Film fleuve à la construction savante, Trenque Lauquen croise plusieurs histoires en un récit fort ingénieux qui rappelle le meilleur cinéma de Jacques Rivette. Ce chassé-croisé amoureux s’écoule en plus de 4 heures dans le vaste espace-temps d’une enquête, aussi sérieuse que loufoque, sur la disparition d’une femme... très recherchée. Somptueux !
PositionRedactrice LeMagducine
Inscrit7 septembre 2021
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Clementina se déplace en terrain miné, utilisant son corps comme une acrobate qui se débat autant dans l’espace que dans le bruit(age) : tout crisse, tout bruisse, tout couine (petite œillade du côté de Tati, peut-être ?) et bien sûr … tout s’effondre !
Des hommes masculins-féminins s’interrogent sur leur sexualité et leur identité. Chassés par le gouvernement, rejetés par la religion, victimes des narcos, relégués au bas de l’échelle sociale, ils cherchent par tous les moyens à donner un sens à leur vie.
Le parti-pris de mise en scène est clair : nous immerger jusqu’à la garde dans le labyrinthe des passions du quartier. Mais ne nous y trompons pas, on est bien loin des Mille et Unes Nuits...
Avec "De son Vivant", film sombre et lumineux où la musique semble élevée au rang d’Art poétique, Emmanuelle Bercot livre une réflexion sur la fin de vie et sur la place que laissent les défunts dans l'existence de ceux qui leur survivent.
Une fillette de 4 ans, Ponette, refuse le décès de sa maman et attend son retour. Dans ce film qui fit polémique, Jacques Doillon aborde le sujet de la mort au cinéma du point de vue des enfants. Malaise pour certains, grâce pour les autres, Ponette est un film bouleversant qui agite des émotions contradictoires.
Le maire d'un petit village de Vendée souhaite édifier un complexe culturel dans un pré communal. Mais c’est sans compter sur la résistance de l’instituteur, prêt à tout pour sauver un arbre centenaire menacé par ce projet pharaonique.
Hommage en mots et en images à Thierry Metz, poète contemporain, manœuvre puis ouvrier agricole, mort à 40 ans, auteur d’une œuvre exceptionnelle. Vagabondage à la Pessoa, prose poétique ou haïkus, son voyage intérieur est accueilli et recueilli dans un film déroutant aux limites du documentaire.
Béatrice Dalle incarne depuis les années 80 une liberté absolue et hors norme qui la rend unique dans le cinéma français. Portrait d’une ultra-moderne tragédienne dévorant la vie à pleines dents.