Grâce à ses cinq Goyas, son premier succès en France (près de 600 000 entrées) mais aussi ses nominations aux prix du meilleur scénario à Venise et du meilleur film étranger aux Oscars, Femmes au...
Retrospective Pedro Almodóvar
Aléatoire
Retrospective Pedro Almodóvar
A l'occasion du festival de Cannes en mai prochain, Pedro Almodovar sera président du jury, l'occasion de revenir sur la filmographie décalée, colorée et foutraque d'un réalisateur à l'humour aussi noir que son obsession pour la couleur rouge. De son premier long métrage très cru, au plus récent Julieta qui marque son amour pour les femmes, retour sur une carrière cinématographique aussi universelle qu'en dehors des codes habituels.
Le point fort du film réside en partie en un casting d’exception, absolument nécessaire pour jouer tous ces personnages truculents et farfelus, fuyant vers le Mexique : le trio de stewards gays bien sûr, une vierge clairvoyante qui touche les testicules des pilotes pour faire ses prédictions...
"Julieta" est le récit d'une mère en quête de sa fille. Un drame coloré mais tout en retenue servi par un retour d'Almodovar à ses premiers amours. Si le rouge domine, le bleu de la mer n'est jamais bien loin. Présenté à Cannes en Compétition officielle, le film sort en salles le 18 mai 2016.
Avec Matador, le maître du cinéma espagnol Pedro Almodovar signe un film singulier et imparfait qui pose efficacement les jalons de son oeuvre, tant sur un plan esthétique que thématique. En dépit d'un scénario un peu faible, on apprécie le visuel marquant de ce long métrage aussi atypique que criard, témoignage d'un univers artistique très personnel.
Avec La Piel que Habito, Pedro Almodóvar revient au thriller, accompagné d'acteurs qu'il a l'habitude de diriger. Sous des dimensions malsaines et son jeu de dupes constant, La Piel que Habito est-il un grand film du genre ?
Trancher à vif les sentiments amoureux pour en faire ressortir la souffrance et la complexité, tourner et retourner les fines protections qu’on se forge face à la tristesse de la déception. Talons Aiguilles parle de...
Avec La Loi du Désir, Pedro Almodóvar pose définitivement les bases de son style sur le cinéma espagnol.
Sexe, comédie déjantée et violence télévisuelle, voilà le cocktail explosif que propose Pedro Almodóvar avec Kika. Ce film nerveux assorti d'une galerie de personnages cinglés affiche t-il une cohérence suffisante pour intéresser ses spectateurs tout au long de son intrigue ?
Almodovar signe un mélodrame charnel avec Parle avec elle.
En chair et en os est un drame paresseux et terne qui ne trouve pas son identité et qui reste une oeuvre mineure en dépit d'un message socio-politique intéressant. Dommage que le sérieux prenne le pas sur la comédie et que l'aspect thriller soit mal géré. A voir pour la performance de Javier Bardem et la touche madrilène typiquement almodóvardienne.
Almodóvar sublime les femmes et leur courage à travers Volver, un portrait doux amer de la condition ouvrière, avec des thématiques et un sens de l’esthétique si caractéristiques de son cinéma. Synopsis : Madrid et...