Un véritable coup de cœur pour cette impétueuse et obstinée Rosalie. Un superbe personnage de cinéma dont on se souviendra longtemps et auquel Nadia Teresckowicz infuse à la fois toute son innocence, sa force et son obstination. Brodé dans une mise en scène classique et académique de toute beauté, jamais poussiéreuse, le film nous envoûte, nous touche, nous déchire le cœur jusqu’à son final au-delà de tout sublime.
Festivals
Chroniques Festivals : Nos rédacteurs parcourent les festivals pour vous en raconter les temps forts, à travers des chroniques, des interviews et des analyses. Tintin au Festival de Cannes, en somme..
Parasite de Bong Joon-Ho est un puzzle démoniaque, abrasif, violent, qui fait chavirer le cœur des spectateurs autant qu’il fait déjouer chaque rouage de son scénario pour faire de ses rebondissements, un élément de langage qui parle autant à la fibre sociale du film qu’à son attachement pour le cinéma de genre. Un film extrêmement marquant de la compétition officielle du Festival de Cannes 2019.
Le Festival du Cinéma Américain de Deauville a projeté "Teenage Cocktail", premier long métrage du jeune cinéaste John Carchietta, lequel retrace la trajectoire cauchemardesque de deux adolescentes qui s’exhibent sur le net...
Entre les rares averses de saison, les biscuits roses, le ratafia et autres spécialités rémoises, nous avons découvert une multitude de films, de la compétition au sang neuf, en passant par une sélection hors compétition qui n'a pas à pâlir. Petit point sur le palmarès de cette 4e édition de Reims Polar, ainsi que dur le film de clôture de Baptiste Debraux, Un homme en fuite.
D'emblée, le film est un petit bijou. L'esthétique choisie est fascinante, elle a ces tons pastels et délavés des années 70, mais le grain de l'image est plus net et moins flou. Cela rappelle bien évidemment les filtres instagram actuels, dénuée de tons jaunes et bucoliques.Nous avons même eu droit aux transitions type "power point" de l'époque pour passer d'une scène à une autre avec un balayage horizontal.
Joyland est la surprise du 75e Festival de Cannes. Le premier film de Salim Sadiq s'affirme comme une œuvre lumineuse et engagée. Le réalisateur offre, en effet, une réflexion ô combien salutaire sur la société pakistanaise actuelle, en évoquant notamment le sort réservé aux femmes transgenres.
L’un des plus grands évènements de ce Festival Lumière 2019, était sans conteste, l’avant première de The Irishman de Martin Scorsese, dans une salle de l’auditorium de Lyon en ébullition et acquise à la cause du maitre. Le long métrage reprend tous les codes du cinéma du réalisateur et plaira, à n’en pas douter, à tous les fans, mais arrive cependant à se démarquer par un propos sur le temps et la douleur des regrets qui fait chavirer The Irishman dans la plus sincère des émotions.
À l'occasion du festival Série Mania, édition 2016, CineSeriesMag a découvert Four Seasons in Havana, la série de Leonardo Padura d'après ses romans noirs, qui nous fait suivre les aventures policières de Conde au coeur de la Havane. Mais la série n'obéirait-elle pas trop aux codes du genre en oubliant de se les réapproprier ?
Dans la trempe des films qui ont été réalisés par amour, l’amour de l’existence, l’amour de l’art et des petits plaisirs quotidiens, nous avons Perfect Days. Sublime ode à la vie offerte par nulle autre que le réalisateur palmé d'or Wim Wenders.
Allégorie insolente du monde de l'art contemporain, The Square s'impose comme un premier incontournable de la sélection canonise 2017.
Après la radicalité austère de Loveless, Todd Haynes enchante la Croisette avec Wonderstruck, hommage pop nostalgique au cinéma muet et parlant à travers l'aventure de deux enfants située à deux époques distinctes.
Après quinze jours trépidants, le Festival de Cannes 2019 se termine et ferme ses portes. Mais la sélection officielle, comme les sections parallèles, ont laissé de nombreux souvenirs aux festivaliers. Des rires, des larmes, des coups de cœur, de la colère… Les films dévoilés cette année n’ont pas laissé insensibles nos trois rédacteurs.