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Oraison pas funèbre, l’Arras Film Festival ritualisa le deuil pour célébrer la vie. Ensemble et hors salles lorsque le village du festival donnait le coup d’envoi de ses incontournables afters musicaux. À la manière d’une coutume traditionnelle qui honorerait la mémoire des défunts en fêtant le mouvement des vivants.
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À L’Arras Film Festival 2023, le nouveau monde ne tape pas à la porte de l’ancien : il entre et pose ses valises à l’intérieur sans y avoir été invité. Avec les conséquences que l’on imagine quand la cohabitation repose sur un consensus trop fragile et précaire pour ne pas exploser aux premiers soubresauts.
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Le message est clair pour cette 24ème édition de l’Arras Film Festival : la lutte est une condition sine qua non de l’existence. Il faut se battre, devant et derrière la caméra, contre le cynisme d’un système qui entretient l’apathie devant l’inacceptable et pour les perdants du grand désordre mondial. Les causes justes sont celles qui valent la peine de monter au créneau. Et les films de cet AFF ont tendance à ne pas le faire à moitié.
Au fond, La France n’est jamais sortie de l’oraison funèbre de Malik Oussekine, ni de l’autre cas beaucoup moins médiatisé de violence policière relaté par le récit. Nos Frangins se révèle un film sur la mémoire bien plus qu'un devoir de mémoire convenu : la différence est de taille, et en fait toute la valeur.
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L'Arras Film Festival ouvre ses portes ce soir, dans une ambiance qui ne prête pas forcément à la fête. La plaie ouverte par l'attentat qui a frappé la ville très récemment est toujours à vif, et le deuil de ses habitants est encore frais. Quand la réalité vous impose sa sordide réalité, on se demande à quoi bon imprimer sa légende sur grand-écran. Ça tombe bien, le film d'ouverture, Une affaire D'honneur, nous fournit une piste de réponse.
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« Le combat est dans la nature humaine, la victoire où la défaite est entre les mains des dieux » : le dernier plan de Backwards ouvre une porte de sortie vers une tranquillité tant espérée, mais pourtant la suite ne laisse aucun doute. La guerre du quotidien au cinéma change les hommes et les femmes, ici pour le meilleur. Une vie de combats, au sens propre.
Arras film Festival, Jour 4 : c'est connu, la vie est un combat pour (presque) tout le monde. Mais pour certains, il s'agit d'une réalité quotidienne qui pousse les plus résilients à l'abandon. C'est facile de chanter le poing levé, c'est plus difficile de rester debout quand un adversaire plus grand et plus fort vous coince dans les cordes pour faire chanter les douilles sur vos côtes. La raison du plus fort entraîne la résignation du plus faible, c’est quasiment mathématique.