraicheur à sortir un peu des sentiers battus de l’écurie cinématographique.
Un épisode de 7 minutes, c’est bien. Un film faisant 1h28, c’est juste un délice ! Un cadeau sous la forme d’un long-métrage grandement réussi, preuve d’un savoir-faire incontestable qui a de quoi faire rougir les productions américaines.
Ayant trouvé la bonne formule avec Aquaman, le tandem Warner/DC continue sur sa lancé avec Shazam!, un film de super-héros tout aussi banal mais qui parvient à amuser la galerie de par son aspect fun, ludique et efficace.
Comment présenter l'Univers DC au cinéma ? Disons que c'est un sacré bazar. Incapable d'assumer une direction claire et précise, Warner n'est jamais parvenue à instaurer un véritable seuil de qualité, indispensable pour concurrencer Marvel et son MCU. Seuls quelques projets sont parvenus à tirer leur épingle du jeu, comme le très sympathique Aquaman (le seul film à qui le studio a foutu la paix, comme quoi...) ou les versions Director's Cut de Batman Vs Superman ou de Justice League. Oui, les meilleurs films du DCCU sont ceux qui sont restés le plus loin que possible des griffes des producteurs. L'échec de cet univers connecté et sa mort imminente ne jouent clairement pas en faveur de Shazam 2, qui subit de plein fouet le désintérêt total de la planète pour ce qu'il reste du SnyderVerse.
L'essence même de ce film est : une vision de la réalité, et plus précisément encore, comme le dit Gustav Deutsch lui-même, une mise en scène de la réalité (« Eine Inszienierung von Realität »).