Scénariste et dessinatrice bien connue des réseaux sociaux, sur lesquels elle a l'habitude de partager ses dessins, Mathou publie aux éditions Delcourt le recueil Voir l'apéro au bout du tunnel, très largement inspiré de sa vie familiale et quotidienne durant les confinements de la Covid-19.
A Lire
Chroniques d’actualités littéraires, recensions de romans classiques, évocations d’essais, analyses des influences croisées entre le cinéma et la littérature, bandes dessinées : découvrez nos articles portant sur le monde de l’édition.
Les éditions Flammarion publient Les Dépossédés, du géographe Christophe Guilluy. Ce dernier revient une nouvelle fois sur la France rurale et périphérique, sur les phénomènes de gentrification et de métropolisation, tout en épinglant ce qui sert d'incubateur à la résistance et aux mouvements sociaux tels que celui des Gilets jaunes.
Peintre officiel de la Marine belge, Jean-Yves Delitte publie Les Cardinaux dans la collection « Les Grandes Batailles navales » des éditions Glénat. Alors que la guerre de Sept Ans s'enlise, les Français tentent un coup de poker face à leurs ennemis anglais...
Le triptyque Hitler est mort ! se clôture avec « Dossier Mythe ». Jean-Christophe Brisard et Alberto Pagliaro continuent d'éventer les rivalités inter-services dans l'URSS de Joseph Staline, ainsi que l'enquête menée sur les circonstances de la mort d'Adolf Hitler.
Maître de conférences en sciences économiques, Nicolas Da Silva publie La Bataille de la Sécu aux éditions La Fabrique. Il y expose les origines de la Sécurité sociale et la manière dont l'État s'est réapproprié, par petites touches, des organismes mutualistes longtemps aux mains des travailleurs.
Pierre-Henry Laporterie publie Mimiphisto dans la collection « Métamorphose » des éditions Soleil. Il y prend pour cadre l'Enfer et pour personnage principal le fils de Méphistophélès, grand maître de ces lieux maudits.
Les éditions Delcourt publient Retour à l'Éden, du scénariste et dessinateur espagnol Paco Roca. Ce dernier décide de narrer, par le biais d'une photographie, le destin de sa famille maternelle.
En mettant en scène Atropos, Clotho et Lachésis, les trois Moires de la mythologie grecque, Pierre Kerner et Max Sandon prennent le parti de narrer « l'odyssée évolutive ». Leur album, à découvrir aux éditions Delcourt, exploite l'altération du fil du destin d'Ulysse pour retracer le développement des hommes.
Pour rendre compte du Juif errant, d’Eugène Sue, roman long (1600 pages dans l’édition que nous lisons actuellement) et foisonnant, nous décidons donc d’en faire une critique-feuilleton, découpée en plusieurs épisodes qui paraîtront à intervalles plus ou moins réguliers, au fil de la lecture. Dans ce quatrième épisode, nous aurons toujours un complot jésuite et un héritage, mais aussi de belles utopies.
« Si nous avions vécu dans un monde meilleur, j’aurais demandé à Mireya :
- Ecoutez, Mireya, je viens de me rappeler ces vers : Certaines avenues sont si larges / que les traverser est une autre avenue. Vous vous souvenez de qui ils sont ?
- Bien sûr, d’Ivan Buruskov, poète ukrainien, ils appartiennent à son recueil Les dahlias mortels, de 1964, dont il existe une excellente traduction de Jose Emilio Pacheco. Tout va bien, avec les bisquets ?
- Tout va bien, merci Mireya.
Toutefois, nous n’étions pas dans un monde meilleur, mais dans la Ville de l’Éternel Printemps, une ville qui n’avait pas d’âme, mais des piscines, comme aimait le répéter mon père. »
« - J’en ai marre de ce froid.
- Pourquoi t’as pas pris un manteau, comme moi ?
- Ça fait Politburo, ton truc.
- Peut-être, mais j’ai chaud. »
Le scénariste et dessinateur Philippe Squarzoni propose un état des lieux alarmant : Saison Brune 2.0, qui paraît aux éditions Delcourt, revient sur les dessous de l'économie numérique, de l'exploitation des données personnelles des utilisateurs aux enjeux environnementaux.