Les éditions Delcourt publient Red Room, du scénariste et dessinateur américain Ed Piskor. Récit horrifique foisonnant de vignettes gores et spectaculaires, ce dernier se penche sur les instincts humains les plus primaires à la faveur de chaînes de torture porn dissimulées dans le dark web.
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Chroniques d’actualités littéraires, recensions de romans classiques, évocations d’essais, analyses des influences croisées entre le cinéma et la littérature, bandes dessinées : découvrez nos articles portant sur le monde de l’édition.
« Luc : Je connais cette sorte de chiens. J’en ai gardé un du même genre il y a quelques années… Ils sont têtus comme des bourriques !... Arrivé au coin de la rue, j’ai jeté un coup d’œil derrière moi. J’étais sûr que j’allais devoir affronter son regard suppliant… Et puis non ! Il avait disparu… Sûrement parti rejoindre son maître quelque part… C’est là que je me suis rendu compte que j’avais oublié mon sandwich sur le banc !
Gilbert : Ah !... D’accord !... Si tu veux mon avis, c’était le but de la manœuvre… Ton sandwich n’est pas perdu pour tout le monde ! »
L'univers littéraire de Robert Louis Stevenson est inventif et foisonnant. Les Humanoïdes associés proposent une adaptation graphique de son Voleur de cadavres, dont l'illustrateur espagnol Sebastià Cabot restitue les facettes les plus sombres et pathétiques.
Les éditions Glénat publie dans un même élan les deux tomes du diptyque À prix d'or, de Nathalie Sergeef et Bernard Khattou. En 120 pages, ils portraiturent l'arrière-pays semi-aride australien, caractérisent deux femmes fortes et indépendantes et imaginent une affaire de corruption sur fond d'exploitation minière.
Après un premier tome prometteur, Simon Second et Lender Shell poursuivent leur travail et donnent à la série Elias Ferguson un second tome solide.
« Le rez-de-chaussée de la banque était pavé de dalles d’armoise noire scellées dans du béton. Si vous aviez des talons en cuir, voire munis de fers pour en empêcher l’usure inégale, l’écho de vos pas annonçait votre présence. Mais dans l’antichambre de Connor, tout était recouvert de tapis. Si bruyant que vous ayez été jusque-là, vous pouviez maintenant vous prendre pour un chat marchant sur du velours. »
Les éditions Delcourt publient Marée blanche, de Gaël Séjourné. La découverte accidentelle de 40 kilos de cocaïne par des marins y constitue un point de bascule à bien des égards vertigineux.
« Plus tard, nous sommes arrivés au bord de la mer, où nous avons pu voir le sommet de gratte-ciels immergés saillir des eaux. Au moment du reflux, des flots d’écume blanche se sont mis à rouler en cascade le long de leurs innombrables fenêtres… »
« … L’institut du RAZEDE. « Un havre de paix au cœur des montagnes, où vous pourrez apprendre à oublier et à lâcher prise grâce à une technique de métabolisation cognitive… » »
« - Alors c’est toi, Ugo le grand reporter, le Tintin des temps modernes ?
- Héhé… Si on veut, oui. Et toi, si je ne me trompe pas, tu es Teresa, la gérante des Sirens ?
- Entre autres choses… »
« Mon nom est personne ». Cette phrase ne vous dit peut-être rien (ou presque). Prononcée par un certain Ulysse à un cyclope un peu trop curieux (et naïf), la formule qui a fait des émules jusque dans le western spaghetti – My Name is nobody (1973) – avec Terence Hill (non ce n’est pas une blague) atterri aujourd’hui dans les mailles du nouveau roman de Constance Debré
« Je crois que je suis enceinte des viols de ce porc d’aubergiste. Si c’était le cas, je voudrais que tu me débarrasses de ce monstre. »