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Les éditions Delcourt publient Red Room, du scénariste et dessinateur américain Ed Piskor. Récit horrifique foisonnant de vignettes gores et spectaculaires, ce dernier se penche sur les instincts humains les plus primaires à la faveur de chaînes de torture porn dissimulées dans le dark web.
« Luc : Je connais cette sorte de chiens. J’en ai gardé un du même genre il y a quelques années… Ils sont têtus comme des bourriques !... Arrivé au coin de la rue, j’ai jeté un coup d’œil derrière moi. J’étais sûr que j’allais devoir affronter son regard suppliant… Et puis non ! Il avait disparu… Sûrement parti rejoindre son maître quelque part… C’est là que je me suis rendu compte que j’avais oublié mon sandwich sur le banc ! Gilbert : Ah !... D’accord !... Si tu veux mon avis, c’était le but de la manœuvre… Ton sandwich n’est pas perdu pour tout le monde ! »
« Le rez-de-chaussée de la banque était pavé de dalles d’armoise noire scellées dans du béton. Si vous aviez des talons en cuir, voire munis de fers pour en empêcher l’usure inégale, l’écho de vos pas annonçait votre présence. Mais dans l’antichambre de Connor, tout était recouvert de tapis. Si bruyant que vous ayez été jusque-là, vous pouviez maintenant vous prendre pour un chat marchant sur du velours. »
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« Mon nom est personne ». Cette phrase ne vous dit peut-être rien (ou presque). Prononcée par un certain Ulysse à un cyclope un peu trop curieux (et naïf), la formule qui a fait des émules jusque dans le western spaghetti – My Name is nobody (1973) – avec Terence Hill (non ce n’est pas une blague) atterri aujourd’hui dans les mailles du nouveau roman de Constance Debré